En dépit de son arrêt immédiat ordonné par la justice, la grève de l'éducation continue. En dépit de son arrêt immédiat ordonné par la justice, la grève de l'éducation continue. Les deux syndicats autonomes, en grève illimitée depuis une semaine, en l‘occurrence l‘Unpef et le Cnapest, ont appelé hier l‘ensemble des enseignants à plus de mobilisation afin de poursuivre leur mouvement de protestation la semaine prochaine, et ce, en l‘absence d‘une copie officielle de la décision du 1er mars émanant de la justice. En effet, devant la persistance de la grève et son massif suivi au niveau national, le ministère de tutelle a saisi la justice. Cette dernière a appelé les enseignants grévistes à rejoindre leurs postes de travail à partir d‘hier, dans le but de préserver l‘intérêt des élèves. Un délai qui n‘a pas été respecté puisque le débrayage a bel et bien continué, hier encore, dans les établissements scolaires à l‘échelle nationale. Et pour cause, les syndicalistes affirment ne pas avoir reçu un quelconque ordre judiciaire jusqu‘à l‘heure actuelle. «Notre mouvement de grève continue tant que n‘avons rien reçu d‘officiel. On a appris la décision de la justice par le biais de la presse», a affirmé le porte-parole de l‘Unpef, Sadek Dziri, joint hier par le Midi Libre. Ce dernier a toutefois souligné que la protestation sera bel est bien gelée dans le cas ou ladite décision venait à être confirmée. «Nous respecterons ce que nous ordonnera la justice, même si notre mouvement est légal», a-t-il affirmé. Le représentant de l‘Unpef a confirmé la présence d‘un huissier de justice lors de la prise de décision de la base syndicale pour une éventuelle grève. L‘action de protestation a été, poursuit-il, sanctionnée par un P-.V déposé dans les délais au niveau des instances concernées. De son côté, le président du Cnapest, Nouar Laârbi, a en revanche déploré le recours abusif à la justice par la tutelle, ce qui est loin d‘être, selon lui, la bonne solution. «On peut appliquer la loi et arrêter notre grève, mais on finira tôt ou tard, par rebondir vers une autre protestation tant que les problèmes persistentdans le secteur», a-t-il dit. Selon M. Dziri, c‘est la base syndicale qui a soutenue cette grève. Les travailleurs ont rejeté les augmentations brandies publiquement par le ministre, outre le non respect des engagements de la tutelle. De ce fait, le conseil national de l‘Unpef, poursuit-il, avait décidé l‘observation d‘une grève d‘une semaine reconductible tant qu‘il n‘y aura pas une prise en charge de l‘intégralité de leurs revendications. Ceci dit, les travailleurs de l‘Education nationale campent sur leur position. Outre la "ruse" observée pour les calculs de la grille des salaires, les protestataires dénoncent également la banalisation des dossiers des œuvres sociales et celui de la médecine du travail. Notre interlocuteur a insisté sur le retard observé pour l‘entrée en vigueur des deux dossiers en question, pourtant signés lors des travaux de la commission mixte. «On se demande quels sont les raisons qui empêchent l‘application des lois de la médecine du travail ainsi que celles des œuvres sociales puisque l‘essentiel a été fait lors de la commission. Pourquoi perdurent-ils dans l‘absence d‘une prise de décision ?», s‘est-il interrogé. S‘agissant des récentes augmentations, le porte-parole de l‘Unpef affirme qu‘il n‘y a pas eu de nouvelles indemnités, et que ces augmentations sont ssimplement la majoration des anciennes primes. Mais une chose est sûre, les élèves demeurent les premières victimes de ce conflit qui persiste entre les syndicats autonomes et leur tutelle. Outre le retard enregistré par la succession des grèves, l‘arrêt des programmes pédagogiques suscite la vive inquiétude des parents d‘élèves quant à l‘avenir scolaire de leurs enfants. A. B. Les deux syndicats autonomes, en grève illimitée depuis une semaine, en l‘occurrence l‘Unpef et le Cnapest, ont appelé hier l‘ensemble des enseignants à plus de mobilisation afin de poursuivre leur mouvement de protestation la semaine prochaine, et ce, en l‘absence d‘une copie officielle de la décision du 1er mars émanant de la justice. En effet, devant la persistance de la grève et son massif suivi au niveau national, le ministère de tutelle a saisi la justice. Cette dernière a appelé les enseignants grévistes à rejoindre leurs postes de travail à partir d‘hier, dans le but de préserver l‘intérêt des élèves. Un délai qui n‘a pas été respecté puisque le débrayage a bel et bien continué, hier encore, dans les établissements scolaires à l‘échelle nationale. Et pour cause, les syndicalistes affirment ne pas avoir reçu un quelconque ordre judiciaire jusqu‘à l‘heure actuelle. «Notre mouvement de grève continue tant que n‘avons rien reçu d‘officiel. On a appris la décision de la justice par le biais de la presse», a affirmé le porte-parole de l‘Unpef, Sadek Dziri, joint hier par le Midi Libre. Ce dernier a toutefois souligné que la protestation sera bel est bien gelée dans le cas ou ladite décision venait à être confirmée. «Nous respecterons ce que nous ordonnera la justice, même si notre mouvement est légal», a-t-il affirmé. Le représentant de l‘Unpef a confirmé la présence d‘un huissier de justice lors de la prise de décision de la base syndicale pour une éventuelle grève. L‘action de protestation a été, poursuit-il, sanctionnée par un P-.V déposé dans les délais au niveau des instances concernées. De son côté, le président du Cnapest, Nouar Laârbi, a en revanche déploré le recours abusif à la justice par la tutelle, ce qui est loin d‘être, selon lui, la bonne solution. «On peut appliquer la loi et arrêter notre grève, mais on finira tôt ou tard, par rebondir vers une autre protestation tant que les problèmes persistentdans le secteur», a-t-il dit. Selon M. Dziri, c‘est la base syndicale qui a soutenue cette grève. Les travailleurs ont rejeté les augmentations brandies publiquement par le ministre, outre le non respect des engagements de la tutelle. De ce fait, le conseil national de l‘Unpef, poursuit-il, avait décidé l‘observation d‘une grève d‘une semaine reconductible tant qu‘il n‘y aura pas une prise en charge de l‘intégralité de leurs revendications. Ceci dit, les travailleurs de l‘Education nationale campent sur leur position. Outre la "ruse" observée pour les calculs de la grille des salaires, les protestataires dénoncent également la banalisation des dossiers des œuvres sociales et celui de la médecine du travail. Notre interlocuteur a insisté sur le retard observé pour l‘entrée en vigueur des deux dossiers en question, pourtant signés lors des travaux de la commission mixte. «On se demande quels sont les raisons qui empêchent l‘application des lois de la médecine du travail ainsi que celles des œuvres sociales puisque l‘essentiel a été fait lors de la commission. Pourquoi perdurent-ils dans l‘absence d‘une prise de décision ?», s‘est-il interrogé. S‘agissant des récentes augmentations, le porte-parole de l‘Unpef affirme qu‘il n‘y a pas eu de nouvelles indemnités, et que ces augmentations sont ssimplement la majoration des anciennes primes. Mais une chose est sûre, les élèves demeurent les premières victimes de ce conflit qui persiste entre les syndicats autonomes et leur tutelle. Outre le retard enregistré par la succession des grèves, l‘arrêt des programmes pédagogiques suscite la vive inquiétude des parents d‘élèves quant à l‘avenir scolaire de leurs enfants. A. B.