Le site Ali-Amrane de Bordj El-Kiffan abritant près de 300 familles dans des chalets se dégrade un peu plus chaque jour, notamment à l'approche de l'hiver. En effet, certains chalets où sont relogées des familles sinistrées et autres expulsées de leurs logements sont dans un état de délabrement. Inhabitables. Selon un père de famille, habitant au chalet N°258 et qui s'est déplacé à notre rédaction, “plusieurs familles ont reçu la promesse des autorités de les reloger après deux ans. Aujourd'hui, non seulement le site est impraticable et dégradé, mais nous craignons également que cela perdure”. À la rue d'Alembert (N°2, Alger-Centre), une octogénaire, vivant seule, attend depuis 2003 la réhabilitation de sa maison sérieusement touchée par le séisme. De guichet en guichet, cette pauvre dame ne cesse de faire les frais de la bureaucratie et de… l'oubli.