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Du pouvoir de la finance
Publié dans Le Maghreb le 26 - 04 - 2008


Quelle alternative à la mondialisation ? Quand bien même les pays ni riches ni industriels, c'est-à-dire les pays tels que le nôtre, pensent à juste titre que la mondialisation nous est imposée, et effectivement elle nous est imposée, il n'y a cependant pas moyen de la contourner, de s'en tenir en marge, puisqu'il s'agit maintenant d'un courant mondialisé. Seulement, il y a des pays pour lesquels cela ira en leur faveur et des pays pour lesquels tout leur sera défavorable. Il est inutile de rappeler que c'est autour du banquier Rockefeller que s'étaient réunis en 1973 les représentants des pays riches, ceux des multinationales et des idéologues ultra libéraux qu'avaient été imaginées les futures règles de la mondialisation et qu'était née l'idée de la mondialisation. Divers modèles avaient été expérimentés et estimés avoir fait leur temps, c'est-à-dire inadaptés pour l'évolution des contextes économiques internationaux. Le modèle dit Keynésien de partenariat entre le capital, le travail et l'Etat avait été estimé dépassé, donc en échec. Il en fut de même du modèle porté par le tiers-monde, de même qu'il en été ainsi pour le modèle socialiste. En effacement de l'Etat au profit des forces du marché, sont restés face-à-face le capital et le travail mais c'est le capital qui a gagné la partie de façon hégémonique. Le travail a cédé toute sa place aux détenteurs du capital, lesquels élaborent eux-mêmes, par le biais des gouvernants qu'ils soutiennent, les lois du libéralisme ou de la mondialisation. Rockefeller aurait bien voulu d'un monde dominé par les banquiers, c'est-à-dire par la finance. Il était attendu des alter mondialistes qu'ils esquissent les grandes lignes d'un projet alternatif à la mondialisation, mais il n'en a été pas ainsi, le combat ayant porté sur le refus de la "marchandisation" de la culture et des services tout en ne basant pas tout sur le profit, l'exploitation à bas prix des matières premières et la concurrence à l'agriculture locale des pays pauvres. Il s'agit surtout de ne pas accorder la primauté à l'"économique" sur le "politique", car dans le cas contraire, nous entrons dans une guerre économique, où les vainqueurs et les vaincus sont connus d'avance, et il s'ensuivra fatalement des inégalités entre Etats et des inégalités socioéconomiques au sein des Etats. Ce sont bien les pays riches qui dirigent les institutions financières et commerciales internationales, ce sont bien les pays riches alliés aux firmes internationales qui ont conçu la mondialisation, ce sont bien les firmes internationales, ou le capital si l'on préfère cette expression, qui financent les campagnes électorales dans les pays riches. Que pourrons nous alors faire, nous autres les pays dits en développement, nous qui ne pourront jamais combler le retard en développement avec les pays industrialisés, car pour les rattraper, il faudrait qu'ils marquent une pause vraiment durable dans leur développement ou alors nous faudrait-il aller plus vite qu'eux. Si on nous appelle alors pays en transition ou en développement, il faudrait bien préciser quel est le risque que notre destination ne soit pas le développement, mais la désindustrialisation, causée par l'impossibilité d'une concurrence à niveau égal.

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