Dix-huit personnes ont été tuées et 80 blessées dans un attentat suicide à la voiture piégée à Baghdad contre un institut médico-légal qui s'est écroulé, selon un nouveau bilan fourni par une source au ministère de l'Intérieur. Dix-huit personnes ont été tuées et 80 blessées dans un attentat suicide à la voiture piégée à Baghdad contre un institut médico-légal qui s'est écroulé, selon un nouveau bilan fourni par une source au ministère de l'Intérieur. Un précédent bilan faisait état de 17 morts et 80 blessés. Un kamikaze à bord d'une voiture piégée a projeté son véhicule contre l'institut médico-légal, situé dans le quartier central de Karrada, qui s'est écroulé, a indiqué cette source. Cinq policiers et 13 civils ont été tués, a-t-elle précisé. «Le bâtiment s'est effondré peu après l'explosion. Des dizaines de d'employés travaillent dans l'institut en général", a-t-elle ajouté. Jusqu'à présent, les services de secours n'ont sorti des décombres que des personnes blessées. C'est la troisième fois que cet institut, situé dans une rue commerçante, est visé. «A 10H45, un kamikaze à bord d'une voiture piégée a foncé sur l'immeuble de l'institut médico-légal", a confirmé le porte-parole du commandement militaire de la capitale, Qassem Atta, sans pouvoir donner d'autres détails. Cette nouvelle attaque intervient au lendemain d'une série d'attentats coordonnés contre des hôtels de la capitale, qui ont fait 36 morts et 71 blessés. Les insurgés ont prouvé encore une fois qu'ils pouvaient frapper le cœur de Baghdad malgré l'augmentation des mesures de sécurité, décidée après des attentats spectaculaires commis au cours des derniers mois. A quelques minutes d'intervalles, les kamikazes ont fait exploser leur minibus près des hôtels Palestine, dans le quartier d'Abou Nawas, Babel, dans le secteur central de Karrada, et Hamra, à Jadriya, dans le sud de la capitale. Les hôtels Palestine et Hamra abritaient la presse étrangère à Baghdad avant et pendant la guerre de 2003. Les trois établissements sont actuellement fréquentés par quelques journalistes, des hommes d'affaires irakiens ou étrangers, et accueillent des forums économiques. Ces attaques interviennent à moins de deux mois des élections législatives, prévues le 7 mars, et constituent un nouveau coup dur pour le Premier ministre Nouri al-Maliki et sa coalition. Elles rappellent les attaques ayant visé des symboles de l'Etat irakien en août, octobre et décembre et qui avaient fait plus de 400 morts au total. M. Maliki a accusé une coalition formée d'anciens responsables du parti de Saddam Hussein, le Baas, et des membres d'Al-Qaïda d'être responsables de ces violences. Lundi, le Premier ministre britannique Gordon Brown a condamné "totalement" les attentats, en estimant que la violence n'avait "aucune place dans l'avenir de l'Irak" alors que Paris a assuré que le pays "gagnera le combat contre le terrorisme". Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a lui appelé les Irakiens à rester engagés sur la voie de la réconciliation en dépit de ces attentats, notamment à travers les préparatifs en cours des prochaines élections. Un précédent bilan faisait état de 17 morts et 80 blessés. Un kamikaze à bord d'une voiture piégée a projeté son véhicule contre l'institut médico-légal, situé dans le quartier central de Karrada, qui s'est écroulé, a indiqué cette source. Cinq policiers et 13 civils ont été tués, a-t-elle précisé. «Le bâtiment s'est effondré peu après l'explosion. Des dizaines de d'employés travaillent dans l'institut en général", a-t-elle ajouté. Jusqu'à présent, les services de secours n'ont sorti des décombres que des personnes blessées. C'est la troisième fois que cet institut, situé dans une rue commerçante, est visé. «A 10H45, un kamikaze à bord d'une voiture piégée a foncé sur l'immeuble de l'institut médico-légal", a confirmé le porte-parole du commandement militaire de la capitale, Qassem Atta, sans pouvoir donner d'autres détails. Cette nouvelle attaque intervient au lendemain d'une série d'attentats coordonnés contre des hôtels de la capitale, qui ont fait 36 morts et 71 blessés. Les insurgés ont prouvé encore une fois qu'ils pouvaient frapper le cœur de Baghdad malgré l'augmentation des mesures de sécurité, décidée après des attentats spectaculaires commis au cours des derniers mois. A quelques minutes d'intervalles, les kamikazes ont fait exploser leur minibus près des hôtels Palestine, dans le quartier d'Abou Nawas, Babel, dans le secteur central de Karrada, et Hamra, à Jadriya, dans le sud de la capitale. Les hôtels Palestine et Hamra abritaient la presse étrangère à Baghdad avant et pendant la guerre de 2003. Les trois établissements sont actuellement fréquentés par quelques journalistes, des hommes d'affaires irakiens ou étrangers, et accueillent des forums économiques. Ces attaques interviennent à moins de deux mois des élections législatives, prévues le 7 mars, et constituent un nouveau coup dur pour le Premier ministre Nouri al-Maliki et sa coalition. Elles rappellent les attaques ayant visé des symboles de l'Etat irakien en août, octobre et décembre et qui avaient fait plus de 400 morts au total. M. Maliki a accusé une coalition formée d'anciens responsables du parti de Saddam Hussein, le Baas, et des membres d'Al-Qaïda d'être responsables de ces violences. Lundi, le Premier ministre britannique Gordon Brown a condamné "totalement" les attentats, en estimant que la violence n'avait "aucune place dans l'avenir de l'Irak" alors que Paris a assuré que le pays "gagnera le combat contre le terrorisme". Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a lui appelé les Irakiens à rester engagés sur la voie de la réconciliation en dépit de ces attentats, notamment à travers les préparatifs en cours des prochaines élections.