La grève de l'éducation, initiée par deux syndicat de poids dans le secteur, en l'occurrence, l'Union nationale du personnel de l'enseignement et de la formation (UNPEF) et le Conseil national des professeurs de l'enseignements secondaire et technique (Cnapest) a été largement suivie à l'échelle nationale, dans son deuxième jour. La grève de l'éducation, initiée par deux syndicat de poids dans le secteur, en l'occurrence, l'Union nationale du personnel de l'enseignement et de la formation (UNPEF) et le Conseil national des professeurs de l'enseignements secondaire et technique (Cnapest) a été largement suivie à l'échelle nationale, dans son deuxième jour. Les porte-parole desdits syndicats ont avancé, jeudi, un taux de suivi de la grève estimé entre 89 à 90 %. Un chiffre qui a été, par contre, aussitôt contredit par les responsables du ministère de l'Education. Ces derniers ont affirmé qu'il n'y a eu qu'un faible suivi de la protestion, indiquant une timide estimation ne dépassant pas les 11%. La guerre des chiffres a ainsi propulsé l'opinion publique dans la confusion. En effet, alors que la majorité des établissements scolaires de la capitale ont affiché le slogan de grève, c'est la confusion pour ce qui est des écoles de l'intérieur du pays. A Constantine, le débrayage a semblé s'essouffler, selon la Direction de l'éducation locale. Le nombre d'enseignants continuant à observer ce mouvement de grève a nettement baissé, ajoute la même source, précisant que le taux de suivi, qui était mercredi de 25 %, s'est affiché jeudi à 11,10%. En revanche, le représentant local du Cnapest, a soutenu que l'adhésion à la contestation n'a pas connu de recul, bien au contraire, puisque le taux de suivi demeure stable avec 85% du personnel en grève. A Tizi-Ouzou, l'administration a estimé le taux de suivi de l'appel à la grève à environ 74% dans le cycle secondaire. Et, contrairement, les syndicats avancent un taux de suivi moyen tournant autour de 90%, tous établissements et corps de fonction confondus. Même constat à Oran où le mouvement a été suivi à 20%, répartis entre le primaire (14,64%), le Moyen (30,69%) et le secondaire (16,24%). Ces taux sont loin de ceux avancés par les représentants des syndicats qui parlent d'une moyenne de 65 à 70 % de suivi. Quant aux régions du Sud, le mot d'ordre a été diversement suivi d'un palier à un autre à Ouargla. Le cycle primaire a été particulièrement affecté avec un taux de suivi de 78,62%, selon la Direction de l'éducation, tandis que les représentants des syndicats parlent d'un taux variant de 92 à 97% pour l'ensemble des paliers. Ceci dit, quel que soit le taux de suivi, cette protestation influe sur le calendrier pédagogique du secteur de l'Education nationale, particulièrement, pour les classes d'examens. Outre le retard engendré lors de la grève de 21 jours en novembre dernier, il est pratiquement impossible de rattraper les cours perdus à nouveau avec cette nouvelle grève. Les élèves ont, d'ailleurs, contesté ce retour à la protestation à quelques mois seulement des examens de fin d'année, à savoir, la sixième, le BEM et le bac. Pour rappel, les enseignants des trois cycles, secondaire, moyen et primaire, ont poursuivi leur mouvement de grève d'une semaine reconductible, en signe de protestation contre le manque de transparence dans le traitement du dossier du régime indemnitaire. Malgré les récentes augmentations de leurs salaires, les syndicats dénoncent, en outre, la banalisation des autres dossiers réclamés dans la plate-forme de revendication, notamment, le dossier des œuvres sociales et celui de la médecine du travail. A.B. Les porte-parole desdits syndicats ont avancé, jeudi, un taux de suivi de la grève estimé entre 89 à 90 %. Un chiffre qui a été, par contre, aussitôt contredit par les responsables du ministère de l'Education. Ces derniers ont affirmé qu'il n'y a eu qu'un faible suivi de la protestion, indiquant une timide estimation ne dépassant pas les 11%. La guerre des chiffres a ainsi propulsé l'opinion publique dans la confusion. En effet, alors que la majorité des établissements scolaires de la capitale ont affiché le slogan de grève, c'est la confusion pour ce qui est des écoles de l'intérieur du pays. A Constantine, le débrayage a semblé s'essouffler, selon la Direction de l'éducation locale. Le nombre d'enseignants continuant à observer ce mouvement de grève a nettement baissé, ajoute la même source, précisant que le taux de suivi, qui était mercredi de 25 %, s'est affiché jeudi à 11,10%. En revanche, le représentant local du Cnapest, a soutenu que l'adhésion à la contestation n'a pas connu de recul, bien au contraire, puisque le taux de suivi demeure stable avec 85% du personnel en grève. A Tizi-Ouzou, l'administration a estimé le taux de suivi de l'appel à la grève à environ 74% dans le cycle secondaire. Et, contrairement, les syndicats avancent un taux de suivi moyen tournant autour de 90%, tous établissements et corps de fonction confondus. Même constat à Oran où le mouvement a été suivi à 20%, répartis entre le primaire (14,64%), le Moyen (30,69%) et le secondaire (16,24%). Ces taux sont loin de ceux avancés par les représentants des syndicats qui parlent d'une moyenne de 65 à 70 % de suivi. Quant aux régions du Sud, le mot d'ordre a été diversement suivi d'un palier à un autre à Ouargla. Le cycle primaire a été particulièrement affecté avec un taux de suivi de 78,62%, selon la Direction de l'éducation, tandis que les représentants des syndicats parlent d'un taux variant de 92 à 97% pour l'ensemble des paliers. Ceci dit, quel que soit le taux de suivi, cette protestation influe sur le calendrier pédagogique du secteur de l'Education nationale, particulièrement, pour les classes d'examens. Outre le retard engendré lors de la grève de 21 jours en novembre dernier, il est pratiquement impossible de rattraper les cours perdus à nouveau avec cette nouvelle grève. Les élèves ont, d'ailleurs, contesté ce retour à la protestation à quelques mois seulement des examens de fin d'année, à savoir, la sixième, le BEM et le bac. Pour rappel, les enseignants des trois cycles, secondaire, moyen et primaire, ont poursuivi leur mouvement de grève d'une semaine reconductible, en signe de protestation contre le manque de transparence dans le traitement du dossier du régime indemnitaire. Malgré les récentes augmentations de leurs salaires, les syndicats dénoncent, en outre, la banalisation des autres dossiers réclamés dans la plate-forme de revendication, notamment, le dossier des œuvres sociales et celui de la médecine du travail. A.B.