Un décès vient compliquer la situation à Sétif A Sétif, la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1), qui a pris l'allure d'un ratage dès le lancement de sa première phase concernant le personnel de la santé, mercredi dernier, vient d'être compliquée encore plus par le décès de la femme médecin vaccinée. En effet, l'évènement de la mort survenue d'un arrêt cardiaque au lendemain de la vaccination de la femme intervient dans une conjoncture d'appréhension populaire vis-à-vis du vaccin contre la pandémie. Si aucune information n'a filtré durant tout le week-end du côté de la direction, c'est la rue qui a fait le plus gros de la campagne contre la vaccination car on apprend, qu'officiellement, le corps va être soumis à une autopsie à la demande du mari. Déjà, au premier jour de vaccination du personnel de la santé, aucune personne n'a été enregistrée et on commençait à redouter le pire pour la réussite de l'initiative du ministère de la Santé. Selon les impressions relevées auprès du personnel médical, l'action médiatique entreprise par le ministère de la Santé n'a eu aucun effet sur la mobilisation de la population autour de l'acte symbolique de vaccination de Saïd Barkat, ministre de la Santé. Certains témoignages avaient évoqué les risques néfastes des effets secondaires de la vaccination contre le virus de la grippe A. Mais pour certains médecins, si l'opération n'a pas profité des résultats escomptés à son premier jour, au vu des «défaillances» de l'action médiatique, ils se disaient engagés à subir l'acte de vaccination devant leur personnel afin de participer à la vulgarisation de la campagne et de dissiper ainsi toutes les craintes préconçues. Tamiflu et vaccin disponibles à Mila "Le Tamiflu est disponible dans toutes les structures de santé de la wilaya ainsi que dans toutes les officines pharmaceutiques et sera distribué gratuitement à tous les malades qui présentent une prescription médicale signée par un médecin." C'est la déclaration faite à la radio régionale de Mila par Dalila Zegheïlech, directrice de la santé de la wilaya. La campagne de vaccination contre le virus H1N1 a déjà débuté dans les structures de santé et a touché en premier les personnels paramédicaux et les médecins en attendant son expansion aux couches les plus fragiles, à savoir les femmes enceintes. Certains paramédicaux, que nous avons abordés, et à l'annonce de la nouvelle de la mort de la femme médecin du CHU de Sétif, tout juste après la prise de vaccin, en parlent avec une certaine crainte. 2 morts en vingt-quatre heures à Annaba L'information s'est répandue comme une traînée de poudre à travers toute la ville. Deux décès en l'espace de 24 heures au service de réanimation du CHU Ibn- Sina. Les défuntes, deux femmes âgées respectivement de 32 et de 30 ans, étaient toutes les deux originaires de Annaba. Elles avaient été admises il y a une semaine, au service de référence de l'hôpital, après avoir été confirmées comme porteuses du virus H1N1 suite aux teste effectués par le laboratoire de l'hôpital. La première, une femme enceinte a rendu l'âme jeudi passé en fin d'après-midi alors que la seconde victime de la grippe porcine a succombé le lendemain vendredi vers 18h, indiquent des sources médicales autorisées. Par ailleurs, de nombreux médecins contactés par nos soins, à propos du vaccin, dont la campagne de vaccination ciblant le personnel médical et paramédical a débuté il y a quarante-huit à Annaba, nous ont fait part de leur réticence, voire carrément de leur refus de se faire vacciner, doutant de l'efficacité du vaccin canadien. "Je n'ai pas a refaire vacciner", nous confie le docteur Draouat exerçant au niveau du CHU Ibn-Sina arguant du fait, qu'il n'est nullement exposé comme ses confrères des urgences au contact direct avec de potentiels victimes du H1N1. "Je travaille au niveau des services, mes malades je les connais tous et puis franchement je ne fais pas confiance aux adjuvants contenus dans ce vaccin", nous dit-il. Début timide à Constantine Le personnel médical et paramédical est appelé à se faire vacciner contre la grippe porcine depuis mercredi dernier, première étape dans la campagne de vaccination qui s'étendra aux femmes enceintes, aux malades chroniques et aux écoliers. Constantine, dans ce cadre, a mis en place un dispositif pour mener à bien cette opération. Ledit dispositif