Apparemment, l'Etat est plus que jamais décidé à maintenir dans son giron la gestion des œuvres universitaires. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de a Recherche scientifique, l'a, une fois de plus, rappelé. «La privatisation des œuvres universitaires n'est pas inscrite à l'ordre du jour» a martelé Rachid Harraoubia , jeudi passé, du haut de la tribune du Conseil de la nation. Le ministre répondait ainsi à une question du sénateur Kamal Bounah qui l'interpellait sur "les innombrables lacunes qui persistent alors que des sommes faramineuses ont été consacrées aux œuvres universitaires". Harraoubia, qui n'est pas du tout d'accord avec le constat fait par le sénateur, a estimé que "les œuvres universitaires feront toujours partie des priorités du secteur" ajoutant que "les œuvres universitaires ont permis à de nombreux jeunes issus de milieux modestes de faire des études et de bénéficier de la bourse, de l'hébergement et de la restauration". Pour le ministre l'important redéploiement de l'office des œuvres universitaires, qui bénéficie d'une enveloppe financière sans cesse en hausse, a considérablement "permis durant les trois dernières années de corriger plusieurs dysfonctionnements qui existaient auparavant". Il citera à ce titre l'augmentation du nombre des cités universitaires. Ces structures, au nombre de 313 actuellemnt, hébergent ainsi 430 mille étudiants, ce qui représente le taux de 46% des étudiants inscrits dans les différentes universités du pays. L'étudiant, qui bénéficie de l'hébergement dans ces cités universitaires, débourse la somme de 400 DA par an. Il en est aussi de la restauration puisque un million trois cent mille repas sont servis quotidiennement aux étudiants qui ne payent que 1,20 DA le ticket du repas. Le transport n'est pas en reste et Haraoubia a révélé que 4.200 bus assurent le transport des étudiants qu'ils soient résidents ou non résidents dans les cités universitaires. Il n'a pas omis aussi de citer le transport ferroviaire qui, dans certaines régions, vient considérément soulager la pression sur le transport par bus. Et le ministre n'a pas manqué de rappeler au sénateur et à l'assistance que pour cette prestation l'étudiant ne paye que la modique somme de 150 DA par an. Harraoubia citera aussi l'augmentation de la bourse suite à la décision du président de la République et dira que 80% des étudiants inscrits bénéficient de la bourse. Par ailleurs 600 médecins généralistes sont affectés aux cités universitaires en vue d'assurer la couverture sanitaire des étudiants. Rachid Haraoubia a, en réponse à une question d'un autre sénateur, évoqué le système LMD (Licence, Master, Doctorat). Il considère que ce système a donné une meilleure lisibilité des diplômes nationaux tout en faisant un petit bilan après six ans de l'entrée en vigueur de ce système. Un système qui est déjà en vigueur dans pas moins de quarante-quatre universités et centres universitaires. Il a annoncé que treize type de formations sont dispensés grâce à ce système. Il a enfin révélé que deux mille licences et mille cents masters ont déjà été obtenus par les étudiants inscrits. A. S. Apparemment, l'Etat est plus que jamais décidé à maintenir dans son giron la gestion des œuvres universitaires. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de a Recherche scientifique, l'a, une fois de plus, rappelé. «La privatisation des œuvres universitaires n'est pas inscrite à l'ordre du jour» a martelé Rachid Harraoubia , jeudi passé, du haut de la tribune du Conseil de la nation. Le ministre répondait ainsi à une question du sénateur Kamal Bounah qui l'interpellait sur "les innombrables lacunes qui persistent alors que des sommes faramineuses ont été consacrées aux œuvres universitaires". Harraoubia, qui n'est pas du tout d'accord avec le constat fait par le sénateur, a estimé que "les œuvres universitaires feront toujours partie des priorités du secteur" ajoutant que "les œuvres universitaires ont permis à de nombreux jeunes issus de milieux modestes de faire des études et de bénéficier de la bourse, de l'hébergement et de la restauration". Pour le ministre l'important redéploiement de l'office des œuvres universitaires, qui bénéficie d'une enveloppe financière sans cesse en hausse, a considérablement "permis durant les trois dernières années de corriger plusieurs dysfonctionnements qui existaient auparavant". Il citera à ce titre l'augmentation du nombre des cités universitaires. Ces structures, au nombre de 313 actuellemnt, hébergent ainsi 430 mille étudiants, ce qui représente le taux de 46% des étudiants inscrits dans les différentes universités du pays. L'étudiant, qui bénéficie de l'hébergement dans ces cités universitaires, débourse la somme de 400 DA par an. Il en est aussi de la restauration puisque un million trois cent mille repas sont servis quotidiennement aux étudiants qui ne payent que 1,20 DA le ticket du repas. Le transport n'est pas en reste et Haraoubia a révélé que 4.200 bus assurent le transport des étudiants qu'ils soient résidents ou non résidents dans les cités universitaires. Il n'a pas omis aussi de citer le transport ferroviaire qui, dans certaines régions, vient considérément soulager la pression sur le transport par bus. Et le ministre n'a pas manqué de rappeler au sénateur et à l'assistance que pour cette prestation l'étudiant ne paye que la modique somme de 150 DA par an. Harraoubia citera aussi l'augmentation de la bourse suite à la décision du président de la République et dira que 80% des étudiants inscrits bénéficient de la bourse. Par ailleurs 600 médecins généralistes sont affectés aux cités universitaires en vue d'assurer la couverture sanitaire des étudiants. Rachid Haraoubia a, en réponse à une question d'un autre sénateur, évoqué le système LMD (Licence, Master, Doctorat). Il considère que ce système a donné une meilleure lisibilité des diplômes nationaux tout en faisant un petit bilan après six ans de l'entrée en vigueur de ce système. Un système qui est déjà en vigueur dans pas moins de quarante-quatre universités et centres universitaires. Il a annoncé que treize type de formations sont dispensés grâce à ce système. Il a enfin révélé que deux mille licences et mille cents masters ont déjà été obtenus par les étudiants inscrits. A. S.