C'est en février prochain que l'Algérie veut trancher sur la liste des produits interdit à l'importation lors du Conseil économique et social (CES) de la Ligue arabe, sauf que cela risque d'être reporté jusqu'en septembre prochain puisque cette liste n'a pas été inscrite à l'ordre du jour de la réunion du mois prochain du CES. C'est ce qu'a fait savoir, hie, à l'APS, M. Redouane Allili, conseiller du ministre du Commerce pour les questions de coopération. Ce dernier a annoncé également que le ministère du Commerce a établi récemment la liste de 1.141 produits dont il veut obtenir l'interdiction à l'importation, ce qui est appelé communément la liste négative auprès des pays membres de la zone arabe de libre-échange (Zale). Cette liste négative, établie conjointement par la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et les opérateurs économiques et qui a eu l'aval du Premier ministre, comprend plusieurs catégories de produits que notre pays veut interdire à l'importation de cette zone pour une durée de 3 à 4 années, précise-t-il. Il s'agit en particulier des produits de l'industrie de l'agroalimentaire, les produits agricoles, le textile, papier et carton et l'électroménager dont la protection s'avère «prioritaires». S'agissant de l'activité algérienne dans le cadre de cette zone, le conseiller en commerce a estimé qu'il est trop tôt pour avoir une appréciation objective concernant l'impact de cette adhésion puisqu'«il faut au moins trois années pour mieux évaluer les filières et les produits qui ont subi des dommages et des pertes par cette adhésion». Il laisse savoir néanmoins que les exportations algériennes vers cette région ont connu une nette baisse alors que ses importations ont tendance à augmenter. Selon ses chiffres, les importations de l'Algérie auprès de la Zale sont passées de 3% de ses importations globales en 2008 à 4% sur les dix premiers mois de l'année 2009. S'agissant des barrières non tarifaires rencontrées par les exportateurs nationaux, M. Allili cite le cas de la Libye qui exigeait des opérateurs algériens d'authentifier le certificat d'origine des produits par les services consulaires libyens en Algérie, alors que cette condition n'est pas admise par le Conseil économique et social de la Ligue arabe. Chose inadmissible, ajoute la même source d'autant plus que l'Algérie a appliqué, durant la mise en oeuvre de cette mesure, le principe de la réciprocité sur les produits libyens. Par ailleurs, M.Allili a fait savoir que les pays membres sont parvenus, dans les négociations sur les règles d'origine dans le cadre de cette zone, à définir les règles d'origine de près de 75% des produits échangés alors que les 25% restant font l'objet de négociations au niveau du Comité des règles d'origine de la Ligue arabe. Ces négociations butent sur certains groupes de produits tels que les textiles, les produits de minoterie, les préparations de viandes, les combustibles minéraux, les produits pharmaceutiques, les huiles essentielles, les détergents et les matières plastiques. M. A. C'est en février prochain que l'Algérie veut trancher sur la liste des produits interdit à l'importation lors du Conseil économique et social (CES) de la Ligue arabe, sauf que cela risque d'être reporté jusqu'en septembre prochain puisque cette liste n'a pas été inscrite à l'ordre du jour de la réunion du mois prochain du CES. C'est ce qu'a fait savoir, hie, à l'APS, M. Redouane Allili, conseiller du ministre du Commerce pour les questions de coopération. Ce dernier a annoncé également que le ministère du Commerce a établi récemment la liste de 1.141 produits dont il veut obtenir l'interdiction à l'importation, ce qui est appelé communément la liste négative auprès des pays membres de la zone arabe de libre-échange (Zale). Cette liste négative, établie conjointement par la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et les opérateurs économiques et qui a eu l'aval du Premier ministre, comprend plusieurs catégories de produits que notre pays veut interdire à l'importation de cette zone pour une durée de 3 à 4 années, précise-t-il. Il s'agit en particulier des produits de l'industrie de l'agroalimentaire, les produits agricoles, le textile, papier et carton et l'électroménager dont la protection s'avère «prioritaires». S'agissant de l'activité algérienne dans le cadre de cette zone, le conseiller en commerce a estimé qu'il est trop tôt pour avoir une appréciation objective concernant l'impact de cette adhésion puisqu'«il faut au moins trois années pour mieux évaluer les filières et les produits qui ont subi des dommages et des pertes par cette adhésion». Il laisse savoir néanmoins que les exportations algériennes vers cette région ont connu une nette baisse alors que ses importations ont tendance à augmenter. Selon ses chiffres, les importations de l'Algérie auprès de la Zale sont passées de 3% de ses importations globales en 2008 à 4% sur les dix premiers mois de l'année 2009. S'agissant des barrières non tarifaires rencontrées par les exportateurs nationaux, M. Allili cite le cas de la Libye qui exigeait des opérateurs algériens d'authentifier le certificat d'origine des produits par les services consulaires libyens en Algérie, alors que cette condition n'est pas admise par le Conseil économique et social de la Ligue arabe. Chose inadmissible, ajoute la même source d'autant plus que l'Algérie a appliqué, durant la mise en oeuvre de cette mesure, le principe de la réciprocité sur les produits libyens. Par ailleurs, M.Allili a fait savoir que les pays membres sont parvenus, dans les négociations sur les règles d'origine dans le cadre de cette zone, à définir les règles d'origine de près de 75% des produits échangés alors que les 25% restant font l'objet de négociations au niveau du Comité des règles d'origine de la Ligue arabe. Ces négociations butent sur certains groupes de produits tels que les textiles, les produits de minoterie, les préparations de viandes, les combustibles minéraux, les produits pharmaceutiques, les huiles essentielles, les détergents et les matières plastiques. M. A.