Depuis les années 1970, l'équipe des Pays-Bas est considérée comme une formation solide, regorgeant de talents individuels. A chaque grand tournoi, la sélection oranje compte parmi les favoris, pourtant, elle n'a réussi à s'emparer que d'un seul titre majeur, l'UEFA EURO 1988 organisé en R.F.A. Néanmoins, lors des éditions 1974 et 1978 de la Coupe du Monde de la FIFA, les Néerlandais ne se sont inclinés qu'en finale, face à l'Allemagne et à l'Argentine. Aujourd'hui, l'équipe entraînée par Bert van Marwijk se prépare à faire une nouvelle tentative et espère aller jusqu'au bout du grand rendez-vous du ballon rond programmé l'été prochain. Wesley Sneijder jouera sans doute un grand rôle dans le parcours de la sélection néerlandaise. Le milieu de terrain de l'Inter Milan a débuté sa carrière professionnelle sous le maillot de l'Ajax Amsterdam, avant de rejoindre le Real Madrid, où il a évolué jusqu'à l'été 2009. Avec son club actuel, il s'apprête à disputer les quarts de finale de la Ligue des champions de l'UEFA. Avant le match aller de demain contre le CSKA Moscou, le joueur a accordé une interview exclusive. Au micro de FIFA.com, il évoque la situation de l'Inter Milan, l'entraîneur José Mourinho, ainsi que ses ambitions en club et au niveau international. Wesley Sneijder, cela fait maintenant quelques mois que vous êtes à Milan. La vie dans la métropole italienne vous plaît-elle ? C'est un très bel endroit. J'aime beaucoup vivre ici. J'apprécie les innombrables restaurants et boutiques de la ville. De plus, les Milanais sont des gens très sympathiques. L'Inter Milan occupe actuellement le haut du classement de Serie A. Qu'est-ce qui pourrait encore vous empêcher de remporter le championnat ? Pour être honnête, je pense que seules des suspensions et des blessures pourraient nous faire obstacle. A part ça, je ne vois pas ce qui pourrait nous empêcher de nous emparer du scudetto. Votre club est leader du championnat d'Italie, mais où se situe-t-il sur la scène européenne ? Notre équipe figure parmi les six meilleures en Europe. Je n'ai aucun doute là-dessus. Etes-vous satisfait de vos prestations personnelles, cette saison ? Je me sens très en forme et dans un état d'esprit solide. Je me suis rapidement adapté à Milan et je pense que j'ai établi un bon lien avec mes partenaires. Mais bien sûr, je peux encore m'améliorer. Pouvez-vous nous expliquer ce qui rend votre entraîneur José Mourinho si particulier ? Travailler avec José Mourinho, c'est quelque chose de spécial. Il aime ses joueurs et il est très professionnel. Mais ce sont ses méthodes qui font de lui un technicien à part. Il est rigoureux et méticuleux, ce qui le pousse à effectuer un travail en profondeur avec chacun de ses joueurs. Avec lui, le moindre petit détail a son importance. Vous avez fait vos débuts en tant que professionnel dès l'âge de 19 ans, à l'Ajax Amsterdam. Que représente ce club pour vous ? Pour moi, l'Ajax a été une grande école de football. Dans ce club, on a cru en moi dès le début et on m'a offert la possibilité de devenir le footballeur que je suis aujourd'hui. En 2007, vous avez quitté l'Ajax pour le Real Madrid. Avec le recul, quel regard portez-vous sur la période que vous avez passée dans la capitale espagnole ? Mon transfert au Real Madrid était pour moi un rêve devenu réalité. Ma première saison en Espagne a été formidable, mais l'année suivante, j'ai été confronté à plusieurs blessures, si bien que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Parlons maintenant de l'équipe des Pays-Bas. Faire partie de la sélection oranje depuis maintenant sept ans, qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Je suis très heureux à chaque fois que je porte le maillot de l'équipe nationale. C'est un grand honneur pour moi de jouer pour mon pays. Je suis aussi content de retrouver les autres internationaux, car nous ne nous voyons vraiment pas souvent. Que pensez-vous de votre rôle au sein de