La croissance économique a connu un coup d'arrêt dans la zone euro au quatrième trimestre, l'investissement s'étant révélé plus faible que prévu, selon les chiffres révisés publiés par Eurostat, ce qui atteste de la fragilité de la reprise. La croissance économique a connu un coup d'arrêt dans la zone euro au quatrième trimestre, l'investissement s'étant révélé plus faible que prévu, selon les chiffres révisés publiés par Eurostat, ce qui atteste de la fragilité de la reprise. Le Produit intérieur brut (PIB) des 16 pays utilisant l'euro est resté stable durant les trois derniers mois de 2009 par rapport aux trois mois précédents, alors qu'une croissance de 0,1% avait été annoncée en première estimation. En variation annuelle, le PIB s'est contracté de 2,2%, soit un peu plus que les 2,1% initialement annoncés. "C'est un peu décevant", a réagi Jürgen Michels, économiste de Citigroup. "C'est surtout à cause d'une révision à la baisse de la formation brute de capital fixe et cette révision à la baisse prend sans doute en compte le fait que nous ayons eu plus de données de l'Irlande et d'autres endroits qui ont été bien faibles." Le résultat global de la zone euro s'explique aussi par une contraction plus forte que prévu précédemment en Italie, de 0,3% au lieu de 0,2% d'un trimestre sur l'autre. "Le ralentissement marqué de la croissance de la zone euro au quatrième trimestre de 2009 est, pour l'essentiel, la conséquence d'une stagnation de l'économie allemande et d'une nouvelle contraction en Italie", constate Howard Archer (IHS Global Insight). "La stagnation en Allemagne et la nouvelle contraction en Italie ont été en partie contrebalancées par la croissance du PIB française qui s'est accélérée de façon notable à 0,6% trimestriellement", ajoute-t-il. Aux Pays-Bas, la croissance a été finalement de 0,2% et non pas de 0,3%, comme le donnait la première estimation. Le Portugal, dont le PIB stagnait en première estimation, se retrouve finalement avec une contraction de 0,2%. Seule la croissance des exportations et des stocks a empêché la zone euro de subir une contraction en rythme trimestriel, la contribution de l'Etat et des ménages ayant été nulle. La contribution des stocks à la croissance a été de 0,1 point et la contribution nette des échanges commerciaux de 0,2 point. L'investissement privé s'est contracté de 0,3% d'un trimestre sur l'autre, soit plus que la baisse de 0,2% attendue. Le Produit intérieur brut (PIB) des 16 pays utilisant l'euro est resté stable durant les trois derniers mois de 2009 par rapport aux trois mois précédents, alors qu'une croissance de 0,1% avait été annoncée en première estimation. En variation annuelle, le PIB s'est contracté de 2,2%, soit un peu plus que les 2,1% initialement annoncés. "C'est un peu décevant", a réagi Jürgen Michels, économiste de Citigroup. "C'est surtout à cause d'une révision à la baisse de la formation brute de capital fixe et cette révision à la baisse prend sans doute en compte le fait que nous ayons eu plus de données de l'Irlande et d'autres endroits qui ont été bien faibles." Le résultat global de la zone euro s'explique aussi par une contraction plus forte que prévu précédemment en Italie, de 0,3% au lieu de 0,2% d'un trimestre sur l'autre. "Le ralentissement marqué de la croissance de la zone euro au quatrième trimestre de 2009 est, pour l'essentiel, la conséquence d'une stagnation de l'économie allemande et d'une nouvelle contraction en Italie", constate Howard Archer (IHS Global Insight). "La stagnation en Allemagne et la nouvelle contraction en Italie ont été en partie contrebalancées par la croissance du PIB française qui s'est accélérée de façon notable à 0,6% trimestriellement", ajoute-t-il. Aux Pays-Bas, la croissance a été finalement de 0,2% et non pas de 0,3%, comme le donnait la première estimation. Le Portugal, dont le PIB stagnait en première estimation, se retrouve finalement avec une contraction de 0,2%. Seule la croissance des exportations et des stocks a empêché la zone euro de subir une contraction en rythme trimestriel, la contribution de l'Etat et des ménages ayant été nulle. La contribution des stocks à la croissance a été de 0,1 point et la contribution nette des échanges commerciaux de 0,2 point. L'investissement privé s'est contracté de 0,3% d'un trimestre sur l'autre, soit plus que la baisse de 0,2% attendue.