La secrétaire générale du Parti des travailleurs nourrit des soupçons quant à la situation qui prévaut, depuis quelques jours, au complexe des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba (Alger). La secrétaire générale du Parti des travailleurs nourrit des soupçons quant à la situation qui prévaut, depuis quelques jours, au complexe des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba (Alger). Pour Louisa Hanoune, le mouvement de protestation mené par les travailleurs obéirait à une machination politique ourdie par «certaines parties qui ont tout intérêt à ce que la situation dégénère davantage». Tout en exprimant son inquiétude, la SG du PT, qui réunissait hier au siège du parti, les militants du bureau d'Alger, a préconisé le dialogue entre les parties belligérantes, par le biais d'un médiateur. «Il faut désigner un médiateur pour désamorcer le blocage à la SNVI qui ne profite ni à l'Etat ni aux travailleurs», a-t-elle soutenu, tout en réitérant son soutien au droit de grève mené par les syndicalistes. La déclaration de Louisa Hanoune serait gravissime si elle venait à être confirmée, car elle remettrait en cause et les doléances, pourtant légitimes des travailleurs du complexe, et la force de mobilisation des syndicalistes qui ont réussi à faire sortir dans la rue quelque 5 mille personnes. Poursuivant son réquisitoire, Louisa Hanoune a désavoué les chiffres de l'ONS sur la prévalence du chômage. «C'est de la provocation», a-t-elle commenté, tout en relevant le caractère restreint de l'enquête menée par cet organisme étatique. Pour rappel, le DG de l'ONS avait précisé que «toutes les personnes qui ont travaillé durant la semaine où l'enquête est effectuée sont comptabilisées». Ce qui a donné lieu à une sensible réduction du taux de chômage. Autrement dit, une personne ayant exercé une seule journée, durant cette semaine, est considérée comme étant active, ce qui n'est pas pour donner des statistiques fiables. Pour y remédier, la SG du PT a appelé à l'instauration d'une «agence indépendante» qui sera chargée d'élaborer toutes les statistiques avec les moyens et mécanismes appropriés pour ce faire. Par ailleurs, Louisa Hanoune a plaidé longuement dans le sens de moraliser l'activité politique, qui est gangrenée par la corruption, la malversation et le business de tous bords. Elle a exhorté dans ce sens les pouvoirs publics pour l'amendement du Code électoral à même d'instaurer des mécanismes de contrôle des élus par leurs formations politiques et par la population également. «Il faut dépolluer l'activité politique minée par le nomadisme, la corruption et le marchandage des voix au profit d'une démocratisation et d'un renouvellement des assemblées élues», a-t-elle préconisé. Evoquant le secteur économique, Mme. Hanoune a salué la décision du gouvernement d'interdire le recours aux bureaux d'études étrangers, qui seraient à l'origine, selon elle, d'un bradage organisé de capitaux nationaux à travers des séminaires et autres activités accessoires. M. C. Pour Louisa Hanoune, le mouvement de protestation mené par les travailleurs obéirait à une machination politique ourdie par «certaines parties qui ont tout intérêt à ce que la situation dégénère davantage». Tout en exprimant son inquiétude, la SG du PT, qui réunissait hier au siège du parti, les militants du bureau d'Alger, a préconisé le dialogue entre les parties belligérantes, par le biais d'un médiateur. «Il faut désigner un médiateur pour désamorcer le blocage à la SNVI qui ne profite ni à l'Etat ni aux travailleurs», a-t-elle soutenu, tout en réitérant son soutien au droit de grève mené par les syndicalistes. La déclaration de Louisa Hanoune serait gravissime si elle venait à être confirmée, car elle remettrait en cause et les doléances, pourtant légitimes des travailleurs du complexe, et la force de mobilisation des syndicalistes qui ont réussi à faire sortir dans la rue quelque 5 mille personnes. Poursuivant son réquisitoire, Louisa Hanoune a désavoué les chiffres de l'ONS sur la prévalence du chômage. «C'est de la provocation», a-t-elle commenté, tout en relevant le caractère restreint de l'enquête menée par cet organisme étatique. Pour rappel, le DG de l'ONS avait précisé que «toutes les personnes qui ont travaillé durant la semaine où l'enquête est effectuée sont comptabilisées». Ce qui a donné lieu à une sensible réduction du taux de chômage. Autrement dit, une personne ayant exercé une seule journée, durant cette semaine, est considérée comme étant active, ce qui n'est pas pour donner des statistiques fiables. Pour y remédier, la SG du PT a appelé à l'instauration d'une «agence indépendante» qui sera chargée d'élaborer toutes les statistiques avec les moyens et mécanismes appropriés pour ce faire. Par ailleurs, Louisa Hanoune a plaidé longuement dans le sens de moraliser l'activité politique, qui est gangrenée par la corruption, la malversation et le business de tous bords. Elle a exhorté dans ce sens les pouvoirs publics pour l'amendement du Code électoral à même d'instaurer des mécanismes de contrôle des élus par leurs formations politiques et par la population également. «Il faut dépolluer l'activité politique minée par le nomadisme, la corruption et le marchandage des voix au profit d'une démocratisation et d'un renouvellement des assemblées élues», a-t-elle préconisé. Evoquant le secteur économique, Mme. Hanoune a salué la décision du gouvernement d'interdire le recours aux bureaux d'études étrangers, qui seraient à l'origine, selon elle, d'un bradage organisé de capitaux nationaux à travers des séminaires et autres activités accessoires. M. C.