Les travailleurs de la SNVI sont plus que jamais décidés à maintenir leur mouvement de grève illimitée déclenché dimanche dernier. «La grève va se poursuivre car il n'y a rien de nouveau» nous a indiqué, hier, Mustapha Zetoutou, membre du conseil syndical de cette entreprise spécialisée dans la fabrication des véhicules industriels. «Le débrayage est donc toujours en vigueur, ce d'autant que la déclaration de l'UGTA n'a apporté aucun nouvel élément à même de nous pousser à reconsidérer notre position» a ajouté notre interlocuteur. Le secrétaire général de la centrale syndicale, Sidi Said, a rendu public jeudi une longue déclaration à travers laquelle il a essayé implicitement d'infléchir la position des grévistes en mettant en exergue, notamment, le plan d'assainissement de l'entreprise et en laissant entendre que la retraite anticipée est toujours possible pour les travailleurs. Or, selon les propos de Zetoutou, contacté hier, «l'article 7 de la loi n° 83/12 du 2 juillet 1983 qui prévoit le départ à la retraie avant l'âge légal est inopérant depuis sa promulgation du fait de l'absence d'un décret d'application.» Ce fameux article 7 parle de la possibilité de rachat par les travailleurs des années de cotisation qui leur reste en vue de pouvoir bénéficier d'une retraite anticipée. S'agissant de l'autre point relatif à l'assainissement de l'entreprise, évoqué par Sidi Said, Zetoutou devait préciser que «cela relève des pouvoirs publics qui, cela dit, n'ont pas encore concrétisé leurs promesses». Cette position du syndicat constitue un véritable camouflet pour la centrale syndicale et traduit dans les faits sa perte de crédibilité non seulement au sein du monde du travail mais, pis encore, même au sein de ses structures de base qui passent fréquemment outre ses instructions. Cela dit, avant-hier, jeudi, les grévistes ont organisé une autre marche en direction de la ville de Rouiba mais ont été stoppés par l'impressionnant dispositif de sécurité mis en place par les forces de l'ordre. Des heurts sans gravité ont opposé ces derniers aux marcheurs. Rappelons que les grévistes de la SNVI, auxquels se sont joints les travailleurs d'autres entreprises de cette zone industrielle de Rouiba, revendiquent une augmentation des salaires et dénoncent les résultats de la tripartite, notamment le point relatif à la suppression du départ à la retraite anticipée. A. S. Les travailleurs de la SNVI sont plus que jamais décidés à maintenir leur mouvement de grève illimitée déclenché dimanche dernier. «La grève va se poursuivre car il n'y a rien de nouveau» nous a indiqué, hier, Mustapha Zetoutou, membre du conseil syndical de cette entreprise spécialisée dans la fabrication des véhicules industriels. «Le débrayage est donc toujours en vigueur, ce d'autant que la déclaration de l'UGTA n'a apporté aucun nouvel élément à même de nous pousser à reconsidérer notre position» a ajouté notre interlocuteur. Le secrétaire général de la centrale syndicale, Sidi Said, a rendu public jeudi une longue déclaration à travers laquelle il a essayé implicitement d'infléchir la position des grévistes en mettant en exergue, notamment, le plan d'assainissement de l'entreprise et en laissant entendre que la retraite anticipée est toujours possible pour les travailleurs. Or, selon les propos de Zetoutou, contacté hier, «l'article 7 de la loi n° 83/12 du 2 juillet 1983 qui prévoit le départ à la retraie avant l'âge légal est inopérant depuis sa promulgation du fait de l'absence d'un décret d'application.» Ce fameux article 7 parle de la possibilité de rachat par les travailleurs des années de cotisation qui leur reste en vue de pouvoir bénéficier d'une retraite anticipée. S'agissant de l'autre point relatif à l'assainissement de l'entreprise, évoqué par Sidi Said, Zetoutou devait préciser que «cela relève des pouvoirs publics qui, cela dit, n'ont pas encore concrétisé leurs promesses». Cette position du syndicat constitue un véritable camouflet pour la centrale syndicale et traduit dans les faits sa perte de crédibilité non seulement au sein du monde du travail mais, pis encore, même au sein de ses structures de base qui passent fréquemment outre ses instructions. Cela dit, avant-hier, jeudi, les grévistes ont organisé une autre marche en direction de la ville de Rouiba mais ont été stoppés par l'impressionnant dispositif de sécurité mis en place par les forces de l'ordre. Des heurts sans gravité ont opposé ces derniers aux marcheurs. Rappelons que les grévistes de la SNVI, auxquels se sont joints les travailleurs d'autres entreprises de cette zone industrielle de Rouiba, revendiquent une augmentation des salaires et dénoncent les résultats de la tripartite, notamment le point relatif à la suppression du départ à la retraite anticipée. A. S.