Les 13.000 malades souffrants d'insuffisance rénale, à l'échelle nationale, ne possèdent pas de dossier médical réglementaire qui doit contenir les informations nécessaires relatives aux suivis thérapeutiques et aux prestations fournies par les différentes structures de santé ou ils sont déjà passés. En l'absence de renseignements de base sur leur états de santé, les dialysés ne peuvent bénéficier d'une quelconque greffe rénale. Ce constat inquiétant a été révélé, hier à Alger, par le porte-parole de la fédération nationale des insuffisants rénaux, M.Boukhors Mohamed. «Les insuffisants rénaux ne sont pas préparés pour la greffe à cause de l'absence intolérable des renseignements sur leur état de santé. C'est pour cela que la transplantation d'organe n'a pas évolué chez nous», a-t-il déclaré, lors du forum d'El Moudjahid. Plus loin, le conférencier a indiqué que les médecins, plus précisément, les dialyseurs, font de nos jours, l'impasse sur le dossier médical des patients qu'ils traitent, dans l'indifférence totale des plus hauts responsables du secteur de la santé. Face à cette situation, le CHU de Blida a pris l'initiative, le mois dernier, de distribuer aux unités de dialyse, à travers le pays, quelques 5.000 carnets de renseignements à remplir. 100 carnets seulement ont été renseignés et renvoyés au CHU. Parmi eux, ceux des deux personnes d'Alger et de Tizi Ouzou, greffés avec réussite la semaine passée à Blida. «Il est impératif d'effectuer un archive médical qui puisse regrouper tous les dossiers médicaux des patients afin de faciliter l'accès à une éventuelle transplantation», a-t-il ajouté. Une fillette de 8 ans souffrant d'une insuffisance rénale à Batna, s'est vue refusée, poursuit-il, une transplantation qui devait être assurée par des chirurgiens étrangers, et ce, à cause de l'absence flagrant de renseignements médicaux. Tout en mettant l'accent sur l'importance de ce document de santé, M.Boukhors a indiqué que ledit dossier doit comporter deux volets. Le premier regroupant essentiellement l'historique du patient et ses informations personnelles (antécédents). Quant au deuxième volet, il doit comporter les étapes de l'évolution de la maladie ainsi que celles des traitements suivis. «C'est une référence médicale à consulter à chaque prise en charge médicale», a-t-il dit. A ce titre, il a appelé le ministère de la Santé à obliger les établissements de santé à constituer des dossiers médicaux à tous les malades. «Pourquoi priver les malades d'une transplantation rénale à cause seulement de l'absence de renseignements ? le dialysme est une étape transitoire avant la transplantation, par contre chez, c'est la période finale avant le décès du patient», a-t-il déploré. Par ailleurs, M.Boukhors a déploré le manque d'hygiène dans les structures de santé publique, précisant que 33% des dialysés sont atteints d'hépatite B et C. en outre, il a également mis l'accent sur la rupture des produits utilisé pour la sauvegarde des organes prélevés. A.B. Les 13.000 malades souffrants d'insuffisance rénale, à l'échelle nationale, ne possèdent pas de dossier médical réglementaire qui doit contenir les informations nécessaires relatives aux suivis thérapeutiques et aux prestations fournies par les différentes structures de santé ou ils sont déjà passés. En l'absence de renseignements de base sur leur états de santé, les dialysés ne peuvent bénéficier d'une quelconque greffe rénale. Ce constat inquiétant a été révélé, hier à Alger, par le porte-parole de la fédération nationale des insuffisants rénaux, M.Boukhors Mohamed. «Les insuffisants rénaux ne sont pas préparés pour la greffe à cause de l'absence intolérable des renseignements sur leur état de santé. C'est pour cela que la transplantation d'organe n'a pas évolué chez nous», a-t-il déclaré, lors du forum d'El Moudjahid. Plus loin, le conférencier a indiqué que les médecins, plus précisément, les dialyseurs, font de nos jours, l'impasse sur le dossier médical des patients qu'ils traitent, dans l'indifférence totale des plus hauts responsables du secteur de la santé. Face à cette situation, le CHU de Blida a pris l'initiative, le mois dernier, de distribuer aux unités de dialyse, à travers le pays, quelques 5.000 carnets de renseignements à remplir. 100 carnets seulement ont été renseignés et renvoyés au CHU. Parmi eux, ceux des deux personnes d'Alger et de Tizi Ouzou, greffés avec réussite la semaine passée à Blida. «Il est impératif d'effectuer un archive médical qui puisse regrouper tous les dossiers médicaux des patients afin de faciliter l'accès à une éventuelle transplantation», a-t-il ajouté. Une fillette de 8 ans souffrant d'une insuffisance rénale à Batna, s'est vue refusée, poursuit-il, une transplantation qui devait être assurée par des chirurgiens étrangers, et ce, à cause de l'absence flagrant de renseignements médicaux. Tout en mettant l'accent sur l'importance de ce document de santé, M.Boukhors a indiqué que ledit dossier doit comporter deux volets. Le premier regroupant essentiellement l'historique du patient et ses informations personnelles (antécédents). Quant au deuxième volet, il doit comporter les étapes de l'évolution de la maladie ainsi que celles des traitements suivis. «C'est une référence médicale à consulter à chaque prise en charge médicale», a-t-il dit. A ce titre, il a appelé le ministère de la Santé à obliger les établissements de santé à constituer des dossiers médicaux à tous les malades. «Pourquoi priver les malades d'une transplantation rénale à cause seulement de l'absence de renseignements ? le dialysme est une étape transitoire avant la transplantation, par contre chez, c'est la période finale avant le décès du patient», a-t-il déploré. Par ailleurs, M.Boukhors a déploré le manque d'hygiène dans les structures de santé publique, précisant que 33% des dialysés sont atteints d'hépatite B et C. en outre, il a également mis l'accent sur la rupture des produits utilisé pour la sauvegarde des organes prélevés. A.B.