Les éditions Images Plurielles (France) se proposent de réhabiliter la mémoire des victimes du massacre de mai 1945 en Algérie en enquêtant sur les lieux. Elles viennent de lancer un appel à souscription à un ouvrage de photographies du photographe Abed Abidat devant paraître en mai 2010 sur le massacre commis par l'armée coloniale en Algérie le 8 mai 1945. «À Sétif et dans d'autres villes du Constantinois, dans l'est de l'Algérie une manifestation populaire pacifique tourne au drame. Durement réprimée, la population comptera des dizaines de milliers de morts», lit-on dans l'appel. Le silence sur cette page de l'histoire mêlant Algériens, colons, armée française doit être levé avant que les derniers témoins de la tragédie aient disparu. L'ouvrage de format 26 x 26 cm comportera 144 pages 72 photos en noir et blanc avec un traitement en trichromie il est réalisé avec la participation de Jean-Louis Planche. Abed Abidat a à son actif l'album Chibanis, chibanias. Abidat Abed travaille la mémoire sur négatif, en argentique. Les générations de l'immigration algérienne, entre 1940 et 1965, ne parlent pas de leur passé : «Elles veulent l'oublier». Alors Abidat fige en noir et blanc ce (ou ceux) dont on ne parle pas. Les éditions Images Plurielles (France) se proposent de réhabiliter la mémoire des victimes du massacre de mai 1945 en Algérie en enquêtant sur les lieux. Elles viennent de lancer un appel à souscription à un ouvrage de photographies du photographe Abed Abidat devant paraître en mai 2010 sur le massacre commis par l'armée coloniale en Algérie le 8 mai 1945. «À Sétif et dans d'autres villes du Constantinois, dans l'est de l'Algérie une manifestation populaire pacifique tourne au drame. Durement réprimée, la population comptera des dizaines de milliers de morts», lit-on dans l'appel. Le silence sur cette page de l'histoire mêlant Algériens, colons, armée française doit être levé avant que les derniers témoins de la tragédie aient disparu. L'ouvrage de format 26 x 26 cm comportera 144 pages 72 photos en noir et blanc avec un traitement en trichromie il est réalisé avec la participation de Jean-Louis Planche. Abed Abidat a à son actif l'album Chibanis, chibanias. Abidat Abed travaille la mémoire sur négatif, en argentique. Les générations de l'immigration algérienne, entre 1940 et 1965, ne parlent pas de leur passé : «Elles veulent l'oublier». Alors Abidat fige en noir et blanc ce (ou ceux) dont on ne parle pas.