Intervenant lors de la rencontre-débat entre la DGI et le FCE, des opérateurs du bâtiment et des travaux publics ont déclaré que 50 projets sont à l'arrêt à cause de la hausse des prix des matériaux de construction. Pour de nombreuses raisons aussi complexes que diverses, le secteur se porte mal. Chaque fois que l'on évoque sa renaissance, un " problème " surgit. Le dernier en date est celui de la flambée des prix des matériaux de construction, principalement le ciment et le rond à béton…Ces opérateurs sont victimes de la hausse vertigineuse des prix des matériaux de construction alors même que les marchés ont été signés en fonction des anciens tarifs et qu'ils ne peuvent, pour le moment, faire l'objet d'une révision ou actualisation. Cette absence de réactualisation des indices des prix provoque des pertes considérables chez les entreprises et ce d'autant que la publication de ces indices n'a pas été faite depuis 2005. Ces opérateurs plaident pour la publication de ces indices immédiatement, mais pour mettre également en place des avenants de régulation, de compensation des surcoûts ou des avenants forfaitaires. Ces prix augmentent de façon vertigineuse, et cela, a bien sûr, des conséquences sur les prix pratiqués en Algérie, qui dépendent entièrement des importations de ce produit stratégique. Ce qui est à signaler aussi, c'est que le déséquilibre du marché national crée des périodes de tension, alors qu'à l'étranger, les entreprises de construction disposent de stocks qui leur permettent de fonctionner en permanence.