L'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef) ainsi que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont décidé de maintenir leur mouvement de grève, prévu conjointement à partir d'aujourd'hui. L'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef) ainsi que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont décidé de maintenir leur mouvement de grève, prévu conjointement à partir d'aujourd'hui. Un mouvement de protestation national d'une semaine reconductible et qui risque de paralyser l'ensemble des établissements scolaires. Ainsi, malgré les toutes récentes augmentations sur les salaires des enseignants qui ont atteint, rappelons-le, 10 mille DA, les deux principaux syndicats du secteur de l'éducation affichent toujours leur insatisfaction quant à la prise en charge de leurs revendications, jugée «incomplète». Ils dénoncent, en effet, la banalisation des dossiers des œuvres sociales et de la médecine du travail qui figurent dans la plateforme de leurs revendications, de même que le flou qui entoure les indemnités et autres primes. «Les responsables du ministère de tutelle nous ont promis de prendre en charge toutes nos revendications, mais l'on constate qu'il n'y a que le dossier du régime indemnitaire qui a été finalisé à moitié. On dénonce fortement cet état de faits», a déclaré, hier à Alger, le président de l'Unpef, Sadek Dziri, lors d'un point de presse, animé conjointement avec le président du Cnapest, Laarbi Nouar. Selon ces syndicalistes, le dossier du régime indemnitaire a été traité de façon opaque, puisque la revalorisation a été faite sur la base d'une ancienne prime, à savoir la prime de rendement. Pour eux, ces augmentations ne sont que le fruit de l'actualisation de cette ancienne prime. «Les responsables devaient respecter notre accord sur la promulgation de quatre nouvelle primes, mais rien n'a été fait malheureusement. Ces augmentations dont tout le monde parle ne sont que l'actualisation de nos anciennes primes, sans plus», ont-ils déploré. En outre, ils ont dénoncé la médiatisation des montants exacts des salaires du personnel de l'Education nationale. «Ils n'avait pas besoin de tout dévoiler», ont-il déploré. Il est utile de rappeler que la revalorisation du régime indemnitaire pour les travailleurs de l'éducation, représentant 50% de la Fonction publique, et sera mise en application dès le mois de mars prochain. Les rappels des mois de janvier et février de cette année 2010, découlant de l'effet rétroactif, seront également versés au mois de mars. Quant aux rappels portant sur l'effet rétroactif de l'année 2008, ils seront, en revanche, versés au mois de mai prochain. D'un autre côté et évoquant les autres points soulevés, tel le dossier des œuvres sociales, M.Dziri a regretté l'absence de volonté politique d'annuler la décision arbitraire numéro 158/94 concernant la gestion des œuvres sociales. Il a affirmé qu'un complot touche ce dossier. «Certains syndicalistes tiennent au statu quo des œuvres sociales», affirment-ils, tout en réclamant une administration indépendante pour sa gestion. Pour ce qui est du dossier de la médecine de travail, le représentant de l'Unpef a réclamé la prise en charge sanitaire des personnels de l'éducation. A.B. Un mouvement de protestation national d'une semaine reconductible et qui risque de paralyser l'ensemble des établissements scolaires. Ainsi, malgré les toutes récentes augmentations sur les salaires des enseignants qui ont atteint, rappelons-le, 10 mille DA, les deux principaux syndicats du secteur de l'éducation affichent toujours leur insatisfaction quant à la prise en charge de leurs revendications, jugée «incomplète». Ils dénoncent, en effet, la banalisation des dossiers des œuvres sociales et de la médecine du travail qui figurent dans la plateforme de leurs revendications, de même que le flou qui entoure les indemnités et autres primes. «Les responsables du ministère de tutelle nous ont promis de prendre en charge toutes nos revendications, mais l'on constate qu'il n'y a que le dossier du régime indemnitaire qui a été finalisé à moitié. On dénonce fortement cet état de faits», a déclaré, hier à Alger, le président de l'Unpef, Sadek Dziri, lors d'un point de presse, animé conjointement avec le président du Cnapest, Laarbi Nouar. Selon ces syndicalistes, le dossier du régime indemnitaire a été traité de façon opaque, puisque la revalorisation a été faite sur la base d'une ancienne prime, à savoir la prime de rendement. Pour eux, ces augmentations ne sont que le fruit de l'actualisation de cette ancienne prime. «Les responsables devaient respecter notre accord sur la promulgation de quatre nouvelle primes, mais rien n'a été fait malheureusement. Ces augmentations dont tout le monde parle ne sont que l'actualisation de nos anciennes primes, sans plus», ont-ils déploré. En outre, ils ont dénoncé la médiatisation des montants exacts des salaires du personnel de l'Education nationale. «Ils n'avait pas besoin de tout dévoiler», ont-il déploré. Il est utile de rappeler que la revalorisation du régime indemnitaire pour les travailleurs de l'éducation, représentant 50% de la Fonction publique, et sera mise en application dès le mois de mars prochain. Les rappels des mois de janvier et février de cette année 2010, découlant de l'effet rétroactif, seront également versés au mois de mars. Quant aux rappels portant sur l'effet rétroactif de l'année 2008, ils seront, en revanche, versés au mois de mai prochain. D'un autre côté et évoquant les autres points soulevés, tel le dossier des œuvres sociales, M.Dziri a regretté l'absence de volonté politique d'annuler la décision arbitraire numéro 158/94 concernant la gestion des œuvres sociales. Il a affirmé qu'un complot touche ce dossier. «Certains syndicalistes tiennent au statu quo des œuvres sociales», affirment-ils, tout en réclamant une administration indépendante pour sa gestion. Pour ce qui est du dossier de la médecine de travail, le représentant de l'Unpef a réclamé la prise en charge sanitaire des personnels de l'éducation. A.B.