Le Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), sont sortis de la réunion de conciliation, tenue mercredi et jeudi derniers, avec des P-.V de «non-conciliation», signés avec le ministère de la Santé. Le Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), sont sortis de la réunion de conciliation, tenue mercredi et jeudi derniers, avec des P-.V de «non-conciliation», signés avec le ministère de la Santé. Outre l'absence d'avancée des négociations, les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, les Dr Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, ont dénoncé, hier à Alger, les menaces du ministre de la Santé, Saïd Barkat, qui exige d'eux de se soumettre sous peine de recourir à la répression. «Alors que rien de concret ne nous a été proposé, notamment, pour le dossier du statut particulier qui stagne, la tutelle nous demande de reprendre le travail, ce qui est inacceptable», ont-ils martelé, lors d'un point de presse. Démentant l'ouverture du dialogue par la tutelle, comme l'a affirmé le ministre de la Santé dans ses déclarations à la presse nationale, les deux représentants du personnel médical affirment que «même le dialogue que propose le ministre, lors des réunions de conciliation, est présent dans la forme, mais vide dans son contenu». Le président du Snpsp indique que l'Intersyndicale reproche au ministre d'avoir promulgué le statut particulier, en octobre dernier, sans leur accord. «On demande l'amendement de ce statut même si cela nécessite une décision politique. Que le ministre assume les bévues de son secteur», dira le Dr Merabet. Concernant le logement de fonction, figurant parmi les revendications des médecins, le président du Snpsp s'est dit étonné par les sorties médiatiques du ministre qui, selon le Dr Merbat, trompe l'opinion publique et le monte contre le praticien de la santé publique, en lui faisant croire qu'il demande plus qu'il n'en faut. «Les services du ministère nous ont affirmés, lors de la réunion de conciliation, que le logement de fonction ne doit même pas figurer dans nos revendications puisque c'est un droit acquis. Ils nous ont indiqué qu'attribuer des logements est une obligation pour le ministère qui doit satisfaire la carte sanitaire», a expliqué le Dr Yousfi. «Puisque c'est un droit, pourquoi nous en prive-t-on alors ?», s'est-il interrogé. Selon ce dernier, le ministère de la Santé n'a sollicité que récemment son homologue de l'habitat pour une éventuelle attribution de logements de fonction pour son personnel médical. D'un autre côté et concernant l'installation de la commission chargée d'étudier le dossier du régime indemnitaire, le Dr Yousfi explique que cette commission a été installée le 6 février dernier et qu'elle travaille depuis avec d'autres syndicats de la santé. «Nous avons refusé d'adhérer à cette commission où un simple cadre, qui n'est pas médecin, décide de notre avenir et de notre carrière. On n'arrive plus à leur faire confiance», a-t-il dit, précisant que l'expérience des syndicats de l'éducation est la preuve vivante des échecs de ce genre de commissions. Par ailleurs, tout en affirmant la continuité de la grève illimitée, avec un service minimum garantit, les syndicats ont interpellé, à l'occasion, le président de la République pour résoudre cette crise qui pénalise la santé publique et le malade. A. B. Outre l'absence d'avancée des négociations, les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, les Dr Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, ont dénoncé, hier à Alger, les menaces du ministre de la Santé, Saïd Barkat, qui exige d'eux de se soumettre sous peine de recourir à la répression. «Alors que rien de concret ne nous a été proposé, notamment, pour le dossier du statut particulier qui stagne, la tutelle nous demande de reprendre le travail, ce qui est inacceptable», ont-ils martelé, lors d'un point de presse. Démentant l'ouverture du dialogue par la tutelle, comme l'a affirmé le ministre de la Santé dans ses déclarations à la presse nationale, les deux représentants du personnel médical affirment que «même le dialogue que propose le ministre, lors des réunions de conciliation, est présent dans la forme, mais vide dans son contenu». Le président du Snpsp indique que l'Intersyndicale reproche au ministre d'avoir promulgué le statut particulier, en octobre dernier, sans leur accord. «On demande l'amendement de ce statut même si cela nécessite une décision politique. Que le ministre assume les bévues de son secteur», dira le Dr Merabet. Concernant le logement de fonction, figurant parmi les revendications des médecins, le président du Snpsp s'est dit étonné par les sorties médiatiques du ministre qui, selon le Dr Merbat, trompe l'opinion publique et le monte contre le praticien de la santé publique, en lui faisant croire qu'il demande plus qu'il n'en faut. «Les services du ministère nous ont affirmés, lors de la réunion de conciliation, que le logement de fonction ne doit même pas figurer dans nos revendications puisque c'est un droit acquis. Ils nous ont indiqué qu'attribuer des logements est une obligation pour le ministère qui doit satisfaire la carte sanitaire», a expliqué le Dr Yousfi. «Puisque c'est un droit, pourquoi nous en prive-t-on alors ?», s'est-il interrogé. Selon ce dernier, le ministère de la Santé n'a sollicité que récemment son homologue de l'habitat pour une éventuelle attribution de logements de fonction pour son personnel médical. D'un autre côté et concernant l'installation de la commission chargée d'étudier le dossier du régime indemnitaire, le Dr Yousfi explique que cette commission a été installée le 6 février dernier et qu'elle travaille depuis avec d'autres syndicats de la santé. «Nous avons refusé d'adhérer à cette commission où un simple cadre, qui n'est pas médecin, décide de notre avenir et de notre carrière. On n'arrive plus à leur faire confiance», a-t-il dit, précisant que l'expérience des syndicats de l'éducation est la preuve vivante des échecs de ce genre de commissions. Par ailleurs, tout en affirmant la continuité de la grève illimitée, avec un service minimum garantit, les syndicats ont interpellé, à l'occasion, le président de la République pour résoudre cette crise qui pénalise la santé publique et le malade. A. B.