Un sit-in devant le rectorat de l'université «Mouloud-Mammeri» de Tizi Ouzou a regroupé, hier, des centaines d'étudiants du département des sciences sociales. Ces derniers ont décidé de tenir un rassemblement suite au silence observé par les responsables après dix sept jours d'arrêt des cours. En effet, en grève illimitée, les étudiants, sous la houlette de leur comité, ont pris la décision de ne pas renouer avec les bancs des amphis tant qu'une réponse concrète n'est pas formulée par les responsables. Les grévistes exigent aussi l'ouverture d'un dialogue afin de pouvoir dénouer la situation qui va en s'envenimant. Plusieurs problèmes sont à l'origine du mécontentement des universitaires qui suivent leurs cours au pôle de Tamda, à une quinzaine de kilomètre à l'Est du chef lieu de wilaya. Les étudiants demandent la reconversion de la langue d'enseignement en langue française, la vulgarisation des programmes master, la mise à leur disposition de la salle des conférences pour d'éventuels forums thématiques et la vulgarisation des spécialités de troisième année. Les étudiants réclament également la tenue d'un conseil pédagogique «visant à la promotion du dialogue objectif à même d'améliorer la conscience commune ainsi que la philosophie de travail». Les gréviste demandent l'instauration d'une politique d'hygiène au sein du campus et la mise en place d'une sonorisation permanente au sein des amphithéâtres ainsi que l'ouverture de la bibliothèque qui sera conditionnée par la fourniture de l'ensemble des ouvrages essentiels pour chaque spécialité tel qu'il est inscrit auprès de la tutelle, y compris le logiciel de gestion de bases de données programmé pour répertorier l'emplacement et l'historique des ouvrages. D'autres points s'ajoutent aux motivations de la grogne estudiantine, à savoir : l'ouverture d'une salle de lecture propre au département, l'ouverture d'une salle machine équipée d'un réseau Internet avec une moyenne de trois étudiants par ordinateur, la réparation de la chaufferie du département, l'aménagement d'une infirmerie équipée et l'acquisition d'une ambulance pour le campus et l'installation d'un forum scientifique. Les étudiants souhaitent aussi à ce que le débat soit lancé concernant la réglementation qui régie l'exclusion des étudiants absents lors des travaux dirigés et le lancement d'un autre débat autour de la forme et des normes qui régissent l'établissement de la moyenne des modules. Concernant le volet social, les étudiants exigent l'augmentation et l'amélioration de la flotte de bus desservant les campus avec un programme quotidien à afficher ainsi que des départs toutes les quinze minutes et cela depuis Tamda, Bastos, Hasnaoua et Oued Aissi. . Les étudiants accordent aux responsables de l'université un ultimatum de dix jours pour la satisfaction de leurs revendications, à défaut de quoi, d'autres actions de protestations seront encore entreprises. Lounes Bougaci Un sit-in devant le rectorat de l'université «Mouloud-Mammeri» de Tizi Ouzou a regroupé, hier, des centaines d'étudiants du département des sciences sociales. Ces derniers ont décidé de tenir un rassemblement suite au silence observé par les responsables après dix sept jours d'arrêt des cours. En effet, en grève illimitée, les étudiants, sous la houlette de leur comité, ont pris la décision de ne pas renouer avec les bancs des amphis tant qu'une réponse concrète n'est pas formulée par les responsables. Les grévistes exigent aussi l'ouverture d'un dialogue afin de pouvoir dénouer la situation qui va en s'envenimant. Plusieurs problèmes sont à l'origine du mécontentement des universitaires qui suivent leurs cours au pôle de Tamda, à une quinzaine de kilomètre à l'Est du chef lieu de wilaya. Les étudiants demandent la reconversion de la langue d'enseignement en langue française, la vulgarisation des programmes master, la mise à leur disposition de la salle des conférences pour d'éventuels forums thématiques et la vulgarisation des spécialités de troisième année. Les étudiants réclament également la tenue d'un conseil pédagogique «visant à la promotion du dialogue objectif à même d'améliorer la conscience commune ainsi que la philosophie de travail». Les gréviste demandent l'instauration d'une politique d'hygiène au sein du campus et la mise en place d'une sonorisation permanente au sein des amphithéâtres ainsi que l'ouverture de la bibliothèque qui sera conditionnée par la fourniture de l'ensemble des ouvrages essentiels pour chaque spécialité tel qu'il est inscrit auprès de la tutelle, y compris le logiciel de gestion de bases de données programmé pour répertorier l'emplacement et l'historique des ouvrages. D'autres points s'ajoutent aux motivations de la grogne estudiantine, à savoir : l'ouverture d'une salle de lecture propre au département, l'ouverture d'une salle machine équipée d'un réseau Internet avec une moyenne de trois étudiants par ordinateur, la réparation de la chaufferie du département, l'aménagement d'une infirmerie équipée et l'acquisition d'une ambulance pour le campus et l'installation d'un forum scientifique. Les étudiants souhaitent aussi à ce que le débat soit lancé concernant la réglementation qui régie l'exclusion des étudiants absents lors des travaux dirigés et le lancement d'un autre débat autour de la forme et des normes qui régissent l'établissement de la moyenne des modules. Concernant le volet social, les étudiants exigent l'augmentation et l'amélioration de la flotte de bus desservant les campus avec un programme quotidien à afficher ainsi que des départs toutes les quinze minutes et cela depuis Tamda, Bastos, Hasnaoua et Oued Aissi. . Les étudiants accordent aux responsables de l'université un ultimatum de dix jours pour la satisfaction de leurs revendications, à défaut de quoi, d'autres actions de protestations seront encore entreprises. Lounes Bougaci