Pour relancer l'activité économique, les autorités locales avaient programmé plus de 80 lots de terrain, mais devant les lenteurs administratives et l'accaparement d'une partie de ces terrains par des prédateurs du foncier, le rêve a fondu comme neige au soleil. Pour relancer l'activité économique, les autorités locales avaient programmé plus de 80 lots de terrain, mais devant les lenteurs administratives et l'accaparement d'une partie de ces terrains par des prédateurs du foncier, le rêve a fondu comme neige au soleil. La zone d'activité de la commune de Naciria (Lâaziv), dans l'est de la wilaya de Boumerdès, connaît depuis plus de 20 ans des problèmes inextricables. Elle est pourtant parmi les plus importantes zones d'activité de la région qui, jadis, constituait le fleuron de l'économie locale. Pour relancer l'activité économique, les autorités locales avaient programmé plus de 80 lots de terrains, mais devant les lenteurs administratives et l'accaparement d'une partie de ces terrains par des prédateurs du foncier, le rêve a fondu comme neige au soleil. Par conséquence, beaucoup d'investisseurs ont quitté leur patelin pour s'implanter dans d'autres régions. Aussi, le chômage ne cesse de prendre des proportions alarmantes parmi la population, notamment les jeunes. La plupart de ces derniers trouvent actuellement refuge dans des boulots temporaires et occasionnels, alors que d'autres préfèrent exercer dans le commerce informel qui tend à envahir la localité. Un enseignant de la région nous a livrés son constat à propos de l'abandon de cette zone et nous dira : «L'échec était prévisible, les entreprises qui étaient les piliers de l'économie locale n'ont pas pu s'adapter aux nouvelles dispositions liées à l'économie du marché.» La marche effrénée vers le libéralisme était sans conséquences sur ces entreprises déjà en difficulté. Par ailleurs, parmi les entreprises qui activent toujours, on peut citer l'entreprise Manuca, spécialisée dans la fabrication des chaussures (Manufacture de la chaussure algérienne) et l'entreprise Décoflex, spécialisée dans la production de flexibles, alors que d'autres entreprises et unités de production ont mis la clef sous le paillasson, à l'image d'une unité de fabrication de carrelage, fermée depuis des années. «Manuca, qui commercialise ses produits depuis 1990 sous le label ‘la chaussure sachant chausser, est parmi les entreprises auxquelles les autorités locales doivent accorder beaucoup d'importance, car non seulement elle existe toujours malgré les contraintes mais parce que son produit est de haute qualité», nous dira encore notre interlocuteur. Cette unité de chaussure connaît désormais plusieurs problèmes, notamment celui lié à la commercialisation. Aussi, elle est confrontée également à une concurrence déloyale. En effet, plusieurs centres de commercialisation avaient baissé rideau comme celui se trouvant dans la commune des Issers. Nonobstant les contraintes et les difficultés sur terrain, cette entreprise avait reçu en Belgique le trophée de la qualité. Les habitants de cette localité, notamment les jeunes, ne savent plus à quel saint se vouer. Et les projets réalisés jusque-là et qui se comptent sur les doits d'une main ne répondent plus aux besoins pressants des 22 mille âmes qui y habitent. Notons, enfin, que cette localité, érigée en chef-lieu de daïra en 1997, recèle d'immenses potentialités lui permettant de rattraper la roue du développement et s'épanouir de plus en plus. Elle mérite également beaucoup plus d'égard de la part des pouvoirs publics. La zone d'activité de la commune de Naciria (Lâaziv), dans l'est de la wilaya de Boumerdès, connaît depuis plus de 20 ans des problèmes inextricables. Elle est pourtant parmi les plus importantes zones d'activité de la région qui, jadis, constituait le fleuron de l'économie locale. Pour relancer l'activité économique, les autorités locales avaient programmé plus de 80 lots de terrains, mais devant les lenteurs administratives et l'accaparement d'une partie de ces terrains par des prédateurs du foncier, le rêve a fondu comme neige au soleil. Par conséquence, beaucoup d'investisseurs ont quitté leur patelin pour s'implanter dans d'autres régions. Aussi, le chômage ne cesse de prendre des proportions alarmantes parmi la population, notamment les jeunes. La plupart de ces derniers trouvent actuellement refuge dans des boulots temporaires et occasionnels, alors que d'autres préfèrent exercer dans le commerce informel qui tend à envahir la localité. Un enseignant de la région nous a livrés son constat à propos de l'abandon de cette zone et nous dira : «L'échec était prévisible, les entreprises qui étaient les piliers de l'économie locale n'ont pas pu s'adapter aux nouvelles dispositions liées à l'économie du marché.» La marche effrénée vers le libéralisme était sans conséquences sur ces entreprises déjà en difficulté. Par ailleurs, parmi les entreprises qui activent toujours, on peut citer l'entreprise Manuca, spécialisée dans la fabrication des chaussures (Manufacture de la chaussure algérienne) et l'entreprise Décoflex, spécialisée dans la production de flexibles, alors que d'autres entreprises et unités de production ont mis la clef sous le paillasson, à l'image d'une unité de fabrication de carrelage, fermée depuis des années. «Manuca, qui commercialise ses produits depuis 1990 sous le label ‘la chaussure sachant chausser, est parmi les entreprises auxquelles les autorités locales doivent accorder beaucoup d'importance, car non seulement elle existe toujours malgré les contraintes mais parce que son produit est de haute qualité», nous dira encore notre interlocuteur. Cette unité de chaussure connaît désormais plusieurs problèmes, notamment celui lié à la commercialisation. Aussi, elle est confrontée également à une concurrence déloyale. En effet, plusieurs centres de commercialisation avaient baissé rideau comme celui se trouvant dans la commune des Issers. Nonobstant les contraintes et les difficultés sur terrain, cette entreprise avait reçu en Belgique le trophée de la qualité. Les habitants de cette localité, notamment les jeunes, ne savent plus à quel saint se vouer. Et les projets réalisés jusque-là et qui se comptent sur les doits d'une main ne répondent plus aux besoins pressants des 22 mille âmes qui y habitent. Notons, enfin, que cette localité, érigée en chef-lieu de daïra en 1997, recèle d'immenses potentialités lui permettant de rattraper la roue du développement et s'épanouir de plus en plus. Elle mérite également beaucoup plus d'égard de la part des pouvoirs publics.