Déclaré déjà inhabitable en 2001, ses fondations un peu plus ébranlées après le séisme de 2003, l'immeuble n°19 de la rue Ali-Tameglit n'en continue pas moins à abriter - si tant est que ce terme peut être utilisé dans ce cas précis - 65 âmes composant treize familles. Déclaré déjà inhabitable en 2001, ses fondations un peu plus ébranlées après le séisme de 2003, l'immeuble n°19 de la rue Ali-Tameglit n'en continue pas moins à abriter - si tant est que ce terme peut être utilisé dans ce cas précis - 65 âmes composant treize familles. Les habitants de l'immeuble numéro 9 situé à la rue Ali- Tameglit, commune de La Casbah, menacent de recourir à des actions radicales si les autorités communales et wilayales continuent à faire la sourde oreille face au danger qui plane sur leurs familles. Leur précarité, dénoncée dans une lettre, dure depuis bientôt huit longues années, sans qu'à ce jour le moindre echo positif ne leur ait été adressé. Ainsi ces 13 familles voient chaque jour leurs vies menacées au sein de cette bâtisse datant du 19ème siècle branlante et menaçant ruine au moindre mouvement brusque. L'un de ces habitants explique dans une lettre ouverte, dont nous détenons une copie, et adressée au wali délégué de la circonscription administrative de Bab El-Oued et au wali d'Alger, que l'immeuble a commencé à menacer ruine déjà en 2001. Cet immeuble a été qualifié de dangereux par les services compétents de la commune de La Casbah, lesquelles ont averti que l'immeuble n'est pas habitable et qu'il serait dangereux pour les treize familles de continuer à y résider. Cette expertise a été effectuée en date du 19 mars 2002. Deux années plus tard, les choses se sont encore plus compliquées et la bâtisse a été classée Orange 4 après le séisme qui a secoué la région centre du pays en 2003. Cela signifie, sans aucun doute, aussi bien pour les malheureux habitants que pour les autorités concernées par l'intégrité physique de leurs administrés que l'état de délabrement de l'immeuble a pris des proportions encore plus inquiétantes et qu'à n'importe quel moment l'immeuble risque de s'effondrer sur les têtes de ses occupants. Les faits divers sont d'ailleurs là pour nous prouver que ce genre de cas n'est malheureusement pas si rares que l'on pourrait le penser. La lettre ouverte des habitants de cet immeuble tente, autant que faire se peut, de sensibiliser sur l'imminence du danger qui les guette : "Un danger imminent guette les 13 familles, on est face à deux options soit notre relogement ou notre mort", sont les termes de l'écrit poignant de ces familles. Sept ans après le séisme, l'immeuble se dégrade à un rythme effréné, les planchers en bois sont complètement vermoulus à cause de l'humidité engendrée par les infiltrations d'eau potable et d'eaux usées, les murs sont lézardés. Une prolifération effarante de cafards et de rats a vu le jour au cours des dernières années sans que cela ne fasse aucunement réagir les diverses parties interpellées. Du côté des autorités rien qu'un silence assourdissant. Dans l'écrit adressé au wali d'Alger le porte-parole des famille sinistrés explique lancer ainsi un SOS aux différents parties concernées, il réitère le souhait des familles qui demandent juste un "relogement décent. La peur est le quotidien des 65 membres composant ces 13 familles. Selon le porte-parole de ces famille, le P/APC de leur commune, à chacune de leurs incéssantes doléances se contente de leur dire : «Que voulez-vous que je peut vous faire ? Attendez comme tout le monde !». Attendre ! Oui, mais attendre quoi ? Attendre la mort qui les menace chaque jour... Pourtant, affirment-ils c'est ce même responsable qui leur a promis monts et merveilles pour pouvoir être élu, leur demandant simplement de le soutenir et que tous leurs problèmes ne seront plus que de mauvais souvenirs. Le réveil a été brutal pour eux et leur patience expliquent-ils est à bout aujourd'hui. Y. B. Les habitants de l'immeuble numéro 9 situé à la rue Ali- Tameglit, commune de La Casbah, menacent de recourir à des actions radicales si les autorités communales et wilayales continuent à faire la sourde oreille face au danger qui plane sur leurs familles. Leur précarité, dénoncée dans une lettre, dure depuis bientôt huit longues années, sans qu'à ce jour le moindre echo positif ne leur ait été adressé. Ainsi ces 13 familles voient chaque jour leurs vies menacées au sein de cette bâtisse datant du 19ème siècle branlante et menaçant ruine au moindre mouvement brusque. L'un de ces habitants explique dans une lettre ouverte, dont nous détenons une copie, et adressée au wali délégué de la circonscription administrative de Bab El-Oued et au wali d'Alger, que l'immeuble a commencé à menacer ruine déjà en 2001. Cet immeuble a été qualifié de dangereux par les services compétents de la commune de La Casbah, lesquelles ont averti que l'immeuble n'est pas habitable et qu'il serait dangereux pour les treize familles de continuer à y résider. Cette expertise a été effectuée en date du 19 mars 2002. Deux années plus tard, les choses se sont encore plus compliquées et la bâtisse a été classée Orange 4 après le séisme qui a secoué la région centre du pays en 2003. Cela signifie, sans aucun doute, aussi bien pour les malheureux habitants que pour les autorités concernées par l'intégrité physique de leurs administrés que l'état de délabrement de l'immeuble a pris des proportions encore plus inquiétantes et qu'à n'importe quel moment l'immeuble risque de s'effondrer sur les têtes de ses occupants. Les faits divers sont d'ailleurs là pour nous prouver que ce genre de cas n'est malheureusement pas si rares que l'on pourrait le penser. La lettre ouverte des habitants de cet immeuble tente, autant que faire se peut, de sensibiliser sur l'imminence du danger qui les guette : "Un danger imminent guette les 13 familles, on est face à deux options soit notre relogement ou notre mort", sont les termes de l'écrit poignant de ces familles. Sept ans après le séisme, l'immeuble se dégrade à un rythme effréné, les planchers en bois sont complètement vermoulus à cause de l'humidité engendrée par les infiltrations d'eau potable et d'eaux usées, les murs sont lézardés. Une prolifération effarante de cafards et de rats a vu le jour au cours des dernières années sans que cela ne fasse aucunement réagir les diverses parties interpellées. Du côté des autorités rien qu'un silence assourdissant. Dans l'écrit adressé au wali d'Alger le porte-parole des famille sinistrés explique lancer ainsi un SOS aux différents parties concernées, il réitère le souhait des familles qui demandent juste un "relogement décent. La peur est le quotidien des 65 membres composant ces 13 familles. Selon le porte-parole de ces famille, le P/APC de leur commune, à chacune de leurs incéssantes doléances se contente de leur dire : «Que voulez-vous que je peut vous faire ? Attendez comme tout le monde !». Attendre ! Oui, mais attendre quoi ? Attendre la mort qui les menace chaque jour... Pourtant, affirment-ils c'est ce même responsable qui leur a promis monts et merveilles pour pouvoir être élu, leur demandant simplement de le soutenir et que tous leurs problèmes ne seront plus que de mauvais souvenirs. Le réveil a été brutal pour eux et leur patience expliquent-ils est à bout aujourd'hui. Y. B.