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Les réserves de Gara Djebilet et Mecheri mal exploitées
Alors que les revenus de notre production d'or a triplé en 2009
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 02 - 2010

Les potentialités nationales aurifères localisées dans le grand Sud demeurent mal explorées ou inexploitées sachant que seule la mine d'or à ciel ouvert du Hoggar, à savoir celle d'Amessmessa, connaît une gestion qui s'est traduite par une hausse sensible de la production du volume d'or de l'ordre de 40 % en 2009, selon l'entreprise d'exploitation des mines d'or (ENOR).
Les potentialités nationales aurifères localisées dans le grand Sud demeurent mal explorées ou inexploitées sachant que seule la mine d'or à ciel ouvert du Hoggar, à savoir celle d'Amessmessa, connaît une gestion qui s'est traduite par une hausse sensible de la production du volume d'or de l'ordre de 40 % en 2009, selon l'entreprise d'exploitation des mines d'or (ENOR).
Cependant, les réserves d'or, de pétrole et de gaz de Gara Djebilet et de Mecheri situées dans la région de Tindouf (sud-ouest algérien) sont également importantes, selon des études réalisées récemment par Sonatrach et des groupes pétroliers étrangers. En effet, selon des estimations chiffrées, les gisements de Gara Djebilet pourraient renfermer plus de 750 millions de tonnes de fer.
L'une des actions prioritaires à mener par les autorités compétentes de Tindouf consiste, à présent, à enclencher des opérations de localisation précise des mines d'or après avoir prospecté positivement le sous-sol révélant d'importantes quantités aurifères, notamment dans les sites découverts de ‘'Blad Madani'', ‘'Akilate Hedilal'' et''Chenachene''.
Avec l'accord paraphé entre l'ENOR et l'AGENOR en février 2009, la coopération entre ces deux entreprises de l'or pourrait connaître un essor, non seulement dans la distribution et la commercialisation du précieux métal jaune, mais également dans l'accélération de la prospection et la production de cette matière devenue de plus en plus chère sur le marché national et international.
En effet, dans l'optique de développer ses capacités d'affinage de l'or et de la transformation industrielle de ce métal jaune, l'AGENOR a donc conclu un contrat avec l'ENOR devant permettre à cette dernière de vendre à l'AGENOR une partie appréciable de sa production aurifère à l'état brut.
Selon la direction des mines de Tindouf, un opérateur étranger a obtenu un acte d'exploitation pour l'extraction de l'or, de la part du ministère de l'Energie et des mines. De son côté, Sonatrach entamera les travaux d'exploitation du métal jaune. Rappelons que les firmes canadiennes et les entreprises sud-africaines sont les plus spécialisées dans l'exploration, l'exploitation, la production et le traitement de l'or.
Dans le cas d'un développement de l'industrie aurifère dans cette immense région désertique de Tindouf, c'est toute la région du sud-ouest qui connaîtra un essor économique et social. Ce qui va permettre à cette partie du Sahara de se désenclaver et de moderniser son réseau de transport terrestre archaïque dans la mesure où la ville de Tindouf est distante de 8 00 km de Béchar. Néanmoins, la disponibilité des moyens de transport adéquats des métaux précieux sont primordiaux pour la valorisation des sites dans la mesure où les gisements d'or de Gara Djebilet se trouvent à 130 km de Tindouf (près de la frontière algéro-mauritanienne), à 300 km des côtes atlantiques et à 1.600 km des côtes de la mer Méditerranée.
En outre, ces régions renferment également d'autres minerais (phosphore, arsenic, fer…) évalués à plus de 1,7 milliards de tonne.
Rappelons que plusieurs études ont été menées par la Sonarem (recherche minière) dans les années passées en coopération avec des entreprises suédoises, françaises américaines et allemandes. En 2009, la mine d'Amessmessa a connu une augmentation de production de l'ordre de 40 % en assurant un volume d'extraction de 1,16 tonne d'or en générant 34 millions de dollars de recettes, contre 12,6 millions de dollars en 2008. D'ici à 2013, l'ENOR envisage d'investir 70 millions de dollars en comptant sur la reprise d'activité de la mine d'or de Tirek. L'once d'or vaut actuellement 900 dollars sur le marché international perdant 320 dollars en quelques mois. A. A.
Cependant, les réserves d'or, de pétrole et de gaz de Gara Djebilet et de Mecheri situées dans la région de Tindouf (sud-ouest algérien) sont également importantes, selon des études réalisées récemment par Sonatrach et des groupes pétroliers étrangers. En effet, selon des estimations chiffrées, les gisements de Gara Djebilet pourraient renfermer plus de 750 millions de tonnes de fer.
L'une des actions prioritaires à mener par les autorités compétentes de Tindouf consiste, à présent, à enclencher des opérations de localisation précise des mines d'or après avoir prospecté positivement le sous-sol révélant d'importantes quantités aurifères, notamment dans les sites découverts de ‘'Blad Madani'', ‘'Akilate Hedilal'' et''Chenachene''.
Avec l'accord paraphé entre l'ENOR et l'AGENOR en février 2009, la coopération entre ces deux entreprises de l'or pourrait connaître un essor, non seulement dans la distribution et la commercialisation du précieux métal jaune, mais également dans l'accélération de la prospection et la production de cette matière devenue de plus en plus chère sur le marché national et international.
En effet, dans l'optique de développer ses capacités d'affinage de l'or et de la transformation industrielle de ce métal jaune, l'AGENOR a donc conclu un contrat avec l'ENOR devant permettre à cette dernière de vendre à l'AGENOR une partie appréciable de sa production aurifère à l'état brut.
Selon la direction des mines de Tindouf, un opérateur étranger a obtenu un acte d'exploitation pour l'extraction de l'or, de la part du ministère de l'Energie et des mines. De son côté, Sonatrach entamera les travaux d'exploitation du métal jaune. Rappelons que les firmes canadiennes et les entreprises sud-africaines sont les plus spécialisées dans l'exploration, l'exploitation, la production et le traitement de l'or.
Dans le cas d'un développement de l'industrie aurifère dans cette immense région désertique de Tindouf, c'est toute la région du sud-ouest qui connaîtra un essor économique et social. Ce qui va permettre à cette partie du Sahara de se désenclaver et de moderniser son réseau de transport terrestre archaïque dans la mesure où la ville de Tindouf est distante de 8 00 km de Béchar. Néanmoins, la disponibilité des moyens de transport adéquats des métaux précieux sont primordiaux pour la valorisation des sites dans la mesure où les gisements d'or de Gara Djebilet se trouvent à 130 km de Tindouf (près de la frontière algéro-mauritanienne), à 300 km des côtes atlantiques et à 1.600 km des côtes de la mer Méditerranée.
En outre, ces régions renferment également d'autres minerais (phosphore, arsenic, fer…) évalués à plus de 1,7 milliards de tonne.
Rappelons que plusieurs études ont été menées par la Sonarem (recherche minière) dans les années passées en coopération avec des entreprises suédoises, françaises américaines et allemandes. En 2009, la mine d'Amessmessa a connu une augmentation de production de l'ordre de 40 % en assurant un volume d'extraction de 1,16 tonne d'or en générant 34 millions de dollars de recettes, contre 12,6 millions de dollars en 2008. D'ici à 2013, l'ENOR envisage d'investir 70 millions de dollars en comptant sur la reprise d'activité de la mine d'or de Tirek. L'once d'or vaut actuellement 900 dollars sur le marché international perdant 320 dollars en quelques mois. A. A.


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