Les gestionnaires des auto-écoles sont dans l'embarras. Ils menacent de recourir à un mouvement de protestation dans les jours à venir. «Le conseil national de l'Union nationale des auto-écoles qui se tiendra avant la fin du mois en cours tranchera sur la suite à donner à nos revendications», a affirmé hier, Ahmed Zineddine Aoudia, président de l'UNAE. Ce dernier, sans pour autant préciser la nature ni la date de l'action envisagée, a fait savoir qu'il soumettra des propositions au Conseil national qui aura à trancher «en toute souveraineté» sur la question. Une chose est cependant sûre : les gestionnaires des auto-écoles vont protester sur les conditions qu'ils endurent et qui handicapent leur activité. Le recours à la protestation est motivé par l'interruption du dialogue entre l'Union nationale des auto-écoles et le ministère de tutelle, et la dernière entrevue remonte au 2 août 2009, selon notre interlocuteur. En attendant la décision que prendra le conseil national, Ahmed Zineddine Aoudia a énuméré une liste de revendications s'articulant essentiellement sur des contraintes techniques qui entravent l'activité des gestionnaires des quelques 4.700 auto-écoles à travers le territoire national. Le président de l'UNAE a cité en exemple le manque flagrant d'examinateurs, dont le nombre est estimé à seulement 370 à l'échelle nationale, soit un examinateur pour 12 auto-écoles. Le chiffre parle de lui-même. Plus en détails, Ahmed Aoudia a précisé que la Capitale qui compte 400 auto-écoles, ne dispose que de 45 examinateurs, alors que la wilaya de Tizi-Ouzou qui recèle 300 auto-écoles ne bénéficie que de 6 examinateurs. Pis, les wilayas de Tébessa et de Tiaret qui comptent chacune 60 auto-écoles ne sont couvertes que par un seul examinateur, devait-il poursuivre, pour illustrer les difficultés endurées par les gestionnaires des auto-écoles. «Le ministère s'est engagé lors de notre dernière entrevue à mobiliser 93 examinateurs supplémentaires, mais rien n'a été fait depuis», a déploré le président de l'UNAE, tout en se désolant de la rupture du dialogue. Les autres revendications concernent les prérogatives de la commission technique nationale, la rareté des circuits et la détérioration de ceux déjà existants. Aussi, le président de l'UNAE dénonce-t-il le manque d'expérience des examinateurs, le prolongement des délais pour le passage des examens portés de 15 jours à un mois, mais aussi la multitude des auto-écoles à travers le territoire nationale qui ne va pas en adéquation avec le nombre d'examinateurs et les différents moyens mis en place pour faciliter les conditions de travail et pour les gestionnaires des auto-écoles et pour les postulants aux permis de conduire. M. C. Les gestionnaires des auto-écoles sont dans l'embarras. Ils menacent de recourir à un mouvement de protestation dans les jours à venir. «Le conseil national de l'Union nationale des auto-écoles qui se tiendra avant la fin du mois en cours tranchera sur la suite à donner à nos revendications», a affirmé hier, Ahmed Zineddine Aoudia, président de l'UNAE. Ce dernier, sans pour autant préciser la nature ni la date de l'action envisagée, a fait savoir qu'il soumettra des propositions au Conseil national qui aura à trancher «en toute souveraineté» sur la question. Une chose est cependant sûre : les gestionnaires des auto-écoles vont protester sur les conditions qu'ils endurent et qui handicapent leur activité. Le recours à la protestation est motivé par l'interruption du dialogue entre l'Union nationale des auto-écoles et le ministère de tutelle, et la dernière entrevue remonte au 2 août 2009, selon notre interlocuteur. En attendant la décision que prendra le conseil national, Ahmed Zineddine Aoudia a énuméré une liste de revendications s'articulant essentiellement sur des contraintes techniques qui entravent l'activité des gestionnaires des quelques 4.700 auto-écoles à travers le territoire national. Le président de l'UNAE a cité en exemple le manque flagrant d'examinateurs, dont le nombre est estimé à seulement 370 à l'échelle nationale, soit un examinateur pour 12 auto-écoles. Le chiffre parle de lui-même. Plus en détails, Ahmed Aoudia a précisé que la Capitale qui compte 400 auto-écoles, ne dispose que de 45 examinateurs, alors que la wilaya de Tizi-Ouzou qui recèle 300 auto-écoles ne bénéficie que de 6 examinateurs. Pis, les wilayas de Tébessa et de Tiaret qui comptent chacune 60 auto-écoles ne sont couvertes que par un seul examinateur, devait-il poursuivre, pour illustrer les difficultés endurées par les gestionnaires des auto-écoles. «Le ministère s'est engagé lors de notre dernière entrevue à mobiliser 93 examinateurs supplémentaires, mais rien n'a été fait depuis», a déploré le président de l'UNAE, tout en se désolant de la rupture du dialogue. Les autres revendications concernent les prérogatives de la commission technique nationale, la rareté des circuits et la détérioration de ceux déjà existants. Aussi, le président de l'UNAE dénonce-t-il le manque d'expérience des examinateurs, le prolongement des délais pour le passage des examens portés de 15 jours à un mois, mais aussi la multitude des auto-écoles à travers le territoire nationale qui ne va pas en adéquation avec le nombre d'examinateurs et les différents moyens mis en place pour faciliter les conditions de travail et pour les gestionnaires des auto-écoles et pour les postulants aux permis de conduire. M. C.