est composé d'équipes déjà rompues à l'exercice de la vaccination. Une vingtaine de centres de vaccin sont opérationnels au niveau des structures hospitalières des Etablissements de santé publique de proximité (EPSP) dont ceux de Boumerzoug, Zighoud-Youcef, les Muriers, Filali, la Nouvelle-Ville, entre autres. Au CHU Ben-Badis deux services, à savoir la médecine interne et la réanimation, sont désignés pour recevoir le personnel activant in situ, estimé à plusieurs milliers. A cet effet quelque 4 mille doses y sont disponibles sur le lot de 150 mille dont la wilaya a bénéficié. Quelques jours après le début de cette campagne, aucun chiffre n'est encore communiqué ni par les structures concernées ni par la tutelle. Le seul constat est le peu d'affluence constaté de visu. Il est évident qu'il existe une certaine réticence face au vaccin anti-H1N1. La vaccination n'a pas démarré à Guelma A l'instar de toutes les régions du territoire national, la wilaya de Guelma a réceptionné, voilà plus d'une semaine, son premier quota de doses de vaccin contre la grippe porcine, placé en quarantaine au service de la prévention de la Direction de la santé de la population et de la réforme hospitalière. Toutefois, la campagne de vaccination n'a pas encore démarré pour des raisons indéterminées. Contrairement aux autres wilayas, le corps médical et paramédical des secteurs public et privé n'a pas été encore ciblé. Contre toute attente, la vaccination des professionnels de la santé débuterait aujourd'hui 3 janvier et celle visant les femmes enceintes interviendrait le mardi 5 janvier au sein des PMI, polycliniques, centres de santé, salles de soins. Les citoyens approchés se disent peu convaincus du bien-fondé de cette démarche. Ammi Salah, sexagénaire, est catégorique :" Je ne suis pas convaincu sur les risques encourus et j'appréhende ce vaccin décrié par certains médias étrangers ". Une mère de famille est plus pragmatique :" Je pense que cette grippe porcine n'est pas plus mortelle qu'une grippe saisonnière." Une campagne de sensibilisation est actuellement menée par les UDS auprès de la population scolaire fréquentant plus de 380 établissements de la wilaya. Un décès vient compliquer la situation à Sétif A Sétif, la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1), qui a pris l'allure d'un ratage dès le lancement de sa première phase concernant le personnel de la santé, mercredi dernier, vient d'être compliquée encore plus par le décès de la femme médecin vaccinée. En effet, l'évènement de la mort survenue d'un arrêt cardiaque au lendemain de la vaccination de la femme intervient dans une conjoncture d'appréhension populaire vis-à-vis du vaccin contre la pandémie. Si aucune information n'a filtré durant tout le week-end du côté de la direction, c'est la rue qui a fait le plus gros de la campagne contre la vaccination car on apprend, qu'officiellement, le corps va être soumis à une autopsie à la demande du mari. Déjà, au premier jour de vaccination du personnel de la santé, aucune personne n'a été enregistrée et on commençait à redouter le pire pour la réussite de l'initiative du ministère de la Santé. Selon les impressions relevées auprès du personnel médical, l'action médiatique entreprise par le ministère de la Santé n'a eu aucun effet sur la mobilisation de la population autour de l'acte symbolique de vaccination de Saïd Barkat, ministre de la Santé. Certains témoignages avaient évoqué les risques néfastes des effets secondaires de la vaccination contre le virus de la grippe A. Mais pour certains médecins, si l'opération n'a pas profité des résultats escomptés à son premier jour, au vu des «défaillances» de l'action médiatique, ils se disaient engagés à subir l'acte de vaccination devant leur personnel afin de participer à la vulgarisation de la campagne et de dissiper ainsi toutes les craintes préconçues. Tamiflu et vaccin disponibles à Mila "Le Tamiflu est disponible dans toutes les structures de santé de la wilaya ainsi que dans toutes les officines pharmaceutiques et sera distribué gratuitement à tous les malades qui présentent une prescription médicale signée par un médecin." C'est la déclaration faite à la radio régionale de Mila par Dalila Zegheïlech, directrice de la santé de la wilaya. La campagne de vaccination contre le virus H1N1 a déjà débuté dans les structures de santé et a touché en premier les personnels paramédicaux et les médecins en attendant son expansion aux couches les plus fragiles, à savoir les femmes enceintes. Certains paramédicaux, que nous avons abordés, et à l'annonce de la nouvelle de la mort de la femme médecin du CHU de Sétif, tout juste après la prise de vaccin, en parlent avec une certaine crainte. 