«La position arabe est très claire : les négociations avec Israël dépendent du gel de la colonisation et en particulier de l'annulation de la décision israélienne de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est», a déclaré, hier, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, à l'issue d'une réunion à Syrte, des ministres arabes des Affaires étrangères tenue en prélude au sommet des chefs d'Etat et souverains de la Ligue arabe. Tel ne semble pas être le cas pour le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui a exhorté, à l'ouverture du sommet de la Ligue arabe «à soutenir les efforts des Etats-Unis pour engager des pourparlers indirects et des négociations directes» entre Palestiniens et Israéliens, estimant que de tels pourparlers «devraient aboutir à une solution avec Jérusalem comme capitale de deux Etats». Pour rappel, Israël avait donné, le 9 mars, son feu vert à un projet de construction de 1.600 logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est. L'annonce faite, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden, avait provoqué un tollé chez les Palestiniens et au sein de la communauté internationale. Cette colère n'a nullement empêché les autorités israéliennes de donner, mercredi dernier, leur feu vert à la construction de 20 nouveaux logements à Jérusalem-Est. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a encore assuré vendredi que la politique d'Israël concernant Jérusalem demeurerait inchangée. L'intransigeance des Israéliens ne semble pas préoccuper outre mesure le SG de l'Onu. «Mon message à vous, c'est que, quelles que soient nos préoccupations, il n'y a pas d'autre alternative à des négociations pour une solution de deux Etats, palestinien et israélien», a-t-il dit, rappelant que «l'objectif commun doit être de résoudre toutes les questions relatives au statut final dans les 24 mois». Pour Ban Ki-moon, qui a de nouveau condamné les projets de colonisation israélienne dans le secteur oriental de Jérusalem annexé par l'Etat hébreu après 1967, «l'activité de colonisation est illégale et doit cesser», indiquant que Jérusalem «devrait émerger des négociations en tant que capitale de deux Etats». «Tout le monde doit respecter la signification de Jérusalem», a-t-il encore ajouté. S. B. «La position arabe est très claire : les négociations avec Israël dépendent du gel de la colonisation et en particulier de l'annulation de la décision israélienne de construire 1.600 logements à Jérusalem-Est», a déclaré, hier, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, à l'issue d'une réunion à Syrte, des ministres arabes des Affaires étrangères tenue en prélude au sommet des chefs d'Etat et souverains de la Ligue arabe. Tel ne semble pas être le cas pour le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui a exhorté, à l'ouverture du sommet de la Ligue arabe «à soutenir les efforts des Etats-Unis pour engager des pourparlers indirects et des négociations directes» entre Palestiniens et Israéliens, estimant que de tels pourparlers «devraient aboutir à une solution avec Jérusalem comme capitale de deux Etats». Pour rappel, Israël avait donné, le 9 mars, son feu vert à un projet de construction de 1.600 logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est. L'annonce faite, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden, avait provoqué un tollé chez les Palestiniens et au sein de la communauté internationale. Cette colère n'a nullement empêché les autorités israéliennes de donner, mercredi dernier, leur feu vert à la construction de 20 nouveaux logements à Jérusalem-Est. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a encore assuré vendredi que la politique d'Israël concernant Jérusalem demeurerait inchangée. L'intransigeance des Israéliens ne semble pas préoccuper outre mesure le SG de l'Onu. «Mon message à vous, c'est que, quelles que soient nos préoccupations, il n'y a pas d'autre alternative à des négociations pour une solution de deux Etats, palestinien et israélien», a-t-il dit, rappelant que «l'objectif commun doit être de résoudre toutes les questions relatives au statut final dans les 24 mois». Pour Ban Ki-moon, qui a de nouveau condamné les projets de colonisation israélienne dans le secteur oriental de Jérusalem annexé par l'Etat hébreu après 1967, «l'activité de colonisation est illégale et doit cesser», indiquant que Jérusalem «devrait émerger des négociations en tant que capitale de deux Etats». «Tout le monde doit respecter la signification de Jérusalem», a-t-il encore ajouté. S. B.