Le secrétaire général de l'UGTA continue de désapprouver les mouvements de grève qui touchent plusieurs secteurs, notamment, ceux de l'éducation et la santé. Il a, dans ce cadre, indiqué que «le recours à la grève continue ne règle pas les problèmes, il complique davantage les choses». Abdelmadjid Sidi Said, qui s'exprimait ce jeudi lors de la tenue du troisième congrès de la Fédération nationale des travailleurs de la Poste et des TIC, a réitéré sa préférence pour le «dialogue et la concertation», considérant que c'est le meilleur moyen pour poser les problèmes de les régler. Le patron de la centrale syndicale, qui n'a pas cité les syndicats autonomes, a multiplié les sorties médiatiques ces derniers jours où à chaque fois, il ne manque pas de décocher des fléchettes à l'endroit de ces syndicats. Mettant en exergue «la cohésion et la solidarité» qui doivent prévaloir dans les rangs des travailleurs et estimant que «la force du mouvement syndical réside dans l'unité et la cohésion de ses militants», le secrétaire général de l'UGTA dira que l'action syndicale se doit d'être «un fondement essentiel pour la réalisation de la stabilité du pays». Les représentants de syndicats autonomes, qui revendiquent la fin du monopole de l'UGTA sur la gestion des œuvres sociales des travailleurs, ont sévèrement critiqué les récents propos de Sidi Said. Par ailleurs, ce troisième congrès des postiers, qui a vu la présence de 300 délégués, a reconduit Mohamed Tchoulak au poste de secrétaire général de cette fédération. Dans son discours devant les congressistes Tchoulak a, après avoir mis l'accent sur «les conditions politico-économiques particulières, marquées par l'ouverture sur le monde et une rude concurrence», indiqué que la fédération a «rejeté toutes les manœuvres et contré toutes les tentatives visant la privatisation du secteur, jusqu'à la promulgation de textes de loi ayant permis la restructuration et la création d'Algérie Poste et d'Algérie Télécoms». Mohamed Tchoulak, qui dirige cette fédération depuis 1991, a soutenu que «l'union est le meilleur moyen pour protéger les entreprises du secteur et leur donner la place qui leur revient de droit, en vue d'assurer de meilleures prestations aux citoyens». Présent lors de ces assises, le ministre de la Poste et des TIC, a plaidé en faveur de la nécessité de «relever les défis et les enjeux imposés par les nombreux et importants chantiers entamés dans le cadre de la politique de développement national». Pour Hamid Bessalah, ainsi, les travailleurs du secteur « ont fait preuve d'un grand sens des responsabilités qui leur a permis d'assumer pleinement leurs missions et contribuer, avec force, à la réussite des reformes introduites depuis 2000. Il reconnaît dans ce sens que «grâce à ces reformes, nous avons constaté une importante évolution au niveau des institutions du secteur et des prestations dispensées». Il dira que les nouveaux défis consistent en «l'élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale d'édification de la société d'information et d'établissement d'une économie numérique». Et, dans cette perspective, il a annoncé : «nous aspirons à ce que la part de l'industrie des TIC atteigne les 5 % du produit intérieur brut (PIB) à l'horizon 2013». K. H. Le secrétaire général de l'UGTA continue de désapprouver les mouvements de grève qui touchent plusieurs secteurs, notamment, ceux de l'éducation et la santé. Il a, dans ce cadre, indiqué que «le recours à la grève continue ne règle pas les problèmes, il complique davantage les choses». Abdelmadjid Sidi Said, qui s'exprimait ce jeudi lors de la tenue du troisième congrès de la Fédération nationale des travailleurs de la Poste et des TIC, a réitéré sa préférence pour le «dialogue et la concertation», considérant que c'est le meilleur moyen pour poser les problèmes de les régler. Le patron de la centrale syndicale, qui n'a pas cité les syndicats autonomes, a multiplié les sorties médiatiques ces derniers jours où à chaque fois, il ne manque pas de décocher des fléchettes à l'endroit de ces syndicats. Mettant en exergue «la cohésion et la solidarité» qui doivent prévaloir dans les rangs des travailleurs et estimant que «la force du mouvement syndical réside dans l'unité et la cohésion de ses militants», le secrétaire général de l'UGTA dira que l'action syndicale se doit d'être «un fondement essentiel pour la réalisation de la stabilité du pays». Les représentants de syndicats autonomes, qui revendiquent la fin du monopole de l'UGTA sur la gestion des œuvres sociales des travailleurs, ont sévèrement critiqué les récents propos de Sidi Said. Par ailleurs, ce troisième congrès des postiers, qui a vu la présence de 300 délégués, a reconduit Mohamed Tchoulak au poste de secrétaire général de cette fédération. Dans son discours devant les congressistes Tchoulak a, après avoir mis l'accent sur «les conditions politico-économiques particulières, marquées par l'ouverture sur le monde et une rude concurrence», indiqué que la fédération a «rejeté toutes les manœuvres et contré toutes les tentatives visant la privatisation du secteur, jusqu'à la promulgation de textes de loi ayant permis la restructuration et la création d'Algérie Poste et d'Algérie Télécoms». Mohamed Tchoulak, qui dirige cette fédération depuis 1991, a soutenu que «l'union est le meilleur moyen pour protéger les entreprises du secteur et leur donner la place qui leur revient de droit, en vue d'assurer de meilleures prestations aux citoyens». Présent lors de ces assises, le ministre de la Poste et des TIC, a plaidé en faveur de la nécessité de «relever les défis et les enjeux imposés par les nombreux et importants chantiers entamés dans le cadre de la politique de développement national». Pour Hamid Bessalah, ainsi, les travailleurs du secteur « ont fait preuve d'un grand sens des responsabilités qui leur a permis d'assumer pleinement leurs missions et contribuer, avec force, à la réussite des reformes introduites depuis 2000. Il reconnaît dans ce sens que «grâce à ces reformes, nous avons constaté une importante évolution au niveau des institutions du secteur et des prestations dispensées». Il dira que les nouveaux défis consistent en «l'élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale d'édification de la société d'information et d'établissement d'une économie numérique». Et, dans cette perspective, il a annoncé : «nous aspirons à ce que la part de l'industrie des TIC atteigne les 5 % du produit intérieur brut (PIB) à l'horizon 2013». K. H.