Bouguerra Soltani a reçu un soutien de poids dans la polémique l'opposant à Louisa Hanoune, puisque Abdelaziz Belkhadem s'est lui aussi prononcé, au nom de son parti, contre l'abolition de la peine de mort. Bouguerra Soltani a reçu un soutien de poids dans la polémique l'opposant à Louisa Hanoune, puisque Abdelaziz Belkhadem s'est lui aussi prononcé, au nom de son parti, contre l'abolition de la peine de mort. La peine de mort suscite depuis des semaines une polémique de plus en plus grandissante. Il y a vraiment longtemps que la scène nationale n'a pas connu un débat contradictoire où partisans et opposants de l'abolition de la peine de mort auraient pu s'affronter à couteaux tirés. Les déclarations de Louisa Hanoune appelant à l'abolition de la peine de mort ont été mal perçues par Bouguerra Soltani qui a défendu bec et ongles le maintien de la peine de mort dans la législation algérienne puisque le Coran est clair sur ce chapitre. Le président du MSP et la secrétaire générale du PT ont alors porté leurs divergences dans les colonnes de la presse nationale. Et comme pour venir en aide à son partenaire au sein de l'alliance présidentielle, Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN, n'a pas manqué de mettre son grain de sel dans ce débat contradictoire. «Je suis pour l'abolition de la peine de mort» a martelé, il y a quelques jours, Louisa Hanoune qui a, depuis, longuement expliqué le bien fondé de cette position. Pour elle, en effet, cette pratique était antérieure aux religions monothéistes et c'est sans doute pourquoi elle s'est étonnée que l'on tente en Algérie de «réduire le débat à la Charia». Cette position a fait sortir de sa réserve le président du Haut conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane, qui a rappelé à la secrétaire générale du PT les préceptes de l'Islam sur la question. Mais si entre le président du HCI, qui est revenu hier sur cette question, lors d'un point de presse organisé en marge d'un colloque international sur «l'islam et les sciences rationnelles», et Louisa Hanoune, il n'y a pas eu vraiment une passe d'armes, ce n'est pas vraiment le cas entre la numéro un du PT et et Aboudjerra Soltani. «Il faut qu'elle soit exorcisée du Trotskysme» a indiqué le chef du MSP en réponse aux propos de la secrétaire général du PT qui l'a qualifié «d'ignorant». Bouguerra Soltani a reçu un soutien de poids dans la polémique l'opposant à Louisa Hanoune, puisque Abdelaziz Belkhadem s'est lui aussi prononcé, au nom de son parti, contre l'abolition de la peine de mort. Cette nouvelle polémique dans un débat qui revient cycliquement sur la scène, a été provoquée par les déclarations de Me Farouk Ksentini, le président de la Commission consultative de défense et de promotion des droits de l'Homme, qui passe pour être un farouche opposant à cette peine de mort qu'il n'hésite pas à qualifier de «barbare». Ces propos, tenus à partir de la Suisse où il prenait part à une conférence internationale sur le thème de la peine de mort, ont alors suscité une levée de boucliers des partisans du maintien de la peine de mort, notamment dans le camp des partis islamistes qui ont trouvé là une occasion inespérée pour rappeler qu'ils sont toujours «les gardiens du temple». Bouguerra Soltani a même proposé, mardi denier à partir de Mascara, que «le recours, en cas de nécessité, à un référendum pour que le citoyen puise donner son avis sur le principe de l'application de la peine capitale en Algérie». Cette question de l'abolition ou non de la peine de mort en Algérie, une peine qui n'est pas appliquée, cela dit, depuis 1993, continuera sans doute à créer la polémique alors que le gouvernement donne l'impression d'être absent de ce débat. Il faut dire que l'exécutif, qui a déjà émis un avis défavorable à une proposition de loi tendant à abolir la peine capitale présentée par le RCD, semble camper sur cette position. Et rien n'indique qu'il adoptera une autre position, à tout le moins, dans le moyen terme. K. H. La peine de mort suscite depuis des semaines une polémique de plus en plus grandissante. Il y a vraiment longtemps que la scène nationale n'a pas connu un débat contradictoire où partisans et opposants de l'abolition de la peine de mort auraient pu s'affronter à couteaux tirés. Les déclarations de Louisa Hanoune appelant à l'abolition de la peine de mort ont été mal perçues par Bouguerra Soltani qui a défendu bec et ongles le maintien de la peine de mort dans la législation algérienne puisque le Coran est clair sur ce chapitre. Le président du MSP et la secrétaire générale du PT ont alors porté leurs divergences dans les colonnes de la presse nationale. Et comme pour venir en aide à son partenaire au sein de l'alliance présidentielle, Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN, n'a pas manqué de mettre son grain de sel dans ce débat contradictoire. «Je suis pour l'abolition de la peine de mort» a martelé, il y a quelques jours, Louisa Hanoune qui a, depuis, longuement expliqué le bien fondé de cette position. Pour elle, en effet, cette pratique était antérieure aux religions monothéistes et c'est sans doute pourquoi elle s'est étonnée que l'on tente en Algérie de «réduire le débat à la Charia». Cette position a fait sortir de sa réserve le président du Haut conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane, qui a rappelé à la secrétaire générale du PT les préceptes de l'Islam sur la question. Mais si entre le président du HCI, qui est revenu hier sur cette question, lors d'un point de presse organisé en marge d'un colloque international sur «l'islam et les sciences rationnelles», et Louisa Hanoune, il n'y a pas eu vraiment une passe d'armes, ce n'est pas vraiment le cas entre la numéro un du PT et et Aboudjerra Soltani. «Il faut qu'elle soit exorcisée du Trotskysme» a indiqué le chef du MSP en réponse aux propos de la secrétaire général du PT qui l'a qualifié «d'ignorant». Bouguerra Soltani a reçu un soutien de poids dans la polémique l'opposant à Louisa Hanoune, puisque Abdelaziz Belkhadem s'est lui aussi prononcé, au nom de son parti, contre l'abolition de la peine de mort. Cette nouvelle polémique dans un débat qui revient cycliquement sur la scène, a été provoquée par les déclarations de Me Farouk Ksentini, le président de la Commission consultative de défense et de promotion des droits de l'Homme, qui passe pour être un farouche opposant à cette peine de mort qu'il n'hésite pas à qualifier de «barbare». Ces propos, tenus à partir de la Suisse où il prenait part à une conférence internationale sur le thème de la peine de mort, ont alors suscité une levée de boucliers des partisans du maintien de la peine de mort, notamment dans le camp des partis islamistes qui ont trouvé là une occasion inespérée pour rappeler qu'ils sont toujours «les gardiens du temple». Bouguerra Soltani a même proposé, mardi denier à partir de Mascara, que «le recours, en cas de nécessité, à un référendum pour que le citoyen puise donner son avis sur le principe de l'application de la peine capitale en Algérie». Cette question de l'abolition ou non de la peine de mort en Algérie, une peine qui n'est pas appliquée, cela dit, depuis 1993, continuera sans doute à créer la polémique alors que le gouvernement donne l'impression d'être absent de ce débat. Il faut dire que l'exécutif, qui a déjà émis un avis défavorable à une proposition de loi tendant à abolir la peine capitale présentée par le RCD, semble camper sur cette position. Et rien n'indique qu'il adoptera une autre position, à tout le moins, dans le moyen terme. K. H.