Le constat de la Coface concernant l'Algérie ne diffère pas de celui concernant les autres pays d'Afrique du Nord. Le Maroc, la Tunisie et l'Egypte partagent plus au moins les mêmes notations que celles attribuées à l'Algérie. Le Maroc a obtenu comme l'Algérie la notation A4 aussi bien pour le risque pays que pour l'environnement des affaires. Selon la Coface, ce pays affichait en 2009, "une croissance bien supérieure à la moyenne des pays émergents hors Chine et Inde. L'économie a tout particulièrement bénéficié de récoltes exceptionnelles", ce qui a eu un gros effet sur la croissance, vu que le secteur agricole représente 15% du PIB, 35% du PIB si on prend en compte l'agroalimentaire qui emploie 42% de la population active. Pour les prévisions 2010, l'assureur français prévoit que "l'activité devrait rester soutenue, sans pour autant afficher de rebond significatif". Dans ce cadre, les recettes touristiques (10% du PIB), qui ont baissé en 2009 en dépit de l'augmentation du nombre de touristes, afficheront "un rebond modéré en 2010, à la faveur du retour progressif de la confiance des ménages européens. Le secteur textile (15% du PIB) restera fragilisé par la reprise molle en France et en Espagne, qui capte 73% des débouchés. Toutefois, un courant d'affaires sera maintenu sur les produits textiles à haute valeur ajoutée". La Coface s'attend aussi pour cette année à un rebond des revenus des travailleurs expatriés qui représentent 12% du PIB, employés principalement dans le bâtiment européen. Ces revenus "contribueront à la vitalité du secteur immobilier résidentiel et dopera la consommation des ménages, prévoit-en. Les ménages continueront en outre de bénéficier d'une offre de crédit accommodante. Le secteur bancaire, "solvable et liquide, n'a en effet pas été exposé à la crise. La Coface note cependant que "les dépenses publiques dans les infrastructures (+11%) resteront le principal moteur de la croissance". Sur le plan de l'attractivité des investissements directs étrangers, le rapport de la Coface estime qu'ils devraient continuer à jouer un rôle "clé" dans le développement de l'économie locale, d'autant qu'ils couvrent plus de "80% du déficit courant". Le marché marocain "est une base arrière pour la conquête du marché maghrébin dans son ensemble. Les investissements étrangers, de l'UE ou du Moyen-Orient, financent, dans le cadre de partenariat publics-privés, notamment des infrastructures routières et portuaires comme Tanger Med ou encore touristiques. Les flux d'IDE se sont maintenus pendant la crise, et ils devraient continuer à progresser à l'avenir", lit-on dans le document de la Coface. Enfin, sur le plan politique et sociale, la Coface indique qu'en dépit d'un certain "mécontentement des classes populaires lié à un taux de pauvreté qui reste élevé et un chômage tenace qui touche tout particulièrement les jeunes diplômés, le gouvernement bénéficie d'un large soutien de la population. Les efforts très importants consentis en matière de dépenses sociales y contribuent, même si la persistance de la bureaucratie en réduit quelque peu l'efficacité. R.E.H Le constat de la Coface concernant l'Algérie ne diffère pas de celui concernant les autres pays d'Afrique du Nord. Le Maroc, la Tunisie et l'Egypte partagent plus au moins les mêmes notations que celles attribuées à l'Algérie. Le Maroc a obtenu comme l'Algérie la notation A4 aussi bien pour le risque pays que pour l'environnement des affaires. Selon la Coface, ce pays affichait en 2009, "une croissance bien supérieure à la moyenne des pays émergents hors Chine et Inde. L'économie a tout particulièrement bénéficié de récoltes exceptionnelles", ce qui a eu un gros effet sur la croissance, vu que le secteur agricole représente 15% du PIB, 35% du PIB si on prend en compte l'agroalimentaire qui emploie 42% de la population active. Pour les prévisions 2010, l'assureur français prévoit que "l'activité devrait rester soutenue, sans pour autant afficher de rebond significatif". Dans ce cadre, les recettes touristiques (10% du PIB), qui ont baissé en 2009 en dépit de l'augmentation du nombre de touristes, afficheront "un rebond modéré en 2010, à la faveur du retour progressif de la confiance des ménages européens. Le secteur textile (15% du PIB) restera fragilisé par la reprise molle en France et en Espagne, qui capte 73% des débouchés. Toutefois, un courant d'affaires sera maintenu sur les produits textiles à haute valeur ajoutée". La Coface s'attend aussi pour cette année à un rebond des revenus des travailleurs expatriés qui représentent 12% du PIB, employés principalement dans le bâtiment européen. Ces revenus "contribueront à la vitalité du secteur immobilier résidentiel et dopera la consommation des ménages, prévoit-en. Les ménages continueront en outre de bénéficier d'une offre de crédit accommodante. Le secteur bancaire, "solvable et liquide, n'a en effet pas été exposé à la crise. La Coface note cependant que "les dépenses publiques dans les infrastructures (+11%) resteront le principal moteur de la croissance". Sur le plan de l'attractivité des investissements directs étrangers, le rapport de la Coface estime qu'ils devraient continuer à jouer un rôle "clé" dans le développement de l'économie locale, d'autant qu'ils couvrent plus de "80% du déficit courant". Le marché marocain "est une base arrière pour la conquête du marché maghrébin dans son ensemble. Les investissements étrangers, de l'UE ou du Moyen-Orient, financent, dans le cadre de partenariat publics-privés, notamment des infrastructures routières et portuaires comme Tanger Med ou encore touristiques. Les flux d'IDE se sont maintenus pendant la crise, et ils devraient continuer à progresser à l'avenir", lit-on dans le document de la Coface. Enfin, sur le plan politique et sociale, la Coface indique qu'en dépit d'un certain "mécontentement des classes populaires lié à un taux de pauvreté qui reste élevé et un chômage tenace qui touche tout particulièrement les jeunes diplômés, le gouvernement bénéficie d'un large soutien de la population. Les efforts très importants consentis en matière de dépenses sociales y contribuent, même si la persistance de la bureaucratie en réduit quelque peu l'efficacité. R.E.H