Jeudi dernier, l'axe routier qui relie le centre-ville à la gare routière-Est, ainsi que celui qui mène vers le chalet des pins et les hauteurs de Constantine, au niveau de Sidi-Rached, ont été fermés par des émeutiers, venus du quartier de Roumanie. Tôt le matin, des pneus brulés, des troncs d'arbres et autres gravas, ont été dressés pour bloquer les points de passage. Le trafic- automobile, très important à ce niveau, s'est retrouvé, pendant des heures, complètement paralysé sur plusieurs kilomètres. Les contestataires, s'estimant lésés par l'opération de relogement qui débutera demain, ont laissé éclater leur colère le jour où se déroule l'opération du tirage au sort qui touche quelques 690 familles du même quartier. Ce chiffre semble représenter la pierre d'achoppement pour les non bénéficiaires qui affirment avoir été «injustement écartés des listes». D'ailleurs, la remisedes convocations pour la remise des clés des logements décents a été, elle aussi, émaillée par quelques incidents. Les commis de l'Administration chargés de cette mission auraient été malmenés, voire violentés pour certains d'entre eux. L'opération de «délogement» de ce dimanche risque fort, probablement, de connaître des turbulences. Pour les autorités, tous les moyens sont mis en place pour parer à la moindre éventualité. Il y a à peine un mois, une opération de relogement dans le même quartier a vite tourné à l'émeute. Les échauffourées entre les forces de l'ordre et les riverains se sont soldées par 31 blessés dont 28 policiers et le chef du cabinet du wali. Quatre des douze émeutiers arrêtés et jugés ont été condamnés à deux ans de prison ferme. N. D. Jeudi dernier, l'axe routier qui relie le centre-ville à la gare routière-Est, ainsi que celui qui mène vers le chalet des pins et les hauteurs de Constantine, au niveau de Sidi-Rached, ont été fermés par des émeutiers, venus du quartier de Roumanie. Tôt le matin, des pneus brulés, des troncs d'arbres et autres gravas, ont été dressés pour bloquer les points de passage. Le trafic- automobile, très important à ce niveau, s'est retrouvé, pendant des heures, complètement paralysé sur plusieurs kilomètres. Les contestataires, s'estimant lésés par l'opération de relogement qui débutera demain, ont laissé éclater leur colère le jour où se déroule l'opération du tirage au sort qui touche quelques 690 familles du même quartier. Ce chiffre semble représenter la pierre d'achoppement pour les non bénéficiaires qui affirment avoir été «injustement écartés des listes». D'ailleurs, la remisedes convocations pour la remise des clés des logements décents a été, elle aussi, émaillée par quelques incidents. Les commis de l'Administration chargés de cette mission auraient été malmenés, voire violentés pour certains d'entre eux. L'opération de «délogement» de ce dimanche risque fort, probablement, de connaître des turbulences. Pour les autorités, tous les moyens sont mis en place pour parer à la moindre éventualité. Il y a à peine un mois, une opération de relogement dans le même quartier a vite tourné à l'émeute. Les échauffourées entre les forces de l'ordre et les riverains se sont soldées par 31 blessés dont 28 policiers et le chef du cabinet du wali. Quatre des douze émeutiers arrêtés et jugés ont été condamnés à deux ans de prison ferme. N. D.