Les praticiens, généralistes et spécialistes de la santé publique, adhérents aux Snpsp et Snpssp, se sont donné rendez-vous, ce samedi, pour la tenue d'un rassemblement de protestation au niveau du CHU Mustapha-Bacha à Alger. Les praticiens, généralistes et spécialistes de la santé publique, adhérents aux Snpsp et Snpssp, se sont donné rendez-vous, ce samedi, pour la tenue d'un rassemblement de protestation au niveau du CHU Mustapha-Bacha à Alger. Alors que la grève illimitée a été bel et bien gelée après quatre mois de combat acharné, les blouses blanches ont décidé de maintenir certaines actions de contestation afin de réaffirmer leur attachement à leurs revendications socioprofessionnelles demeurant « sans solutions ». En effet, le personnel médical se réunira au cœur de l'hôpital pour dénoncer le mépris affiché par les pouvoirs publics quant à leur situation socioprofessionnelle inchangée. Ils comptent exprimer, à travers ce sit-in, leur mécontentement quant à la manière dont a été traitée leur protestation. Le ministère de la Santé avait, rappelons-le, saisi la justice pour déclarer l'illégalité du débrayage des médecins, et ce, après les avoir reçus dans son siège dans le cadre des réunions de conciliation, conformément à la réglementation en vigueur. La loi 90/02 des conflits de travail stipule que l'ouverture du dialogue entre le syndicat gréviste et sa tutelle ne se fera que dans le cadre d'une réunion de conciliation marquée par la présence des représentions du ministère du Travail et ceux du bureau de l'inspection du travail. C'est ce qui a été fait. En revanche, les six réunions de conciliation qui ont regroupé l'intersyndicale de la santé et la tutelle se sont achevées par une non-conciliation. Le dialogue engagé par les deux parties n'a pas évolué en matière de solutions. La persistance de la grève a contraint les pouvoirs publics à passer à l'acte pour paralyser ce mouvement social, brandissant des sanctions financières ou autre poursuites judiciaires. Les deux syndicats grévistes ont alors suspendus provisoirement leur protestation sans gain de cause. Alors qu'ils affirment que la décision a été prise en tenant compte de l'intérêt du malade, il faut dire que les médecins ont achevé leur débrayage par un échec. Cela dit, l'intersyndicale a saisi et déposé plainte au niveau des organisations internationales, outre la saisine de la ligue des droits de l'Homme, concernant les dépassements enregistrés au cours de leur mouvement de protestation, notamment l'entrave à l'activité syndicale et le droit à la grève. A ce propos, une éventuelle concertation entre les syndicats de la santé publique et ceux de l'éducation nationale est programmée, dans le but de défendre les droits et les libertés syndicales. « Notre mouvement n'est pas terminé. Nous pouvons revenir à la charge à tout moment », avaient affirmé les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement le docteur Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, lors de leur récent point de presse. Par ailleurs, l'ensemble des personnels médicaux adhérents aux deux syndicats a repris l'exercice au niveau des structures de santé publique, avec des brassards noirs au bras. Et ce, en guise de colère contre leur ministère de tutelle. Pour rappel, les blouses blanches réclamaient, via leur protestation, le statut particulier, l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire, l'octroi d'un quota de logements de fonction et l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de repos hebdomadaires. A. B. Alors que la grève illimitée a été bel et bien gelée après quatre mois de combat acharné, les blouses blanches ont décidé de maintenir certaines actions de contestation afin de réaffirmer leur attachement à leurs revendications socioprofessionnelles demeurant « sans solutions ». En effet, le personnel médical se réunira au cœur de l'hôpital pour dénoncer le mépris affiché par les pouvoirs publics quant à leur situation socioprofessionnelle inchangée. Ils comptent exprimer, à travers ce sit-in, leur mécontentement quant à la manière dont a été traitée leur protestation. Le ministère de la Santé avait, rappelons-le, saisi la justice pour déclarer l'illégalité du débrayage des médecins, et ce, après les avoir reçus dans son siège dans le cadre des réunions de conciliation, conformément à la réglementation en vigueur. La loi 90/02 des conflits de travail stipule que l'ouverture du dialogue entre le syndicat gréviste et sa tutelle ne se fera que dans le cadre d'une réunion de conciliation marquée par la présence des représentions du ministère du Travail et ceux du bureau de l'inspection du travail. C'est ce qui a été fait. En revanche, les six réunions de conciliation qui ont regroupé l'intersyndicale de la santé et la tutelle se sont achevées par une non-conciliation. Le dialogue engagé par les deux parties n'a pas évolué en matière de solutions. La persistance de la grève a contraint les pouvoirs publics à passer à l'acte pour paralyser ce mouvement social, brandissant des sanctions financières ou autre poursuites judiciaires. Les deux syndicats grévistes ont alors suspendus provisoirement leur protestation sans gain de cause. Alors qu'ils affirment que la décision a été prise en tenant compte de l'intérêt du malade, il faut dire que les médecins ont achevé leur débrayage par un échec. Cela dit, l'intersyndicale a saisi et déposé plainte au niveau des organisations internationales, outre la saisine de la ligue des droits de l'Homme, concernant les dépassements enregistrés au cours de leur mouvement de protestation, notamment l'entrave à l'activité syndicale et le droit à la grève. A ce propos, une éventuelle concertation entre les syndicats de la santé publique et ceux de l'éducation nationale est programmée, dans le but de défendre les droits et les libertés syndicales. « Notre mouvement n'est pas terminé. Nous pouvons revenir à la charge à tout moment », avaient affirmé les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement le docteur Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, lors de leur récent point de presse. Par ailleurs, l'ensemble des personnels médicaux adhérents aux deux syndicats a repris l'exercice au niveau des structures de santé publique, avec des brassards noirs au bras. Et ce, en guise de colère contre leur ministère de tutelle. Pour rappel, les blouses blanches réclamaient, via leur protestation, le statut particulier, l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire, l'octroi d'un quota de logements de fonction et l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de repos hebdomadaires. A. B.