Le président de la République serait foncièrement mécontent de la tournure prise par la situation qui prévaut sur le front social où les grèves secouant depuis de nombreux jours déjà plusieurs secteurs tendent à faire tache d'huile. Abdelaziz Bouteflika aurait ainsi manifesté ouvertement sa colère à l'endroit de la centrale syndicale, suite à la grève illimitée à la SNVI, qui est entrée, hier, dans son 9e jour. Le président de la République serait foncièrement mécontent de la tournure prise par la situation qui prévaut sur le front social où les grèves secouant depuis de nombreux jours déjà plusieurs secteurs tendent à faire tache d'huile. Abdelaziz Bouteflika aurait ainsi manifesté ouvertement sa colère à l'endroit de la centrale syndicale, suite à la grève illimitée à la SNVI, qui est entrée, hier, dans son 9e jour. La colère du chef de l'Etat se serait accentuée, avons-nous appris de bonnes sources, lorsque il a appris que les 7.200 travailleurs du complexe sidérurgiuqe d'Arcelor Mitall d'El Hadjar, dans la wilaya deAnnaba, ont eux aussi, décidé de déclencher un mouvement de grève illimité et ce à partir d'hier. Il est vrai que ces grèves qui affectent ces deux grands complexes industriels du pays, auxquelles il faut ajouter le débrayage illimité des praticiens spécialistes et généralistes de la santé publique, donnent la nette impression que le malaise social a atteint son paroxysme. Ainsi, pour exprimer vivement son courroux, le président de la république n'aurait pas hésité à charger ses conseiller de convoquer le secrétaire général de la centrale syndicale. Selon nos sources, Abdelaziz Bouteflika les aurait chargé de tancer vertement le premier responsable du plus grand syndicat du pays, Abdelmadjid Sidi Said. Le président Bouteflika, a-t-on ajouté de mêmes sources, «aurait surtout critiqué l'impuissance de l'UGTA à contrôler ses troupes d'autant plus que les complexes de Rouiba comme celui d'El Hadjar sont considérés comme des bastions de ce syndicat». En effet, aucun autre syndicat ne dispute le leadership à l'UGTA qui reste, et cela depuis toujours, le seul syndicat représentatif des milliers de travailleurs de la SNVI et d'Arcelor Mitral. Le président de la république aurait reproché à la direction de l'UGTA, qui a récemment signé les accords de la tripartite, au même tire d'ailleurs que le gouvernement et les représentants des organisations patronales, d'avoir mal expliqué le contenu des résultats de cette rencontre.Car, faut-il le rappeler, la grève des 5.000 travailleurs de la société nationale des véhicules industriels de Rouiba (SNVI), a été justement provoquée dans le but de dénoncer les termes de cet accord tripartite, notamment le point relatif à la suppression de la retraite anticipée. De plus, la centrale syndicale n'a pas aussi été à la hauteur, s'agissant de rassurer les travailleurs quant à l'inéluctabilité de l'augmentation des salaires durant cette année pour les travailleurs du secteur économique. Cette question a été, rappelons-le, une des résolutions de la tripartite, puisque cette dernière a donné le feu vert pour l'entame des négociations sur les conventions de branches dans le secteur économique public et les conventions collectives cadre dans le secteur privé. Sidi Said, qui aurait ainsi reçu cette «douche froide» et tenu à réagir au pus vite en organisant, dès hier, une rencontre avec les fédérations du secteur économique, les unions locales d'Alger et le syndicat de la SNVI, sera sans doute plus sollicité à l'avenir pour faire amende honorable s'agissant de la préservation de la paix sociale et ce, comme stipulé dans le pacte national économique et social qu'il a signé en 2006 au nom de l'UGTA. Cette dernière est-elle capable d'assumer cette responsabilité ? Plusieurs d'observateurs émettent des doutes car, en plus du secteur de la fonction publique, où la centrale syndicale a complètement perdu pied en se faisant supplanter par les syndicats autonomes, les grèves de la SNVI et d'Arcelor Mitall sont aussi le parfait indicateur de la perte de crédibilité de l'UGTA dans le secteur économique où tout porte à croire qu'elle sera de plus en plus débordée par ses troupes. A. S. La colère du chef de l'Etat se serait accentuée, avons-nous appris de bonnes sources, lorsque il a appris que les 7.200 travailleurs du complexe sidérurgiuqe d'Arcelor Mitall d'El Hadjar, dans la wilaya deAnnaba, ont eux aussi, décidé de déclencher un mouvement de grève illimité et ce à partir d'hier. Il est vrai que ces grèves qui affectent ces deux grands complexes industriels du pays, auxquelles il faut ajouter le débrayage illimité des praticiens spécialistes et généralistes de la santé publique, donnent la nette impression que le malaise social a atteint son paroxysme. Ainsi, pour exprimer vivement son courroux, le président de la république n'aurait pas hésité à charger ses conseiller de convoquer le secrétaire général de la centrale syndicale. Selon nos sources, Abdelaziz Bouteflika les aurait chargé de tancer vertement le premier responsable du plus grand syndicat du pays, Abdelmadjid Sidi Said. Le président Bouteflika, a-t-on ajouté de mêmes sources, «aurait surtout critiqué l'impuissance de l'UGTA à contrôler ses troupes d'autant plus que les complexes de Rouiba comme celui d'El Hadjar sont considérés comme des bastions de ce syndicat». En effet, aucun autre syndicat ne dispute le leadership à l'UGTA qui reste, et cela depuis toujours, le seul syndicat représentatif des milliers de travailleurs de la SNVI et d'Arcelor Mitral. Le président de la république aurait reproché à la direction de l'UGTA, qui a récemment signé les accords de la tripartite, au même tire d'ailleurs que le gouvernement et les représentants des organisations patronales, d'avoir mal expliqué le contenu des résultats de cette rencontre.Car, faut-il le rappeler, la grève des 5.000 travailleurs de la société nationale des véhicules industriels de Rouiba (SNVI), a été justement provoquée dans le but de dénoncer les termes de cet accord tripartite, notamment le point relatif à la suppression de la retraite anticipée. De plus, la centrale syndicale n'a pas aussi été à la hauteur, s'agissant de rassurer les travailleurs quant à l'inéluctabilité de l'augmentation des salaires durant cette année pour les travailleurs du secteur économique. Cette question a été, rappelons-le, une des résolutions de la tripartite, puisque cette dernière a donné le feu vert pour l'entame des négociations sur les conventions de branches dans le secteur économique public et les conventions collectives cadre dans le secteur privé. Sidi Said, qui aurait ainsi reçu cette «douche froide» et tenu à réagir au pus vite en organisant, dès hier, une rencontre avec les fédérations du secteur économique, les unions locales d'Alger et le syndicat de la SNVI, sera sans doute plus sollicité à l'avenir pour faire amende honorable s'agissant de la préservation de la paix sociale et ce, comme stipulé dans le pacte national économique et social qu'il a signé en 2006 au nom de l'UGTA. Cette dernière est-elle capable d'assumer cette responsabilité ? Plusieurs d'observateurs émettent des doutes car, en plus du secteur de la fonction publique, où la centrale syndicale a complètement perdu pied en se faisant supplanter par les syndicats autonomes, les grèves de la SNVI et d'Arcelor Mitall sont aussi le parfait indicateur de la perte de crédibilité de l'UGTA dans le secteur économique où tout porte à croire qu'elle sera de plus en plus débordée par ses troupes. A. S.