Le groupe des pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a décidé d'appeler les institutions internationalesà assumer leurs responsabilités face à Israël pour l'amener à renoncer à inscrire à son patrimoine deux lieux sacrés musulmans de Cisjordanie occupée, a annoncé jeudi l'ambassadeur de Syrie à l'Onu, Bachar Jaafari. Le groupe des pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a décidé d'appeler les institutions internationalesà assumer leurs responsabilités face à Israël pour l'amener à renoncer à inscrire à son patrimoine deux lieux sacrés musulmans de Cisjordanie occupée, a annoncé jeudi l'ambassadeur de Syrie à l'Onu, Bachar Jaafari. L' Organisation a ainsi décidé d'appeler toutes les institutions compétentes, telles que l'Onu, le Conseil des droits de l'homme, l'Unesco et le Quartette (pour le Proche-Orient), ainsi que les pays dépositaires de la Convention de Genève, à "prendre les mesures nécessaires pour contraindre Israël à revenir sur sa décision" qu'elle considère "nulle et non avenue" M. Jaafri a indiqué le groupe des pays membres de l'OCI avait "condamné" la décision d'Israël, la qualifiant d'"agressive, provocatrice et irresponsable". Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclenché une vague de protestations dans le monde arabe et musulman en annonçant dimanche son projet d'inscrire les Mosquées du prophète Ibrahim El Khalil à Hebron et de Bilel Ben Robah à Beethlem au "patrimoine archéologique" d'Israël et déjà sources de tensions politico-religieuses. Le site qui abrite les Mosqués d'Ibrahim a été divisé en deux parties, l'une pour les fidèles musulmans et l'autre pour les pèlerins juifs, depuis le massacre de 29 croyants palestiniens dans une salle de prière par un colon israélien en 1994. Bilel ben Robah constitue une enclave israélienne dans cette ville autonome palestinienne. Des affrontements sporadiques, qui n'ont pas fait de blessé, ont lieu à Hébron depuis. La ville est déjà le théâtre de tensions permanentes entre Palestiniens et Israéliens en raison de la présence de quelque 600 colons au coeur de la cité tandis que 6.500 autres habitent l'implantation de Kyriat Arba voisine. Les réactions à cette décision qui s'inscrit en droite ligne de la volonté permanente d'Israel de s'approprier et judaiser le patrimoine palestinien, ne se sont pas fait attendre. Mardi de Bruxelles ou il était en visite, le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié de "provocation" cette décision israélienne d'inscrire au patrimoine d'Israël deux sites religieux musulmans en Cisjordanie occupée. Les Européens "savent qu'une telle provocation ne peut pas contribuer de manière positive à la poursuite du processus de paix", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement européen Jerzy Buzek, ajoutant que "l'Union européenne comprend la nature réelle de cette provocation israélienne". "Cela peut déboucher sur une guerre religieuse", avait-il également averti plus tôt lors d'une intervention devant le Sénat belge. Le comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui s'est réuni mardi à Ramallah a décidé de porter plainte au Conseil de sécurité des Nations unies et à l'Unesco afin d'expliquer les conséquences et les dangers de cette nouvelle manœuvre du gouvernement israélien. "Nous avons également décidé de soulever cette question devant le onseil de sécurité pour prendre des mesures concrètes afin d'empêcher Israël d'annexer le patrimoine et l'histoire de Palestine", a déclaré Ahmad Majdalani, membre de ce comité exécutif. Le Hamas a appelé de son coté les Palestiniens de Cisjordanie occupée à "se soulever" pour défendre ces lieux saints. Le mouvement libanais Hezbollah a dénoncé "l'arrogance et le mépris d'Israël, estimant qu'il s'agissait "une fois encore d'une agression contre les lieux saints musulmans et d'une attaque contre la dignité d'1,5 milliard de musulmans dans le monde". Il appelle de ce fait les nations arabes et islamiques à s'unir contre cette occupation. La communauté internationale a réagi de son côté. Alors que le coordinateur de l'Onu pour le processus de paix, Robert Serry, s'est dit "préoccupé", le porte-parole du département d'Etat américain, Philip Crowley, a mis en garde contre "des actions provocatrices qui sapent les efforts pour reprendre les négociations pour mettre un terme au conflit", au Proche-Orient. L'Egypte et la Jordanie, les deux pays arabes de la région à avoir signé un traité de paix avec Israël, ont également émis des protestations même. De son côté, la presse israélienne tout en arrogeant à Israël le droit de s'approprier le patrimoine de la Palestine, a accusé hier Benjamin Netanyahu de jouer avec le feu, trois des principaux journaux d'Israël lui reprochant d'avoir cédé encore une fois à des pressions, en l'occurrence à celles de l'extrême droite et du lobby des colons. Pour