Le XIVe colloque Risques-pays de Coface, qui s'est tenu hier à Paris, a estimé que l'Algérie présente une situation, «assez bon risque». Le XIVe colloque Risques-pays de Coface, qui s'est tenu hier à Paris, a estimé que l'Algérie présente une situation, «assez bon risque». Cette journée de la Coface, au cours de laquelle des économistes français et étrangers, des entreprises, des banquiers et des universitaires dressent le bilan de l'année écoulée, examinent les tendances majeures de l'économie mondiale et évaluent leur impact possible sur la situation des entreprises, a maintenu pour cette année «la notation de l'Algérie en A4». Selon la Coface, la notation A4 signifie que «les perspectives politiques et économiques peuvent être marquées par quelques fragilités». Dans son évaluation du risque Algérie, l'assureur-crédit français à l'exportation, souligne pour le cas algérien, «la croissance soutenue des dépenses publiques», «les capacités de résistances à une baisse de revenus pétroliers» ainsi que « la stabilité politique du pays». La Coface constate que «hors pétrole l'activité a été robuste, notamment dans la construction et les travaux publics soutenus par une politique contra cyclique», tout en observant que «la croissance en 2009 a été contrainte par un recul de la production d'hydrocarbures qui a dû s'ajuster à la demande extérieure et aux quotas décidés par l'OPEP». L'assureur français constate également qu'en de «la diminution des recettes pétrolières, les revenus pétroliers mis en réserves au cours des années précédentes dans le Fonds de Régulation des Recettes (FRR) ont permis de poursuivre un vaste programme d'investissements publics (infrastructures et habitat)". Cet organisme, qui note que «d'excellentes récoltes (de céréales), après une mauvaise campagne 2008, ont également contribué à la croissance», s'attend à ce qu'en 2010 «l'activité hors hydrocarbures devrait continuer de progresser à un rythme honorable, soutenue par les dépenses publiques», soutient qu' "en dépit de la chute des cours de pétrole, ces déficits". Pour la Coface, l'Algérie qui par ailleurs a un très faible endettement public, ce qui lui donne certaines marges de manœuvre, malgré la diminution des exportations, présente une situation financière extérieure solide. Se basant sur la politique active de désendettement extérieur, par l'interdiction faite aux entreprises d'emprunter à l'étranger et par le remboursement anticipé de la dette rééchelonnée, la Coface a estimé que l'Algérie a ramené «les ratios à des niveaux très faibles». L'assureur-crédit a également rappelé que «l'environnement politique du pays s'inscrit dans la continuité après la réélection du président Bouteflika en avril 2009 et que la situation sécuritaire s'est améliorée». S. B. Cette journée de la Coface, au cours de laquelle des économistes français et étrangers, des entreprises, des banquiers et des universitaires dressent le bilan de l'année écoulée, examinent les tendances majeures de l'économie mondiale et évaluent leur impact possible sur la situation des entreprises, a maintenu pour cette année «la notation de l'Algérie en A4». Selon la Coface, la notation A4 signifie que «les perspectives politiques et économiques peuvent être marquées par quelques fragilités». Dans son évaluation du risque Algérie, l'assureur-crédit français à l'exportation, souligne pour le cas algérien, «la croissance soutenue des dépenses publiques», «les capacités de résistances à une baisse de revenus pétroliers» ainsi que « la stabilité politique du pays». La Coface constate que «hors pétrole l'activité a été robuste, notamment dans la construction et les travaux publics soutenus par une politique contra cyclique», tout en observant que «la croissance en 2009 a été contrainte par un recul de la production d'hydrocarbures qui a dû s'ajuster à la demande extérieure et aux quotas décidés par l'OPEP». L'assureur français constate également qu'en de «la diminution des recettes pétrolières, les revenus pétroliers mis en réserves au cours des années précédentes dans le Fonds de Régulation des Recettes (FRR) ont permis de poursuivre un vaste programme d'investissements publics (infrastructures et habitat)". Cet organisme, qui note que «d'excellentes récoltes (de céréales), après une mauvaise campagne 2008, ont également contribué à la croissance», s'attend à ce qu'en 2010 «l'activité hors hydrocarbures devrait continuer de progresser à un rythme honorable, soutenue par les dépenses publiques», soutient qu' "en dépit de la chute des cours de pétrole, ces déficits". Pour la Coface, l'Algérie qui par ailleurs a un très faible endettement public, ce qui lui donne certaines marges de manœuvre, malgré la diminution des exportations, présente une situation financière extérieure solide. Se basant sur la politique active de désendettement extérieur, par l'interdiction faite aux entreprises d'emprunter à l'étranger et par le remboursement anticipé de la dette rééchelonnée, la Coface a estimé que l'Algérie a ramené «les ratios à des niveaux très faibles». L'assureur-crédit a également rappelé que «l'environnement politique du pays s'inscrit dans la continuité après la réélection du président Bouteflika en avril 2009 et que la situation sécuritaire s'est améliorée». S. B.