La région d'Ath Zikki, grâce à son climat sec, ses montagnes enneigées et ses espaces dégagés, semble être tout indiquée pour la pratique des sports de montagne qui sont, faut-il le souligner, marginalisés chez nous, par méconnaissance, peut-être, mais surtout par le manque de prise en charge effective de cette discipline par les pouvoirs publics. La région d'Ath Zikki, grâce à son climat sec, ses montagnes enneigées et ses espaces dégagés, semble être tout indiquée pour la pratique des sports de montagne qui sont, faut-il le souligner, marginalisés chez nous, par méconnaissance, peut-être, mais surtout par le manque de prise en charge effective de cette discipline par les pouvoirs publics. Les potentialités énormes qui existent pour développer ce sport ne peuvent laisser indifférents surtout les investisseurs à la recherche d'un site qu'il ne trouveront nulle part ailleurs. Un site envoûtant et paradisiaque, où s'accommoderaient ski, escalade, spéléologie, randonnée, vélo de montagne et parapente. Les visiteurs amoureux de la nature et de la découverte qui s'aventurent dans cette partie de la Kabylie profonde, une fois arrivés à Ath Zikki, oublieront tous les aléas de la route qui y mène, car faut-il le souligner, elle se trouve dans un état lamentable sur un tronçon de plus de dix kilomètres. La position du village à mi-chemin entre Tizi-Ouzou et Béjaia fait d'Ath Zikki la plaque tournante de l'économie locale, puisque tous les échanges commerciaux qui s'effectuent entre ces deux grandes villes transitent inévitablement par cette commune qui regroupe en son sein huit localités. A la faveur des signes de rapprochement et de solidarité agissante qui lient l'ensemble des populations de la région, tous les problèmes de la cité sont réglés par les comités de villages qui veillent au grain et qui sont très bien organisés. Même les litiges et différends entre les individus sont soumis à la bonne discrétion de ces comités, dont les décisions sont acceptées par tout le monde. Cette tradition de gérer les conflits intra-muros tire son origine, selon un sage du village, des anciens habitants de la région qui, se trouvant loin des centres de décision, ont toujours réglé leur litige entre eux. Toujours selon la même personne, outre le chantre kabyle Lounès Matoub qui dans ses chansons, ce qui est rare chez lui, a loué les atouts de ce village, Ibn Khaldoun l'a également cité dans sa fameuse Mokadima (Les prolégomènes). Ressource naturelle par excellence, l'eau ne vient pas à manquer à Ath Zikki et les terres montagneuses, généralement peu généreuses ailleurs, sont cultivées d'une manière systématique et donnent des produits d'une excellente qualité. On ne peut quitter Ath Zikki sans rendre hommage au travail de volontariat des jeunes de cette région enclavée qui, sans moyen aucun, bravent tous les aléas de la nature pour rendre la vie paisible et agréable à leurs concitoyens. Les villageois ne demandent rien à l'Etat, sinon que de les considérer comme des Algériens à part entière qui aspirent à une vie meilleure et que leur cité bénéficie, au même titre que les autres localités de la wilaya, des conditions à la mesure de leur espoir et de leurs attentes. L'élargissement de la route et sa réfection, entre autres, sont une des priorités qui ne peuvent attendre encore longtemps. K. Z. Les potentialités énormes qui existent pour développer ce sport ne peuvent laisser indifférents surtout les investisseurs à la recherche d'un site qu'il ne trouveront nulle part ailleurs. Un site envoûtant et paradisiaque, où s'accommoderaient ski, escalade, spéléologie, randonnée, vélo de montagne et parapente. Les visiteurs amoureux de la nature et de la découverte qui s'aventurent dans cette partie de la Kabylie profonde, une fois arrivés à Ath Zikki, oublieront tous les aléas de la route qui y mène, car faut-il le souligner, elle se trouve dans un état lamentable sur un tronçon de plus de dix kilomètres. La position du village à mi-chemin entre Tizi-Ouzou et Béjaia fait d'Ath Zikki la plaque tournante de l'économie locale, puisque tous les échanges commerciaux qui s'effectuent entre ces deux grandes villes transitent inévitablement par cette commune qui regroupe en son sein huit localités. A la faveur des signes de rapprochement et de solidarité agissante qui lient l'ensemble des populations de la région, tous les problèmes de la cité sont réglés par les comités de villages qui veillent au grain et qui sont très bien organisés. Même les litiges et différends entre les individus sont soumis à la bonne discrétion de ces comités, dont les décisions sont acceptées par tout le monde. Cette tradition de gérer les conflits intra-muros tire son origine, selon un sage du village, des anciens habitants de la région qui, se trouvant loin des centres de décision, ont toujours réglé leur litige entre eux. Toujours selon la même personne, outre le chantre kabyle Lounès Matoub qui dans ses chansons, ce qui est rare chez lui, a loué les atouts de ce village, Ibn Khaldoun l'a également cité dans sa fameuse Mokadima (Les prolégomènes). Ressource naturelle par excellence, l'eau ne vient pas à manquer à Ath Zikki et les terres montagneuses, généralement peu généreuses ailleurs, sont cultivées d'une manière systématique et donnent des produits d'une excellente qualité. On ne peut quitter Ath Zikki sans rendre hommage au travail de volontariat des jeunes de cette région enclavée qui, sans moyen aucun, bravent tous les aléas de la nature pour rendre la vie paisible et agréable à leurs concitoyens. Les villageois ne demandent rien à l'Etat, sinon que de les considérer comme des Algériens à part entière qui aspirent à une vie meilleure et que leur cité bénéficie, au même titre que les autres localités de la wilaya, des conditions à la mesure de leur espoir et de leurs attentes. L'élargissement de la route et sa réfection, entre autres, sont une des priorités qui ne peuvent attendre encore longtemps. K. Z.