Haaretz, M. Netanyahu s'avère un "maître pyromane" qui risque une fois de plus de mettre le feu aux poudres, après avoir déjà provoqué en 1996 "des heurts sanglants en ouvrant un tunnel" antique le long de l'Esplanade des mosquées, sous la vieille ville de Jérusalem, travaux critiqués et dénoncés par la communauté internationale. N. S. L' Organisation a ainsi décidé d'appeler toutes les institutions compétentes, telles que l'Onu, le Conseil des droits de l'homme, l'Unesco et le Quartette (pour le Proche-Orient), ainsi que les pays dépositaires de la Convention de Genève, à "prendre les mesures nécessaires pour contraindre Israël à revenir sur sa décision" qu'elle considère "nulle et non avenue" M. Jaafri a indiqué le groupe des pays membres de l'OCI avait "condamné" la décision d'Israël, la qualifiant d'"agressive, provocatrice et irresponsable". Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclenché une vague de protestations dans le monde arabe et musulman en annonçant dimanche son projet d'inscrire les Mosquées du prophète Ibrahim El Khalil à Hebron et de Bilel Ben Robah à Beethlem au "patrimoine archéologique" d'Israël et déjà sources de tensions politico-religieuses. Le site qui abrite les Mosqués d'Ibrahim a été divisé en deux parties, l'une pour les fidèles musulmans et l'autre pour les pèlerins juifs, depuis le massacre de 29 croyants palestiniens dans une salle de prière par un colon israélien en 1994. Bilel ben Robah constitue une enclave israélienne dans cette ville autonome palestinienne. Des affrontements sporadiques, qui n'ont pas fait de blessé, ont lieu à Hébron depuis. La ville est déjà le théâtre de tensions permanentes entre Palestiniens et Israéliens en raison de la présence de quelque 600 colons au coeur de la cité tandis que 6.500 autres habitent l'implantation de Kyriat Arba voisine. Les réactions à cette décision qui s'inscrit en droite ligne de la volonté permanente d'Israel de s'approprier et judaiser le patrimoine palestinien, ne se sont pas fait attendre. Mardi de Bruxelles ou il était en visite, le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié de "provocation" cette décision israélienne d'inscrire au patrimoine d'Israël deux sites religieux musulmans en Cisjordanie occupée. Les Européens "savent qu'une telle provocation ne peut pas contribuer de manière positive à la poursuite du processus de paix", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement européen Jerzy Buzek, ajoutant que "l'Union européenne comprend la nature réelle de cette provocation israélienne". "Cela peut déboucher sur une guerre religieuse", avait-il également averti plus tôt lors d'une intervention devant le Sénat belge. Le comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui s'est réuni mardi à Ramallah a décidé de porter plainte au Conseil de sécurité des Nations unies et à l'Unesco afin d'expliquer les conséquences et les dangers de cette nouvelle manœuvre du gouvernement israélien. "Nous avons également décidé de soulever cette question devant le onseil de sécurité pour prendre des mesures concrètes afin d'empêcher Israël d'annexer le patrimoine et l'histoire de Palestine", a déclaré Ahmad Majdalani, membre de ce comité exécutif. Le Hamas a appelé de son coté les Palestiniens de Cisjordanie occupée à "se soulever" pour défendre ces lieux saints. Le mouvement libanais Hezbollah a dénoncé "l'arrogance et le mépris d'Israël, estimant qu'il s'agissait "une fois encore d'une agression contre les lieux saints musulmans et d'une attaque contre la dignité d'1,5 milliard de musulmans dans le monde". Il appelle de ce fait les nations arabes et islamiques à s'unir contre cette occupation. La communauté internationale a réagi de son côté. Alors que le coordinateur de l'Onu pour le processus de paix, Robert Serry, s'est dit "préoccupé", le porte-parole du département d'Etat américain, Philip Crowley, a mis en garde contre "des actions provocatrices qui sapent les efforts pour reprendre les négociations pour mettre un terme au conflit", au Proche-Orient. L'Egypte et la Jordanie, les deux pays arabes de la région à avoir signé un traité de paix avec Israël, ont également émis des protestations même. De son côté, la presse israélienne tout en arrogeant à Israël le droit de s'approprier le patrimoine de la Palestine, a accusé hier Benjamin Netanyahu de jouer avec le feu, trois des principaux journaux d'Israël lui reprochant d'avoir cédé encore une fois à des pressions, en l'occurrence à celles de l'extrême droite et du lobby des colons. Pour Haaretz, M. Netanyahu s'avère un "maître pyromane" qui risque une fois de plus de mettre le feu aux poudres, après avoir déjà provoqué en 1996 "des heurts sanglants en ouvrant un tunnel" antique le long de l'Esplanade des mosquées, sous la vieille ville de Jérusalem, travaux critiqués et dénoncés par la communauté internationale. N. S.