l'équipe de Bert van Marwijk ? J'aime évoluer derrière les attaquants. Mais l'essentiel, c'est que nous tâchions tous de contribuer au succès de l'équipe. Les Pays-Bas se sont qualifiés sans difficulté pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010 et comptent une fois de plus parmi les favoris. Comment se fait-il que depuis l'EURO 1988, votre pays n'ait plus décroché un seul titre ? Il est vraiment difficile de fournir une réponse à cette question. Si nous avions trouvé la raison, je suis sûr que nous aurions gagné d'autres titres... Selon toute vraisemblance, vous disputerez l'été prochain votre quatrième grand tournoi. Quelles sont vos attentes envers vous-même et envers l'équipe nationale ? Je pense que nous irons au-delà de la phase de groupes. Ensuite, nous verrons au fur et à mesure. Il faut aussi un peu de chance pour tirer son épingle du jeu lors de compétitions de ce niveau. Quant à moi, j'espère que je serai un élément-clé de l'équipe. En tout cas, notre objectif est clair: nous voulons devenir champions du monde ! Durant la phase de groupes, vous vous mesurerez au Danemark, au Japon et au Cameroun. Quel regard portez-vous sur vos adversaires ? Nous avons hérité d'un groupe très difficile. Toutes ces équipes ont des styles de jeu différents. Mais nous connaîtrons très bien tous nos adversaires, ce qui sera un avantage pour nous. Vous dites que vous voulez devenir champion du monde. Selon vous, quels seront vos principaux concurrents dans la lutte pour le titre ? Je pense bien sûr aux grands noms du football mondial. L'Espagne, championne d'Europe, le Brésil, l'Allemagne, l'Italie, tenante du titre, l'Argentine et l'Angleterre figurent en tête de ma liste. Pour conclure, qu'attendez-vous de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, de manière générale ? Je m'attends à découvrir un pays magnifique et des stades grandioses et j'espère que les supporters de notre pays viendront nombreux pour nous soutenir. In.FIFA.com Depuis les années 1970, l'équipe des Pays-Bas est considérée comme une formation solide, regorgeant de talents individuels. A chaque grand tournoi, la sélection oranje compte parmi les favoris, pourtant, elle n'a réussi à s'emparer que d'un seul titre majeur, l'UEFA EURO 1988 organisé en R.F.A. Néanmoins, lors des éditions 1974 et 1978 de la Coupe du Monde de la FIFA, les Néerlandais ne se sont inclinés qu'en finale, face à l'Allemagne et à l'Argentine. Aujourd'hui, l'équipe entraînée par Bert van Marwijk se prépare à faire une nouvelle tentative et espère aller jusqu'au bout du grand rendez-vous du ballon rond programmé l'été prochain. Wesley Sneijder jouera sans doute un grand rôle dans le parcours de la sélection néerlandaise. Le milieu de terrain de l'Inter Milan a débuté sa carrière professionnelle sous le maillot de l'Ajax Amsterdam, avant de rejoindre le Real Madrid, où il a évolué jusqu'à l'été 2009. Avec son club actuel, il s'apprête à disputer les quarts de finale de la Ligue des champions de l'UEFA. Avant le match aller de demain contre le CSKA Moscou, le joueur a accordé une interview exclusive. Au micro de FIFA.com, il évoque la situation de l'Inter Milan, l'entraîneur José Mourinho, ainsi que ses ambitions en club et au niveau international. Wesley Sneijder, cela fait maintenant quelques mois que vous êtes à Milan. La vie dans la métropole italienne vous plaît-elle ? C'est un très bel endroit. J'aime beaucoup vivre ici. J'apprécie les innombrables restaurants et boutiques de la ville. De plus, les Milanais sont des gens très sympathiques. L'Inter Milan occupe actuellement le haut du classement de Serie A. Qu'est-ce qui pourrait encore vous empêcher de remporter le championnat ? Pour être honnête, je pense que seules des suspensions et des blessures pourraient nous faire obstacle. A part ça, je ne vois pas ce qui pourrait nous empêcher de nous emparer du scudetto. Votre club est leader du championnat d'Italie, mais où se situe-t-il