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Etat des lieux accablant
GUELMA, etablissement Hôspitalier DR Okbi
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 01 - 2010

Mauvaise prise en charge des malades, manque d'hygiène et laisser-aller. Un état de déliquescence règne au sein de l'Etablissement hospitalier docteur Okbi, ce qui nuit à l'image du secteur stratégique de la santé.
Mauvaise prise en charge des malades, manque d'hygiène et laisser-aller. Un état de déliquescence règne au sein de l'Etablissement hospitalier docteur Okbi, ce qui nuit à l'image du secteur stratégique de la santé.
Saisissant l' opportunité de l'ordre du jour, les élus ont longuement déploré la situation qui prévaut au sein de l' hôpital  docteur Okbi, abritant 240 lits et censé être une vitrine et un modèle de la région en matière de santé publique. Un intervenant a, d'emblée, estimé que c'est un point noir qui nuit à
l'image de ce secteur stratégique auquel les pouvoirs publics allouent des enveloppes financières colossales et accordent un intérêt particulier. A titre illustratif, il citera la mauvaise prise en charge des malades, le manque d'hygiène, le laisser-aller et surtout le déficit en médecins-spécialistes. De ce fait, faute de gynécologues, les femmes en couches sont fréquemment évacuées par ambulance au CHU de Annaba où elles subissent des césariennes et certaines sont décédées. Cette situation perdure depuis des années au grand dam des futurs parents qui, appréhendant le pire, s'adressent aux cliniques privées dont les honoraires sont jugés exorbitants. Un autre élu évoquera le manque de chirurgiens, orthopédistes, pédiatres, ophtalmologues, néphrologues, cardiologues, etc., et cela se répercute négativement sur la qualité de la prise en charge des patients qui sont souvent orientés vers le secteur privé. Les blessés de la route et les victimes des accidents domestiques sont souvent  transférés vers Annaba pour des raisons évidentes.
Un locataire de l' APW déplorera l'état de déliquescence qui règne au sein de cet établissement public depuis des années. Il interpelle les autorités locales aux fins de s' impliquer pour mettre le holà à cette dérive qui nuit à l' intérêt général.
Au cours de son intervention, le Wali a concédé la réalité des faits exposés et il a souligné que diverses mesures avaient été prises pour assainir ce secteur et le mauvais climat qui y régne. Le directeur de la santé avait été limogé voilà presque quatre ans  et cinq directeurs se sont succédé depuis lors et aucune amélioration n'a été enregistrée. Il a souligné que même le responsable de la section syndicale qui avait une grande part de responsabilité dans ce laxisme avait été relevé de ses fonctions. Le chef de l' exécutif précisera  que sur sa demande, deux enquêtes avaient été diligentées par des Inspecteurs généraux du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière et également de l'IGF.  En dépit de cela, la situation n' a pas changé au grand dam de la population. Le Wali est catégorique dans son constat et il pointe du doigt l'indiscipline, le manque de conscience professionnnelle, de ponctualité, d'assiduité du personnel médical, paramédical et administratif. Il affirme qu' il ne baissera pas les bras et dans ce contexte, les différents partenaires  sont sommés de se mettre à niveau et à  se remettre sérieusement au travail. Le directeur de la santé est appelé à assainir son secteur qui souffre d' insuffisances avérées.
H. B.
Saisissant l' opportunité de l'ordre du jour, les élus ont longuement déploré la situation qui prévaut au sein de l' hôpital  docteur Okbi, abritant 240 lits et censé être une vitrine et un modèle de la région en matière de santé publique. Un intervenant a, d'emblée, estimé que c'est un point noir qui nuit à
l'image de ce secteur stratégique auquel les pouvoirs publics allouent des enveloppes financières colossales et accordent un intérêt particulier. A titre illustratif, il citera la mauvaise prise en charge des malades, le manque d'hygiène, le laisser-aller et surtout le déficit en médecins-spécialistes. De ce fait, faute de gynécologues, les femmes en couches sont fréquemment évacuées par ambulance au CHU de Annaba où elles subissent des césariennes et certaines sont décédées. Cette situation perdure depuis des années au grand dam des futurs parents qui, appréhendant le pire, s'adressent aux cliniques privées dont les honoraires sont jugés exorbitants. Un autre élu évoquera le manque de chirurgiens, orthopédistes, pédiatres, ophtalmologues, néphrologues, cardiologues, etc., et cela se répercute négativement sur la qualité de la prise en charge des patients qui sont souvent orientés vers le secteur privé. Les blessés de la route et les victimes des accidents domestiques sont souvent  transférés vers Annaba pour des raisons évidentes.
Un locataire de l' APW déplorera l'état de déliquescence qui règne au sein de cet établissement public depuis des années. Il interpelle les autorités locales aux fins de s' impliquer pour mettre le holà à cette dérive qui nuit à l' intérêt général.
Au cours de son intervention, le Wali a concédé la réalité des faits exposés et il a souligné que diverses mesures avaient été prises pour assainir ce secteur et le mauvais climat qui y régne. Le directeur de la santé avait été limogé voilà presque quatre ans  et cinq directeurs se sont succédé depuis lors et aucune amélioration n'a été enregistrée. Il a souligné que même le responsable de la section syndicale qui avait une grande part de responsabilité dans ce laxisme avait été relevé de ses fonctions. Le chef de l' exécutif précisera  que sur sa demande, deux enquêtes avaient été diligentées par des Inspecteurs généraux du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière et également de l'IGF.  En dépit de cela, la situation n' a pas changé au grand dam de la population. Le Wali est catégorique dans son constat et il pointe du doigt l'indiscipline, le manque de conscience professionnnelle, de ponctualité, d'assiduité du personnel médical, paramédical et administratif. Il affirme qu' il ne baissera pas les bras et dans ce contexte, les différents partenaires  sont sommés de se mettre à niveau et à  se remettre sérieusement au travail. Le directeur de la santé est appelé à assainir son secteur qui souffre d' insuffisances avérées.
H. B.


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