Les incertitudes sur la consommation pétrolière mondiale et le renforcement du dollar devraient freiner la progression des prix du pétrole, selon le rapport mensuel du cabinet Center for Global Energy Studies (CGES). "Le temps froid ne devrait pas persister au-delà de la fin du trimestre en cours et la demande pétrolière dans l'OCDE ne donne pas de signe de vigueur", estime le cabinet CGES. Outre les incertitudes sur la demande, le cabinet fondé par l'ancien ministre du Pétrole saoudien cheikh Ahmed Zaki Yamani s'inquiète du renforcement du dollar contre l'euro, qui "pourrait commencer à faire pression sur les prix du pétrole", remontés lundi à 80 dollars le pétrole. Ses experts craignent aussi que "l'équilibre de l'offre et la demande ne pèse sur les prix du pétrole". "L'offre des producteurs non-Opep et la production de liquides pétrolifères extraits avec le gaz et d'autres liquides de l'Opep devraient progresser de presqu'un million de barils par jour (mb/j) en 2010, ce qui devrait presque absorber la hausse de la demande", soulignent-ils. Le pétrole extrait en même temps que le gaz produit par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne sont pas soumis aux quotas de production de l'organisation. "Dans cet environnement, le CGES trouve que les estimations les plus haussières d'un pétrole dépassant 80 ou même 90 dollars cette année, faites par certaines banques d'investissement, sont peu fondées", selon toujours le rapport. R. E. Les incertitudes sur la consommation pétrolière mondiale et le renforcement du dollar devraient freiner la progression des prix du pétrole, selon le rapport mensuel du cabinet Center for Global Energy Studies (CGES). "Le temps froid ne devrait pas persister au-delà de la fin du trimestre en cours et la demande pétrolière dans l'OCDE ne donne pas de signe de vigueur", estime le cabinet CGES. Outre les incertitudes sur la demande, le cabinet fondé par l'ancien ministre du Pétrole saoudien cheikh Ahmed Zaki Yamani s'inquiète du renforcement du dollar contre l'euro, qui "pourrait commencer à faire pression sur les prix du pétrole", remontés lundi à 80 dollars le pétrole. Ses experts craignent aussi que "l'équilibre de l'offre et la demande ne pèse sur les prix du pétrole". "L'offre des producteurs non-Opep et la production de liquides pétrolifères extraits avec le gaz et d'autres liquides de l'Opep devraient progresser de presqu'un million de barils par jour (mb/j) en 2010, ce qui devrait presque absorber la hausse de la demande", soulignent-ils. Le pétrole extrait en même temps que le gaz produit par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne sont pas soumis aux quotas de production de l'organisation. "Dans cet environnement, le CGES trouve que les estimations les plus haussières d'un pétrole dépassant 80 ou même 90 dollars cette année, faites par certaines banques d'investissement, sont peu fondées", selon toujours le rapport. R. E.