sur la scène européenne ? Notre équipe figure parmi les six meilleures en Europe. Je n'ai aucun doute là-dessus. Etes-vous satisfait de vos prestations personnelles, cette saison ? Je me sens très en forme et dans un état d'esprit solide. Je me suis rapidement adapté à Milan et je pense que j'ai établi un bon lien avec mes partenaires. Mais bien sûr, je peux encore m'améliorer. Pouvez-vous nous expliquer ce qui rend votre entraîneur José Mourinho si particulier ? Travailler avec José Mourinho, c'est quelque chose de spécial. Il aime ses joueurs et il est très professionnel. Mais ce sont ses méthodes qui font de lui un technicien à part. Il est rigoureux et méticuleux, ce qui le pousse à effectuer un travail en profondeur avec chacun de ses joueurs. Avec lui, le moindre petit détail a son importance. Vous avez fait vos débuts en tant que professionnel dès l'âge de 19 ans, à l'Ajax Amsterdam. Que représente ce club pour vous ? Pour moi, l'Ajax a été une grande école de football. Dans ce club, on a cru en moi dès le début et on m'a offert la possibilité de devenir le footballeur que je suis aujourd'hui. En 2007, vous avez quitté l'Ajax pour le Real Madrid. Avec le recul, quel regard portez-vous sur la période que vous avez passée dans la capitale espagnole ? Mon transfert au Real Madrid était pour moi un rêve devenu réalité. Ma première saison en Espagne a été formidable, mais l'année suivante, j'ai été confronté à plusieurs blessures, si bien que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Parlons maintenant de l'équipe des Pays-Bas. Faire partie de la sélection oranje depuis maintenant sept ans, qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Je suis très heureux à chaque fois que je porte le maillot de l'équipe nationale. C'est un grand honneur pour moi de jouer pour mon pays. Je suis aussi content de retrouver les autres internationaux, car nous ne nous voyons vraiment pas souvent. Que pensez-vous de votre rôle au sein de l'équipe de Bert van Marwijk ? J'aime évoluer derrière les attaquants. Mais l'essentiel, c'est que nous tâchions tous de contribuer au succès de l'équipe. Les Pays-Bas se sont qualifiés sans difficulté pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010 et comptent une fois de plus parmi les favoris. Comment se fait-il que depuis l'EURO 1988, votre pays n'ait plus décroché un seul titre ? Il est vraiment difficile de fournir une réponse à cette question. Si nous avions trouvé la raison, je suis sûr que nous aurions gagné d'autres titres... Selon toute vraisemblance, vous disputerez l'été prochain votre quatrième grand tournoi. Quelles sont vos attentes envers vous-même et envers l'équipe nationale ? Je pense que nous irons au-delà de la phase de groupes. Ensuite, nous verrons au fur et à mesure. Il faut aussi un peu de chance pour tirer son épingle du jeu lors de compétitions de ce niveau. Quant à moi, j'espère que je serai un élément-clé de l'équipe. En tout cas, notre objectif est clair: nous voulons devenir champions du monde ! Durant la phase de groupes, vous vous mesurerez au Danemark, au Japon et au Cameroun. Quel regard portez-vous sur vos adversaires ? Nous avons hérité d'un groupe très difficile. Toutes ces équipes ont des styles de jeu différents. Mais nous connaîtrons très bien tous nos adversaires, ce qui sera un avantage pour nous. Vous dites que vous voulez devenir champion du monde. Selon vous, quels seront vos principaux concurrents dans la lutte pour le titre ? Je pense bien sûr aux grands noms du football mondial. L'Espagne, championne d'Europe, le Brésil, l'Allemagne, l'Italie, tenante du titre, l'Argentine et l'Angleterre figurent en tête de ma liste. Pour conclure, qu'attendez-vous de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, de manière générale ? Je m'attends à découvrir un pays magnifique et des stades grandioses et j'espère que les supporters de notre pays viendront nombreux pour nous soutenir. In.FIFA.com