Dans un message adressé au président du Conseil de sécurité, le délégué permanent du Japon aux Nations unies, Yokyo Takaso, le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a émis le vœu de voir le Conseil de sécurité démontrer l'attachement des Nations unies à leurs engagements donnés au peuple sahraoui par l'organisation d'un référendum pour l'autodétermination promis au peuple sahraoui depuis près de 20 ans. Dans un message adressé au président du Conseil de sécurité, le délégué permanent du Japon aux Nations unies, Yokyo Takaso, le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a émis le vœu de voir le Conseil de sécurité démontrer l'attachement des Nations unies à leurs engagements donnés au peuple sahraoui par l'organisation d'un référendum pour l'autodétermination promis au peuple sahraoui depuis près de 20 ans. Le président sahraoui qui a placé, selon l'Agence de presse sahraouie, «la situation des droits de l'Homme» parmi ses priorités pour les discussions sur les développements de la cause sahraouie, prévues pour ce mois d'avril, a évoqué la détérioration de la situation des droits de l'Homme au sein des territoires sahraouis occupés, y compris celle des détenus politiques sahraouis en grève de la faim, exposés au danger de mort dans les prisons marocaines. Rappelant, dans ce contexte, que le Front Polisario a déjà informé la présidence du Conseil de sécurité, le 16 novembre dernier, de l'arrestation de sept détenus sahraouis militants des droits de l'Homme à Casablanca le 8 octobre 2009, à leur retour d'une visite dans les camps des réfugiés sahraouis. Pour Mohamed Abdelaziz, le contrôle et la protection des droits de l'Homme sont une «condition essentielle» dans toute solution politique consacrant le principe d'autodétermination du peuple sahraoui, ajoutant que le référendum au Sahara occidental ne saurait être «libre et transparent sans le respect des libertés d'expression et de mouvement». Mohamed Abdelaziz, qui a rappelé que Ban Ki-moon avait souligné dans son dernier rapport sur l'évolution de la situation au Sahara occidental, que les Nations unies "veillent à la préservation des droits de l'Homme à travers l'ensemble de leurs missions partout dans le monde", note toutefois "ces efforts sont vains au Sahara occidental car la Minurso ne dispose pas d'un mécanisme précis lui permettant de contrôler les droits de l'Homme". Le président sahraoui a, par ailleurs, passé en revue les recommandations du rapport établi par le bureau du Haut Commissariat des droits de l'Homme de l'Onu qui a insisté sur l'impératif de suivre de près la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental et dans les camps des réfugiés sahraouis, fait remarquer que les derniers développements survenus au Sahara occidental «dénotent encore une fois l'échec cuisant du Conseil de sécurité à appliquer l'autodétermination du peuple sahraoui conformément à ses résolutions» et à trouver «un mécanisme fort de contrôle des droits de l'Homme au Sahara occidental», soulignant que «l'élargissement du mandat de la Minurso permettra à l'Onu de mettre en place des mécanismes de contrôle du territoire et des camps des réfugiés sahraouis et d'évaluation de la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental». S. B. Le président sahraoui qui a placé, selon l'Agence de presse sahraouie, «la situation des droits de l'Homme» parmi ses priorités pour les discussions sur les développements de la cause sahraouie, prévues pour ce mois d'avril, a évoqué la détérioration de la situation des droits de l'Homme au sein des territoires sahraouis occupés, y compris celle des détenus politiques sahraouis en grève de la faim, exposés au danger de mort dans les prisons marocaines. Rappelant, dans ce contexte, que le Front Polisario a déjà informé la présidence du Conseil de sécurité, le 16 novembre dernier, de l'arrestation de sept détenus sahraouis militants des droits de l'Homme à Casablanca le 8 octobre 2009, à leur retour d'une visite dans les camps des réfugiés sahraouis. Pour Mohamed Abdelaziz, le contrôle et la protection des droits de l'Homme sont une «condition essentielle» dans toute solution politique consacrant le principe d'autodétermination du peuple sahraoui, ajoutant que le référendum au Sahara occidental ne saurait être «libre et transparent sans le respect des libertés d'expression et de mouvement». Mohamed Abdelaziz, qui a rappelé que Ban Ki-moon avait souligné dans son dernier rapport sur l'évolution de la situation au Sahara occidental, que les Nations unies "veillent à la préservation des droits de l'Homme à travers l'ensemble de leurs missions partout dans le monde", note toutefois "ces efforts sont vains au Sahara occidental car la Minurso ne dispose pas d'un mécanisme précis lui permettant de contrôler les droits de l'Homme". Le président sahraoui a, par ailleurs, passé en revue les recommandations du rapport établi par le bureau du Haut Commissariat des droits de l'Homme de l'Onu qui a insisté sur l'impératif de suivre de près la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental et dans les camps des réfugiés sahraouis, fait remarquer que les derniers développements survenus au Sahara occidental «dénotent encore une fois l'échec cuisant du Conseil de sécurité à appliquer l'autodétermination du peuple sahraoui conformément à ses résolutions» et à trouver «un mécanisme fort de contrôle des droits de l'Homme au Sahara occidental», soulignant que «l'élargissement du mandat de la Minurso permettra à l'Onu de mettre en place des mécanismes de contrôle du territoire et des camps des réfugiés sahraouis et d'évaluation de la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental». S. B.