Lors de la 7e assemblée générale du Fgcmpi, des promoteurs immobiliers se sont plaints de nombreux problèmes qui entravent leur activité. Ils ont soulevé, entre autres, les difficultés liées au respect des délais de réalisation. Selon eux, cette situation s'explique par les retards qu'accusent les acquéreurs de logements dans le payement de leur avance. Ce qui pousse certains d'entre eux à la mise à l'arrêt du chantier comme retombée du déficit financier. Ils ont affirmé également que plusieurs de leurs collègues ont mis la clé sous le paillasson à cause des hausses vertigineuses enregistrées dans les matériaux de construction. «Je connais des promoteurs qui ont abandonné des chantiers à quelques semaines seulement de leur livraison. Ils n'ont pas pu résister à la cherté du ciment et du rond à béton dont les prix ont triplé ces derniers temps», a déclaré un promoteur venu de l'ouest du pays. Ce dernier a affirmé que son adhésion à la mutuelle est motivée par des difficultés financières. Pour venir à bout de ces difficultés, le fonds a initié un crédit, sans intérêts, destiné aux promoteurs dont l'adhésion date de plus de trois ans. «La condition de trois ans exigée pour bénéficier de ce crédit est une exclusion pour les nouveaux promoteurs adhérents», a estimé un promoteur intervenant lors des débats à l'assemblée générale. A cela s'ajoutent les problèmes de la main-d'œuvre locale dont souffre le secteur du bâtiment ainsi que la cherté et la rareté du foncier qui a atteint ces dernières années, sous l'effet de la spéculation, la barre des 30 000 DA le mètre carré dans certains endroits. En somme, cette multitude de difficultés explique les retards énormes qu'accusent certains projets de construction…