Les accros aux MP3 sont trop rarement conscients des dangers liés à l'utilisation excessive de forts niveaux sonores. Les accros aux MP3 sont trop rarement conscients des dangers liés à l'utilisation excessive de forts niveaux sonores. Le boom des baladeurs nous en met plein les oreilles Des millions de baladeurs et de lecteurs MP3 ont été commercialisés dans le monde. La multiplication de ces produits exposerait les jeunes à des niveaux sonores de plus en plus élevés. Face à ce phénomène, la journée nationale de l'audition a choisi pour thème "Baladeurs numériques : quels risques pour l'audition ?". Cette nouvelle campagne sera cette fois plus particulièrement développée en direction des jeunes accros de musique amplifiée qui mettent en péril leur capital auditif. Et le risque n'est pas exceptionnel puisque près de 10 millions de jeunes risquent une perte partielle ou totale de l'ouïe. Ce chiffre est issu du rapport du Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux, commandé par l'Union européenne, qui concernerait des jeunes ayant écouté leur baladeur à plein volume plus d'une demi-heure par jour pendant cinq années. Alors que les 15-19 ans sont ceux qui ont les comportements les plus à risque (plus forte propension à écouter de la musique à un niveau jugé supérieur à la moyenne, notamment sur baladeur), ils sont très largement conscients des dangers encourus : 99 % des jeunes savent que la musique écoutée à trop forte puissance sur de longues durées, peut endommager leur audition. Un danger largement sous-estimé par les jeunes Pour juger de l'ampleur du phénomène, une enquête internationale- Ad'hoc Research réalisée sur un panel de 1.000 jeunes de 12 à 25 ans permet de mieux cerner les comportements à risque qui concernent une large population de jeunes souvent inconscients des dangers qu'ils encourent. Selon les résultats, le temps moyen d'écoute des jeunes est de 1h38 pour les 12-14 ans, 2h05 pour les 15-17 ans, et 1h25 pour les 18-25 ans. Un jeune sur cinq (un sur trois chez les 15-17 ans) s'en sert 2 à 3h par jour, et 10 % plus de 3h. Et l'impact immédiat est déjà connu par ces fans de musique : 40% des jeunes (63 % des 18-25 ans) ont déjà ressenti des acouphènes après écoute du baladeur - ou au sortir d'une discothèque. Pourtant une règlementation est déjà chargée de veiller au bon fonctionnement de nos oreilles, mais 3 jeunes sur 4 ne connaissent pas la réglementation sur le niveau sonore des baladeurs, qui ne doit pas dépasser 100 décibels. Moins ils sont âgés, moins ils la connaissent. Mais après avoir été informés, la majorité des jeunes sont prêts à modifier leur comportement, en réduisant le niveau sonore, en faisant des pauses ou en réduisant la durée d'écoute. Un petit rappel anatomique permet de mieux cerner les dangers encourus. Les cellules sensorielles de l'oreille interne sont en nombre restreint, et ne se renouvellent pas. Lorsque leur dégradation commence à l'adolescence, elle se poursuit et s'aggrave au cours de la vie sous l'effet d'autres facteurs : maladies, médicaments, vieillesse… Les traumatismes auditifs peuvent ainsi avoir des conséquences immédiates (acouphènes, hyperacousie qui peuvent disparaître en quelques heures - mais doivent nécessiter une consultation s'ils persistent) mais également à plus long terme, comme une presbyacousie précoce intervenant vers 40-50 ans au lieu de se présenter vers la soixantaine… S. H. In Doctissimo Le boom des baladeurs nous en met plein les oreilles Des millions de baladeurs et de lecteurs MP3 ont été commercialisés dans le monde. La multiplication de ces produits exposerait les jeunes à des niveaux sonores de plus en plus élevés. Face à ce phénomène, la journée nationale de l'audition a choisi pour thème "Baladeurs numériques : quels risques pour l'audition ?". Cette nouvelle campagne sera cette fois plus particulièrement développée en direction des jeunes accros de musique amplifiée qui mettent en péril leur capital auditif. Et le risque n'est pas exceptionnel puisque près de 10 millions de jeunes risquent une perte partielle ou totale de l'ouïe. Ce chiffre est issu du rapport du Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux, commandé par l'Union européenne, qui concernerait des jeunes ayant écouté leur baladeur à plein volume plus d'une demi-heure par jour pendant cinq années. Alors que les 15-19 ans sont ceux qui ont les comportements les plus à risque (plus forte propension à écouter de la musique à un niveau jugé supérieur à la moyenne, notamment sur baladeur), ils sont très largement conscients des dangers encourus : 99 % des jeunes savent que la musique écoutée à trop forte puissance sur de longues durées, peut endommager leur audition. Un danger largement sous-estimé par les jeunes Pour juger de l'ampleur du phénomène, une enquête internationale- Ad'hoc Research réalisée sur un panel de 1.000 jeunes de 12 à 25 ans permet de mieux cerner les comportements à risque qui concernent une large population de jeunes souvent inconscients des dangers qu'ils encourent. Selon les résultats, le temps moyen d'écoute des jeunes est de 1h38 pour les 12-14 ans, 2h05 pour les 15-17 ans, et 1h25 pour les 18-25 ans. Un jeune sur cinq (un sur trois chez les 15-17 ans) s'en sert 2 à 3h par jour, et 10 % plus de 3h. Et l'impact immédiat est déjà connu par ces fans de musique : 40% des jeunes (63 % des 18-25 ans) ont déjà ressenti des acouphènes après écoute du baladeur - ou au sortir d'une discothèque. Pourtant une règlementation est déjà chargée de veiller au bon fonctionnement de nos oreilles, mais 3 jeunes sur 4 ne connaissent pas la réglementation sur le niveau sonore des baladeurs, qui ne doit pas dépasser 100 décibels. Moins ils sont âgés, moins ils la connaissent. Mais après avoir été informés, la majorité des jeunes sont prêts à modifier leur comportement, en réduisant le niveau sonore, en faisant des pauses ou en réduisant la durée d'écoute. Un petit rappel anatomique permet de mieux cerner les dangers encourus. Les cellules sensorielles de l'oreille interne sont en nombre restreint, et ne se renouvellent pas. Lorsque leur dégradation commence à l'adolescence, elle se poursuit et s'aggrave au cours de la vie sous l'effet d'autres facteurs : maladies, médicaments, vieillesse… Les traumatismes auditifs peuvent ainsi avoir des conséquences immédiates (acouphènes, hyperacousie qui peuvent disparaître en quelques heures - mais doivent nécessiter une consultation s'ils persistent) mais également à plus long terme, comme une presbyacousie précoce intervenant vers 40-50 ans au lieu de se présenter vers la soixantaine… S. H. In Doctissimo