Le jardin public, situé à proximité du Foyer civique à la place du 1er-Mai, reste totalement abandonné après avoir fait pendant des années le bonheur des riverains. Ce qui est le plus condamnable, c'est que ce triste constat est fait au moment où l'on milite activement pour la création d'espaces verts et d'aires de jeu. Aujourd'hui ce petit coin paradisiaque est en train de se transformer en refuge pour les amateurs de la "dive bouteille" et les délinquants en tous genres. Doté autrefois de plusieurs infrastructures ludiques, un petit train pour enfants, une balançoire, un petit toboggan et plusieurs bancs sur lesquels les familles accompagnant leurs enfants aimaient bien se détendre en fin de journée ou durant les week-ends. Ce jardin autrefois aménagé pour accueillir les riverains était surveillé en permanence par des agents de sécurité et entretenu quotidiennement par des agents de propreté, mais aujourd'hui le train, la balançoire, le toboggan, les familles, les vieux retraités avec leurs journaux, tous ont disparu pour céder la place aux nombreuses décharges publiques et cadavres de bouteilles. Mais le plus inquiétant restent les groupes de délinquants qui envahissent ces lieux au crépuscule sans que cela ne semble nullement interpeller les autorités en charge de ces espaces publics. Ces groupes de jeunes délinquants ont réussi à instaurer un climat de terreur, les enfants n'osent plus s'aventurer dans ce jardin et même les lycéens d'El Idrissi jouxtant ce jardin ne vont plus s'y détendre en attendant la reprise des cours de l'après-midi. Ils appréhendent nous disent-ils "d'être agressés pour se faire enlever leurs portables ou argent de poche". La crainte de recevoir un mauvais coup les pousse à rester sagement devant le portail de leur lycée. Même la fontaine, qui glougloutait à côté, a cessé de couler comme pour exprimer sa tristesse et son deuil sur ce jardin qui se meurt face au laxisme des autorités et le laisser-aller des riverains qui ont fini par accepter cet état de faits. Y aura-t-il des mesures fermes ou une intervention salutaire d'une partie quelconque pour faire renaître la vie dans ce jardin et redonner le sourire aux enfants qui ont perdu leur espace de jeu. C. K. Le jardin public, situé à proximité du Foyer civique à la place du 1er-Mai, reste totalement abandonné après avoir fait pendant des années le bonheur des riverains. Ce qui est le plus condamnable, c'est que ce triste constat est fait au moment où l'on milite activement pour la création d'espaces verts et d'aires de jeu. Aujourd'hui ce petit coin paradisiaque est en train de se transformer en refuge pour les amateurs de la "dive bouteille" et les délinquants en tous genres. Doté autrefois de plusieurs infrastructures ludiques, un petit train pour enfants, une balançoire, un petit toboggan et plusieurs bancs sur lesquels les familles accompagnant leurs enfants aimaient bien se détendre en fin de journée ou durant les week-ends. Ce jardin autrefois aménagé pour accueillir les riverains était surveillé en permanence par des agents de sécurité et entretenu quotidiennement par des agents de propreté, mais aujourd'hui le train, la balançoire, le toboggan, les familles, les vieux retraités avec leurs journaux, tous ont disparu pour céder la place aux nombreuses décharges publiques et cadavres de bouteilles. Mais le plus inquiétant restent les groupes de délinquants qui envahissent ces lieux au crépuscule sans que cela ne semble nullement interpeller les autorités en charge de ces espaces publics. Ces groupes de jeunes délinquants ont réussi à instaurer un climat de terreur, les enfants n'osent plus s'aventurer dans ce jardin et même les lycéens d'El Idrissi jouxtant ce jardin ne vont plus s'y détendre en attendant la reprise des cours de l'après-midi. Ils appréhendent nous disent-ils "d'être agressés pour se faire enlever leurs portables ou argent de poche". La crainte de recevoir un mauvais coup les pousse à rester sagement devant le portail de leur lycée. Même la fontaine, qui glougloutait à côté, a cessé de couler comme pour exprimer sa tristesse et son deuil sur ce jardin qui se meurt face au laxisme des autorités et le laisser-aller des riverains qui ont fini par accepter cet état de faits. Y aura-t-il des mesures fermes ou une intervention salutaire d'une partie quelconque pour faire renaître la vie dans ce jardin et redonner le sourire aux enfants qui ont perdu leur espace de jeu. C. K.