Une journée de grève, ponctuée d'un sit-in devant les directions de l'éducation, a été observée hier dans neuf wilayas du pays, par les enseignants affiliés au Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST). Une journée de grève, ponctuée d'un sit-in devant les directions de l'éducation, a été observée hier dans neuf wilayas du pays, par les enseignants affiliés au Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST). A Boumerdès, ce sont quelque 500 professeurs du secondaire et du technique (PEST) auxquels se sont joints les enseignants du moyen et du primaire, qui ont répondu favorablement à cet appel, selon Messaoud Boudiba responsable de la communication du Cnapest et délégué de la wilaya de Boumerdès. Contacté hier, le syndicaliste a indiqué qu'outre la wilaya de l'ex-Rocher Noir, d'autres wilayas ont observé parallèlement des actions similaires, respectivement à Skikda, Constantine, Béjaia, M'sila, Tizi Ouzou, Bouira, Relizane et Tlemcen. A noter que le Cnapest d'Annaba a observé la même action le 12 avril dernier tandis que les enseignants de Sétif l'ont fait hier. D'autres actions sont par ailleurs annoncées dans d'autres wilayas pour les prochains jours, le Conseil national du Cnapest ayant laissé le libre choix à la base de décider des actions à entreprendre suivant la date qui lui semble appropriée. Selon Boudiba, ces actions par lesquelles «on essaye de baliser le terrain à une grève qui n'est plus à écarter dans les prochains jours», surviennent suite à la décision du ministère de l'Education de procéder à des ponctions sur salaire de 9 jours à l'encontre des enseignants grévistes. «Nous continuerons à faire entendre notre voix en dépit des pressions et autres intimidations que nous subissons quasi quotidiennement; nous n'allons pas baisser les bras, et, à la tutelle, nous disons que notre combat se poursuivra jusqu'à aboutissement de nos revendications», dira Messaoud Boudiba ajoutant que la tendance actuelle au niveau de la base est en faveur d'une grève. Si elle est inéluctable, la date de la prochaine grève, en revanche, dépendra des rapports des Conseils de wilayas qui se tiendront incessamment, précise le syndicaliste. Il est à noter que le département de Boubekeur Benbouzid a réagi hier après les protestations des enseignants suite à la ponction sur salaire, en expliquant que les syndicats grévistes ont fait référence à des textes réglementaires «obsolètes». Plusieurs cadres du ministère ont d'ailleurs qualifié les déclarations des enseignants, par voie de presse interposée, de «contradictoires » avec les textes de loi en vigueur voire, d'«allégations sans fondement aucun». «Nous ne disons pas que la tutelle n'a pas le droit de procéder à des ponctions sur salaires. Seulement, en appliquant l'arrêté interministériel du 5 octobre 2004 au lieu de l'instruction du 25 novembre 1998, le ministère a transgressé la loi », répond le porte-parole du Cnapest. A noter que l'instruction du 25 novembre 1998 fixant les modalités de retenue sur la rémunération des journées de grève, précise que les ponctions ne doivent pas dépasser 3 jours pas mois. Y. D. A Boumerdès, ce sont quelque 500 professeurs du secondaire et du technique (PEST) auxquels se sont joints les enseignants du moyen et du primaire, qui ont répondu favorablement à cet appel, selon Messaoud Boudiba responsable de la communication du Cnapest et délégué de la wilaya de Boumerdès. Contacté hier, le syndicaliste a indiqué qu'outre la wilaya de l'ex-Rocher Noir, d'autres wilayas ont observé parallèlement des actions similaires, respectivement à Skikda, Constantine, Béjaia, M'sila, Tizi Ouzou, Bouira, Relizane et Tlemcen. A noter que le Cnapest d'Annaba a observé la même action le 12 avril dernier tandis que les enseignants de Sétif l'ont fait hier. D'autres actions sont par ailleurs annoncées dans d'autres wilayas pour les prochains jours, le Conseil national du Cnapest ayant laissé le libre choix à la base de décider des actions à entreprendre suivant la date qui lui semble appropriée. Selon Boudiba, ces actions par lesquelles «on essaye de baliser le terrain à une grève qui n'est plus à écarter dans les prochains jours», surviennent suite à la décision du ministère de l'Education de procéder à des ponctions sur salaire de 9 jours à l'encontre des enseignants grévistes. «Nous continuerons à faire entendre notre voix en dépit des pressions et autres intimidations que nous subissons quasi quotidiennement; nous n'allons pas baisser les bras, et, à la tutelle, nous disons que notre combat se poursuivra jusqu'à aboutissement de nos revendications», dira Messaoud Boudiba ajoutant que la tendance actuelle au niveau de la base est en faveur d'une grève. Si elle est inéluctable, la date de la prochaine grève, en revanche, dépendra des rapports des Conseils de wilayas qui se tiendront incessamment, précise le syndicaliste. Il est à noter que le département de Boubekeur Benbouzid a réagi hier après les protestations des enseignants suite à la ponction sur salaire, en expliquant que les syndicats grévistes ont fait référence à des textes réglementaires «obsolètes». Plusieurs cadres du ministère ont d'ailleurs qualifié les déclarations des enseignants, par voie de presse interposée, de «contradictoires » avec les textes de loi en vigueur voire, d'«allégations sans fondement aucun». «Nous ne disons pas que la tutelle n'a pas le droit de procéder à des ponctions sur salaires. Seulement, en appliquant l'arrêté interministériel du 5 octobre 2004 au lieu de l'instruction du 25 novembre 1998, le ministère a transgressé la loi », répond le porte-parole du Cnapest. A noter que l'instruction du 25 novembre 1998 fixant les modalités de retenue sur la rémunération des journées de grève, précise que les ponctions ne doivent pas dépasser 3 jours pas mois. Y. D.