Les gérants des auto-écoles ont annoncé, hier, le recours très prochain à un large mouvement de protestation. Le conseil national de la Fédération algérienne des auto-écoles, qui aura lieu après l'Aïd, fixera la date et la nature de la protestation. « Le conseil établira un plan d'action. On optera soit pour une grève soit pour des journées de contestation », a indiqué, hier au Midi Libre, le président de ladite fédération, Aoudia Zinedine. Cette montée au créneau des auto-écoles est due essentiellement au silence radio affiché par le ministère des Transports et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, interpellés à travers des lettres ouvertes, dans lesquelles ils déplorent la multitude de problèmes qui entravent leur profession et appellent à mettre un terme à l'anarchie qui caractérise cette activité. Or, ces requêtes pour demandes d'audiences, sont demeuré sans suite. «Cette sourde oreille nous contraint d'utiliser des méthodes de contestation plus radicales, pour mieux nous faire entendre », a-t-il regretté. Les revendications des auto-écoles sont, souligne-t-on, inhérentes à l'installation d'une commission technique qui doit comporter un représentant du ministère des Transport, un responsable de l'Union nationale des auto-écoles, et des représentants de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales. Selon notre interlocuteur, cette commission aura pour tâche d'encadrer le travail des auto-écoles et de discuter des différents problèmes de l'activité qui, selon lui, affectent négativement la qualité de la formation des futurs conducteurs. «Les conditions de travail des auto-écoles se dégradent de jour en jour, il est temps de remettre les choses à l'heure », a-t-il déploré. Autre point soulevé, la révision de l'ajournement des candidats qui est passé de 15 à 30 jours. « Pourquoi pénalise-t-on le candidat et l'obliger à attendre tout un mois pour repasser son examen de rattrapage ? », s'est-il interrogé, tout en soulignant la difficulté de se rattraper pendant ce temps-là. Dans le même sillage, l'absence de circuits d'examen sur le territoire national figure également dans la plateforme de revendications des moniteurs. Selon Aoudia, l'apprentissage se déroule dans des conditions qui sont loin d'être conformes. « La plupart des candidats apprennent les manœuvres de conduite dans des forêts, parkings et sur les routes nationales, ce qui est inacceptable », a-t-il déploré. Par ailleurs, Aoudia a énergiquement déploré le retard accusé dans la reprise des administrations régionales du département de Amar Tou. Il a affirmé que 90% des auto-écoles ne passent plus les examens programmés pour ce début septembre, à l'exception de la wilaya d'Alger, qui active le plus normalement possible. « Pourquoi ces deux poids deux mesures ? Nous sommes dans un même pays et géré par une seule loi, je ne comprends pas pourquoi l'on retarde les choses aux autres régions alors que la capitale répond aux besoins de ces citoyens ! », a-t-il dit. Un rapport sur cette problématique sera adressé au premier responsable du secteur, a-t-il ajouté. A noter enfin que le nombre d'auto-écoles a augmenté en passant de 4.700 écoles en 2008 à 6.100 en 2010. Paradoxalement, le nombre d'examinateurs a enregistré un recul conséquent en passant de 380 examinateurs en 2008 à 350 en 2010. Les gérants des auto-écoles ont annoncé, hier, le recours très prochain à un large mouvement de protestation. Le conseil national de la Fédération algérienne des auto-écoles, qui aura lieu après l'Aïd, fixera la date et la nature de la protestation. « Le conseil établira un plan d'action. On optera soit pour une grève soit pour des journées de contestation », a indiqué, hier au Midi Libre, le président de ladite fédération, Aoudia Zinedine. Cette montée au créneau des auto-écoles est due essentiellement au silence radio affiché par le ministère des Transports et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, interpellés à travers des lettres ouvertes, dans lesquelles ils déplorent la multitude de problèmes qui entravent leur profession et appellent à mettre un terme à l'anarchie qui caractérise cette activité. Or, ces requêtes pour demandes d'audiences, sont demeuré sans suite. «Cette sourde oreille nous contraint d'utiliser des méthodes de contestation plus radicales, pour mieux nous faire entendre », a-t-il regretté. Les revendications des auto-écoles sont, souligne-t-on, inhérentes à l'installation d'une commission technique qui doit comporter un représentant du ministère des Transport, un responsable de l'Union nationale des auto-écoles, et des représentants de la Gendarmerie et de la Sûreté nationales. Selon notre interlocuteur, cette commission aura pour tâche d'encadrer le travail des auto-écoles et de discuter des différents problèmes de l'activité qui, selon lui, affectent négativement la qualité de la formation des futurs conducteurs. «Les conditions de travail des auto-écoles se dégradent de jour en jour, il est temps de remettre les choses à l'heure », a-t-il déploré. Autre point soulevé, la révision de l'ajournement des candidats qui est passé de 15 à 30 jours. « Pourquoi pénalise-t-on le candidat et l'obliger à attendre tout un mois pour repasser son examen de rattrapage ? », s'est-il interrogé, tout en soulignant la difficulté de se rattraper pendant ce temps-là. Dans le même sillage, l'absence de circuits d'examen sur le territoire national figure également dans la plateforme de revendications des moniteurs. Selon Aoudia, l'apprentissage se déroule dans des conditions qui sont loin d'être conformes. « La plupart des candidats apprennent les manœuvres de conduite dans des forêts, parkings et sur les routes nationales, ce qui est inacceptable », a-t-il déploré. Par ailleurs, Aoudia a énergiquement déploré le retard accusé dans la reprise des administrations régionales du département de Amar Tou. Il a affirmé que 90% des auto-écoles ne passent plus les examens programmés pour ce début septembre, à l'exception de la wilaya d'Alger, qui active le plus normalement possible. « Pourquoi ces deux poids deux mesures ? Nous sommes dans un même pays et géré par une seule loi, je ne comprends pas pourquoi l'on retarde les choses aux autres régions alors que la capitale répond aux besoins de ces citoyens ! », a-t-il dit. Un rapport sur cette problématique sera adressé au premier responsable du secteur, a-t-il ajouté. A noter enfin que le nombre d'auto-écoles a augmenté en passant de 4.700 écoles en 2008 à 6.100 en 2010. Paradoxalement, le nombre d'examinateurs a enregistré un recul conséquent en passant de 380 examinateurs en 2008 à 350 en 2010.