La chambre d'accusation du tribunal d'Alger après deux reports s'est enfin prononcée, dimanche, sur la demande du procureur de la République concernant le placement sous contrôle judiciaire des six prévenus. Les accusés dans ce qu'il est convenu d'appeler «Affaire Sonatrach», sont à présent fixés sur leur sort. La chambre d'accusation a ainsi confirmé, la mise sous contrôle judiciaire du P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane, de son vice-président, Chawki Rahal, de Mustapha Hassani, directeur de la division forage, de Abdelaziz Abdelwahab, directeur des activités centrales et de M. Cheikh, cadre au niveau de la direction «amont exploration et production». Les avocats des prévenus contestaient la décision de les garder sous contrôle judiciaire, notamment pour des raisons liées à la santé, notamment dans le cas du P-dg Mohamed Meziane. La chambre d'accusation ne les a pas suivi dans cette voie et a rejeté leur demande. Par contre deux autres prévenus, Messaoud Yahia, directeur de division et Aït Laoucine, chef du département commercial, ont été remis en liberté, mais sont toujours poursuivis dans l'affaire. De son côté, le parquet général a requis le mandat de dépôt contre tous les prévenus, estimant que les charges retenues contre les accusés sont trop graves et trop lourdes. Selon la défense, ces décisions de la chambre d'accusation sont «raisonnables» et «équitables» à l'égard des prévenus et elle a exprimé sa satisfaction du fait qu'il a été «fait une bonne application de la loi». A en croire certaines sources, l'enquête judiciaire se poursuit. Les auditions ont concerné d'autres cadres de la compagnie, entendus en tant que témoins, sur de nombreux dossiers. Ce qui laisse supposer que de nouveaux rebondissements sont attendus dans les jours à venir. L'ampleur du scandale Sonatrach découlant des marchés de gré à gré est énorme et les montants n'ont pas été révélés. En tout état de cause cette affaire, de par ses rebondissements, son impact et l'implication de nombreuses personnes dépassera sans nul doute l'affaire Khalifa. S. B. La chambre d'accusation du tribunal d'Alger après deux reports s'est enfin prononcée, dimanche, sur la demande du procureur de la République concernant le placement sous contrôle judiciaire des six prévenus. Les accusés dans ce qu'il est convenu d'appeler «Affaire Sonatrach», sont à présent fixés sur leur sort. La chambre d'accusation a ainsi confirmé, la mise sous contrôle judiciaire du P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane, de son vice-président, Chawki Rahal, de Mustapha Hassani, directeur de la division forage, de Abdelaziz Abdelwahab, directeur des activités centrales et de M. Cheikh, cadre au niveau de la direction «amont exploration et production». Les avocats des prévenus contestaient la décision de les garder sous contrôle judiciaire, notamment pour des raisons liées à la santé, notamment dans le cas du P-dg Mohamed Meziane. La chambre d'accusation ne les a pas suivi dans cette voie et a rejeté leur demande. Par contre deux autres prévenus, Messaoud Yahia, directeur de division et Aït Laoucine, chef du département commercial, ont été remis en liberté, mais sont toujours poursuivis dans l'affaire. De son côté, le parquet général a requis le mandat de dépôt contre tous les prévenus, estimant que les charges retenues contre les accusés sont trop graves et trop lourdes. Selon la défense, ces décisions de la chambre d'accusation sont «raisonnables» et «équitables» à l'égard des prévenus et elle a exprimé sa satisfaction du fait qu'il a été «fait une bonne application de la loi». A en croire certaines sources, l'enquête judiciaire se poursuit. Les auditions ont concerné d'autres cadres de la compagnie, entendus en tant que témoins, sur de nombreux dossiers. Ce qui laisse supposer que de nouveaux rebondissements sont attendus dans les jours à venir. L'ampleur du scandale Sonatrach découlant des marchés de gré à gré est énorme et les montants n'ont pas été révélés. En tout état de cause cette affaire, de par ses rebondissements, son impact et l'implication de nombreuses personnes dépassera sans nul doute l'affaire Khalifa. S. B.