Depuis que les Etats-unis ont établi la fameuse «liste noire» des passagers étrangers devant subir des contrôles stricts dans les aéroports américains et dans laquelle figurent les algériens, l'Algérie n'a cessé de protester auprès de l'administration américaine. Mieux, il semblerait ainsi que le gouvernement algérien, fort agacé par cette surprenante mesure prise au début du mois de janvier, n'écarte pas l'application du principe de la réciprocité à l'encontre des passagers américains se rendant en Algérie. C'est en tout cas ce que vient de soutenir le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. En effet, interpellé, hier, en marge de la séance de clôture de la session d'automne du Conseil de la nation, Nouredine Yazid Zerhouni a clairement indiqué que «si c'est réellement nécessaire, oui, nous appliquerons ces mesures» faisant ainsi clairement allusion à la mesure de réciprocité. Quelque peu évasif sur la question, notamment sur la présentation par les américains sur le retrait des algériens de cette fameuse «liste noire», Zerhouni a renvoyé les journalistes au ministre des Affaires étrangères. Il faut dire que tout récemment Janet Sanderson, la sous-secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des affaires du Proche-Orient au département d'Etat, a , lors de sa visite à Alger, laissé clairement entendre que son pays pourrait réviser sa position . «C'est une décision qui est en cours de révision et je pense qu'il y aura quelques changements», a-t-elle, en effet, affirmé au sortir d'un entretien avec Abdelkader Messahel. L'Algérie a beaucoup protesté contre cette mesure américaine, prise au lendemain d'un attentat manqué contre un avion américaine devant effectuer la liaison Amsterdam-Détroit. L'ambassadeur americain à Alger a, ainsi, été convoqué au ministre de Affaires étrangères. Par ailleurs, à propos des affaires de corruption qui ont tout récemment fait la Une de la presse nationale, notamment celle qui a secoué la Sonatrcah, Zerhouni dira que «l'Algérie n'est pas le seul pays concerné. Des affaires de corruption existent aussi dans d'autres pays». Et justement sur l'affaire Sonatrach, le ministre de l'Intérieur, a indiqué qu' «il faut laisser la justice trancher». Il dira en outre que cette cascade d'affaires de corruption, révélées tout récemment, ne fait pas partie d'une opération mains propres comme l'ont laissé entendre certains. Sur un autre registre, Nouredine zerhouni a révélé que le passeport biométrique entrera en vigueur au cours du deuxième semestre de cette année et, pour ce faire, un appel d'offres sera bientôt lancé. Evoquant la situation sécuritaire, le ministre a souligné «qu'elle en constante amélioration» avant d'ajouter, en guise de preuve, que les forces de sécurité ont pu abattre un nombre important de terroristes en 2009 sans donner aucun bilan chiffré. Enfin Nourdine Zerhouni a indiqué que «Mohamed Said connaît le raisons du refus d'agrément de son parti politique» réagissant ainsi aux propos de l'ex-candidat à la présidentielle de 2009 qui a fustigé le ministre de l'Intérieur, il y a quelques jours seulement. A. S. Depuis que les Etats-unis ont établi la fameuse «liste noire» des passagers étrangers devant subir des contrôles stricts dans les aéroports américains et dans laquelle figurent les algériens, l'Algérie n'a cessé de protester auprès de l'administration américaine. Mieux, il semblerait ainsi que le gouvernement algérien, fort agacé par cette surprenante mesure prise au début du mois de janvier, n'écarte pas l'application du principe de la réciprocité à l'encontre des passagers américains se rendant en Algérie. C'est en tout cas ce que vient de soutenir le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. En effet, interpellé, hier, en marge de la séance de clôture de la session d'automne du Conseil de la nation, Nouredine Yazid Zerhouni a clairement indiqué que «si c'est réellement nécessaire, oui, nous appliquerons ces mesures» faisant ainsi clairement allusion à la mesure de réciprocité. Quelque peu évasif sur la question, notamment sur la présentation par les américains sur le retrait des algériens de cette fameuse «liste noire», Zerhouni a renvoyé les journalistes au ministre des Affaires étrangères. Il faut dire que tout récemment Janet Sanderson, la sous-secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des affaires du Proche-Orient au département d'Etat, a , lors de sa visite à Alger, laissé clairement entendre que son pays pourrait réviser sa position . «C'est une décision qui est en cours de révision et je pense qu'il y aura quelques changements», a-t-elle, en effet, affirmé au sortir d'un entretien avec Abdelkader Messahel. L'Algérie a beaucoup protesté contre cette mesure américaine, prise au lendemain d'un attentat manqué contre un avion américaine devant effectuer la liaison Amsterdam-Détroit. L'ambassadeur americain à Alger a, ainsi, été convoqué au ministre de Affaires étrangères. Par ailleurs, à propos des affaires de corruption qui ont tout récemment fait la Une de la presse nationale, notamment celle qui a secoué la Sonatrcah, Zerhouni dira que «l'Algérie n'est pas le seul pays concerné. Des affaires de corruption existent aussi dans d'autres pays». Et justement sur l'affaire Sonatrach, le ministre de l'Intérieur, a indiqué qu' «il faut laisser la justice trancher». Il dira en outre que cette cascade d'affaires de corruption, révélées tout récemment, ne fait pas partie d'une opération mains propres comme l'ont laissé entendre certains. Sur un autre registre, Nouredine zerhouni a révélé que le passeport biométrique entrera en vigueur au cours du deuxième semestre de cette année et, pour ce faire, un appel d'offres sera bientôt lancé. Evoquant la situation sécuritaire, le ministre a souligné «qu'elle en constante amélioration» avant d'ajouter, en guise de preuve, que les forces de sécurité ont pu abattre un nombre important de terroristes en 2009 sans donner aucun bilan chiffré. Enfin Nourdine Zerhouni a indiqué que «Mohamed Said connaît le raisons du refus d'agrément de son parti politique» réagissant ainsi aux propos de l'ex-candidat à la présidentielle de 2009 qui a fustigé le ministre de l'Intérieur, il y a quelques jours seulement. A. S.