Boughezoul – Chahbounia – Bouaïche. Des étendues steppiques où vit et prolifère la plus redoutable espèce de scorpion : l'androctanus australis, le “ tueur d'hommes ” et dont le venin contient onze toxines tout comme le cobra royal.Sur place, nous apprendrons que la période la plus dangereuse s'étale du mois de mai au mois de septembre avec 80% de piqûres alors que le pic est enregistré entre 18h et 00h.Au niveau du centre de santé de Chahbounia, 200 cas d'envenimation scorpionique sont recensés chaque année. Le même chiffre est révélé par les communes de Boughezoul et de Bouaïche.“ Dans la plupart des cas, l'envenimation est modéréE mais, parfois, elle sévère, entraînant détresse respiratoire et / ou circulatoire ou neurologique. La quantité du venin est proportionnelle à la taille du scorpion. Nous avons affaire à l'androctanus australis, le plus dangereux, et “ le buthus occitanus au venin moins virulent ”, explique un spécialiste. C'est dire combien sont vitales les mesures préventives pour réduire la morbidité et par là même la mortalité, notamment dans les hameaux isolés où la pose de garrot, la succion, le refroidissement au moyen d'insecticide débouchent sur des drames. A noter que Médéa figure en zone “ orange ” avec Tamanrasset, Illizi et Tindouf.