Zélé d'un fort espoir des réformes que connaît dernièrement le pays , à travers plusieurs actions entreprises en vue d'améliorer la situation , notamment concernant son secteur de produits pharmaceutiques ( de l'industrie à l'exportation en passant par la distribution et l'officine pharmaceutique) , le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO) , Messaoud Belambri en l'occurrence , a indiqué , à partir des studios de la Radio nationale , que de nouveaux horizons s'ouvriront suite à la création d'un ministère délégué chargé de l'industrie pharmaceutique auprès du ministère de la Santé et la relance de la cellule de veille de préparation d'un texte d'application , aura certainement à booster et même à réguler le secteur du médicament .Et de préciser qu'avec l'adoption de la nouvelle loi sanitaire et avec tous les changements que notre pays a connu , le secteur est en phase de transition , espérons qu'il y aura des changements effectifs sur le terrain." Nous sommes en phase de préparation avec nos partenaires le ministère de la Santé , notamment pour ce qui est du décret exécutif relatif aux établissements pharmaceutiques. Grâce à ces nouveaux outils , ces textes réglementaires on peut parvenir graduellement à l'amélioration du secteur pharmaceutique en Algérie , surtout pour une autonomie sous tutelle de la santé toujours avec l'agence nationale de médicament qui est en mutation , y compris le laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques qui exercera ses fonctions de contrôle sous l'égide de l'agence car le ministre délégué a annoncé récemment qu'il y aura pratiquement un transfert de pouvoir et il y aura aussi une opération générale d'inventaire et transfert des moyens matériels et humains vers l'agence nationale des produits pharmaceutiques. Cette institution aura à réduire les délais d'enregistrement de nouveaux produits car dépassant les temps impartis peut générer des conséquences sur la disponibilité du médicament. 92 unités de production pharmaceutiques en activité et 245 autres en cours de réalisation Le docteur Belambri a élucidé que garantir une autosuffisance dans le marché des médicaments et une réelle rationalisation de la facture d'importation des médicaments via la production locale ne se réalise nullement avec l'augmentation du nombre d'unités de production pharmaceutique nationale, mais c'est à travers l'amélioration de la couverture pharmaceutique nationale. Pour la politique préconisée par sa formation pour qu'il y ait un vrai accompagnement de la part de l'Etat ou du gouvernement des unités de production. En plus, il a déclaré que le secteur connaît des difficultés sur tous les plans : structurel, financier… , etc. "Par ailleurs 92 unités de production pharmaceutique en activité qui répondent aux besoins du marché du médicament" , s'est-il exclamé.Et de poursuivre qu'il fallait accompagner ces investisseurs en matière de formation ( industrie pharmaceutique)." Des décisions prises d'une manière arbitraire par le comité économique qui ont inquiété l'investissement. Ces décisions unilatérales consistant en la division des prix par deux ont généré la déstabilisation de la filière pharmaceutique de la production à l'officine.
Rationalisation de la facture d'importation du médicament estimée à 2 milliards de dollars Mr Belambri a rappelé que cette facture atteignant les 2 milliards de dollars ne concerne pas seulement les médicaments (57%) , mais aussi les dispositifs médicaux (22%)et les antiseptiques. Il appelle à un suivi des programmes d'importation afin de respecter les délais d'importation, la quantité et la qualité des produits importés. Il a déclaré qu'actuellement, il y a 100 médicaments en rupture et 100 autres disponibles en quantité insuffisante et sous tension.