Les services médicaux tirent la sonnette d'alarme, face à l'augmentation inquiétante du nombre de personnes atteintes d'hépatite B dont la plupart souffre d'insuffisance rénale. Cet accroissement est estimé à 3% par rapport à l'année précédente où il avait été enregistré, 700 cas. Selon des sources médicales du service de la prévention du CHU, les malades atteints d'insuffisance rénale, seraient les plus exposés à cette maladie virale. Ces mêmes sources dévoileront qu'«on a enregistré une augmentation dans le nombre des cas atteints d'hépatite B, surtout chez les patients souffrant déjà d'insuffisance rénale. Le taux s'évalue à 3% et nous a poussés à réagir, en multipliant les campagnes de vaccination contre ce virus.» Dans ce même sillage, elles ajouteront: «Désormais, nous obligeons les patients atteints d'insuffisance rénale, de faire des analyses, une fois tous les deux mois, de peur de constater une hépatite B chez cette catégorie de malades. Cette mesure s'impose, vu que le virus qui n'est pas détecté au premier stade, influe sur la propagation de ce fléau. En effet, plus de 700 cas ont été recensés l'année précédente. Sur ce et face à ce virus qui attaque le foie, ajouter à cela l'insouciance du suivi médical chez les sujets, la vaccination s'imposait, vu qu'on reçoit hebdomadairement 5 malades, qui viennent pour se faire vacciner contre le virus.» Cela se passe alors que des sources médicales ont montré du doigt les appareils d'hémodialyse qui peuvent constituer un moyen d'aide à la propagation de l'hépatite B, vu leurs fréquentes utilisations. En ce sens, le nombre de patients souffrant d'insuffisance rénale et contaminés par le virus, a atteint plus de 450 malades à travers la wilaya. A l'échelle nationale, les statistiques montrent un accroissement de la contagion par ce virus et plus d'un million de cas en sont atteints, la chirurgie dentaire constituant le moyen majeur de transmission de ce virus, avec 63% de cas atteints, et ce, en l'absence des conditions d'hygiène qui ne sont pas respectées. Face à une longue durée du traitement, qui peut atteindre, parfois, plus de 48 semaines, s'ajoute, selon la même source, «les frais du traitement, estimés à une moyenne nationale de 161.000 DA par patient», la cherté des médicaments ainsi que les analyses coûteuses et les moyens du suivi médical».