2 morts en vingt-quatre heures à Annaba L'information s'est répandue comme une traînée de poudre à travers toute la ville. Deux décès en l'espace de 24 heures au service de réanimation du CHU Ibn- Sina. Les défuntes, deux femmes âgées respectivement de 32 et de 30 ans, étaient toutes les deux originaires de Annaba. Elles avaient été admises il y a une semaine, au service de référence de l'hôpital, après avoir été confirmées comme porteuses du virus H1N1 suite aux teste effectués par le laboratoire de l'hôpital. La première, une femme enceinte a rendu l'âme jeudi passé en fin d'après-midi alors que la seconde victime de la grippe porcine a succombé le lendemain vendredi vers 18h, indiquent des sources médicales autorisées. Par ailleurs, de nombreux médecins contactés par nos soins, à propos du vaccin, dont la campagne de vaccination ciblant le personnel médical et paramédical a débuté il y a quarante-huit à Annaba, nous ont fait part de leur réticence, voire carrément de leur refus de se faire vacciner, doutant de l'efficacité du vaccin canadien. "Je n'ai pas a refaire vacciner", nous confie le docteur Draouat exerçant au niveau du CHU Ibn-Sina arguant du fait, qu'il n'est nullement exposé comme ses confrères des urgences au contact direct avec de potentiels victimes du H1N1. "Je travaille au niveau des services, mes malades je les connais tous et puis franchement je ne fais pas confiance aux adjuvants contenus dans ce vaccin", nous dit-il. Début timide à Constantine Le personnel médical et paramédical est appelé à se faire vacciner contre la grippe porcine depuis mercredi dernier, première étape dans la campagne de vaccination qui s'étendra aux femmes enceintes, aux malades chroniques et aux écoliers. Constantine, dans ce cadre, a mis en place un dispositif pour mener à bien cette opération. Ledit dispositif est composé d'équipes déjà rompues à l'exercice de la vaccination. Une vingtaine de centres de vaccin sont opérationnels au niveau des structures hospitalières des Etablissements de santé publique de proximité (EPSP) dont ceux de Boumerzoug, Zighoud-Youcef, les Muriers, Filali, la Nouvelle-Ville, entre autres. Au CHU Ben-Badis deux services, à savoir la médecine interne et la réanimation, sont désignés pour recevoir le personnel activant in situ, estimé à plusieurs milliers. A cet effet quelque 4 mille doses y sont disponibles sur le lot de 150 mille dont la wilaya a bénéficié. Quelques jours après le début de cette campagne, aucun chiffre n'est encore communiqué ni par les structures concernées ni par la tutelle. Le seul constat est le peu d'affluence constaté de visu. Il est évident qu'il existe une certaine réticence face au vaccin anti-H1N1. La vaccination n'a pas démarré à Guelma A l'instar de toutes les régions du territoire national, la wilaya de Guelma a réceptionné, voilà plus d'une semaine, son premier quota de doses de vaccin contre la grippe porcine, placé en quarantaine au service de la prévention de la Direction de la santé de la population et de la réforme hospitalière. Toutefois, la campagne de vaccination n'a pas encore démarré pour des raisons indéterminées. Contrairement aux autres wilayas, le corps médical et paramédical des secteurs public et privé n'a pas été encore ciblé. Contre toute attente, la vaccination des professionnels de la santé débuterait aujourd'hui 3 janvier et celle visant les femmes enceintes interviendrait le mardi 5 janvier au sein des PMI, polycliniques, centres de santé, salles de soins. Les citoyens approchés se disent peu convaincus du bien-fondé de cette démarche. Ammi Salah, sexagénaire, est catégorique :" Je ne suis pas convaincu sur les risques encourus et j'appréhende ce vaccin décrié par certains médias étrangers ". Une mère de famille est plus pragmatique :" Je pense que cette grippe porcine n'est pas plus mortelle qu'une grippe saisonnière." Une campagne de sensibilisation est actuellement menée par les UDS auprès de la population scolaire fréquentant plus de 380 établissements de la wilaya.