Hier un second rassemblement de contestation a été observé à l'enceinte du CHU Mustapha-Pacha à Alger. Des dizaines de médecins, généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, vêtus de blouses blanches et brassards noirs aux bras, ont fortement dénoncé les ponctions sur salaire, allant jusqu'à 15 jours. Hier un second rassemblement de contestation a été observé à l'enceinte du CHU Mustapha-Pacha à Alger. Des dizaines de médecins, généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, vêtus de blouses blanches et brassards noirs aux bras, ont fortement dénoncé les ponctions sur salaire, allant jusqu'à 15 jours. L'intersyndicale de santé publique, regroupant le Snpsp et le Snpssp, ne décolère toujours pas en dépit du gel de son mouvement de grève, qui remonte à un mois déjà. Hier encore, un second rassemblement de contestation a été observé à l'enceinte du CHU de Mustapha-Pacha à Alger. Outre la présence des délégués syndicaux venus de différentes wilayas du pays, des dizaines de médecins, généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, vêtus de blouses blanches et brassards noirs aux bras, ont fortement dénoncé les ponctions sur salaire, allant jusqu'à 15 jours. «Dans tous les pays du monde, les ponctions sur salaire se négocient. Ce qui est loin d'être le cas chez nous malgré le gel de notre grève comme ils nous l'ont demandé», a déploré le président du Snpssp, le Dr Mohamed Yousfi. A ce propos, le syndicaliste a regretté le rectificatif apporté par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, sur la circulaire 91 qui fixait le nombre de journées de grève non-payantes. Selon le Dr Yousfi, le Premier ministre a modifié ladite circulaire en 2004, laissant libre cours aux responsables de choisir le nombre de journées de grève soumises à des ponctions sur salaires. «Cette circulaire a été faite dans un cadre répressif, c'est aberrant. Il est intervenu pour annuler le nombre de jours fixés, soumis à ponction sur salaires.», a-t-il regretté. Par ailleurs, les deux représentants des personnels médicaux n'ont pas écarté un éventuel retour à la grève, puisque aucune solution n'est proposée à leurs problèmes socioprofessionnels. A ce propos, il est utile de rappeler que lesdits syndicats ont refusé, la semaine dernière, des invitations émanant du ministre de la Santé pour une réunion de négociation. Cette initiative a été rejetée refusant le dialogue orienté. «Il nous invite à négocier sur la base d'un statut promulgué sans notre accord », a déclaré pour sa part, le président du Snpsp, le Dr Lyes Merabet. Les médecins réclament, rappelons-le, le revision du statut particulier, l'ouverture de la négociation sur le régime indemnitaire, l'octroi d'un quota de logements de fonction ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaire dans la fonction publique. Par ailleurs, les protestataires ont initié une marche à l'intérieur même de l'hôpital, avant de s'arrêter devant le portail de sortie, fermé et encerclé par les forces de l'ordre antiémeute. Ils n'ont, tout de même, pas céssé de clamer leurs droits et crier leur désarroi durant près d'une heure. «Le combat syndical est un combat permanant qui ne peut cesser, même après le gel d'une grève ou la suspension des sit-in», a conclu le Dr.Yousfi. A.B. L'intersyndicale de santé publique, regroupant le Snpsp et le Snpssp, ne décolère toujours pas en dépit du gel de son mouvement de grève, qui remonte à un mois déjà. Hier encore, un second rassemblement de contestation a été observé à l'enceinte du CHU de Mustapha-Pacha à Alger. Outre la présence des délégués syndicaux venus de différentes wilayas du pays, des dizaines de médecins, généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, vêtus de blouses blanches et brassards noirs aux bras, ont fortement dénoncé les ponctions sur salaire, allant jusqu'à 15 jours. «Dans tous les pays du monde, les ponctions sur salaire se négocient. Ce qui est loin d'être le cas chez nous malgré le gel de notre grève comme ils nous l'ont demandé», a déploré le président du Snpssp, le Dr Mohamed Yousfi. A ce propos, le syndicaliste a regretté le rectificatif apporté par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, sur la circulaire 91 qui fixait le nombre de journées de grève non-payantes. Selon le Dr Yousfi, le Premier ministre a modifié ladite circulaire en 2004, laissant libre cours aux responsables de choisir le nombre de journées de grève soumises à des ponctions sur salaires. «Cette circulaire a été faite dans un cadre répressif, c'est aberrant. Il est intervenu pour annuler le nombre de jours fixés, soumis à ponction sur salaires.», a-t-il regretté. Par ailleurs, les deux représentants des personnels médicaux n'ont pas écarté un éventuel retour à la grève, puisque aucune solution n'est proposée à leurs problèmes socioprofessionnels. A ce propos, il est utile de rappeler que lesdits syndicats ont refusé, la semaine dernière, des invitations émanant du ministre de la Santé pour une réunion de négociation. Cette initiative a été rejetée refusant le dialogue orienté. «Il nous invite à négocier sur la base d'un statut promulgué sans notre accord », a déclaré pour sa part, le président du Snpsp, le Dr Lyes Merabet. Les médecins réclament, rappelons-le, le revision du statut particulier, l'ouverture de la négociation sur le régime indemnitaire, l'octroi d'un quota de logements de fonction ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaire dans la fonction publique. Par ailleurs, les protestataires ont initié une marche à l'intérieur même de l'hôpital, avant de s'arrêter devant le portail de sortie, fermé et encerclé par les forces de l'ordre antiémeute. Ils n'ont, tout de même, pas céssé de clamer leurs droits et crier leur désarroi durant près d'une heure. «Le combat syndical est un combat permanant qui ne peut cesser, même après le gel d'une grève ou la suspension des sit-in», a conclu le Dr.Yousfi. A.B.