La nouvelle composante du Bureau politique du Front de libération national aura définitivement enterré la dissidence qui minait le Vieux parti depuis plusieurs années. Et pour cause, cette vieille-nouvelle structure, réhabilitée à l'occasion du 9e congrès, marque le parachèvement du processus de redressement mené depuis l'avènement d'Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, hanté par le souvenir de 2004, a pris le temps qu'il fallait, plus qu'il en fallait peut-être, pour «élire» les 15 membres représentant la cohorte qui chapeautera désormais les grandes décisions du Vieux parti. Donc, il aura fallu 6 années entières pour prendre la revanche sur les pro-Benflis. Le nouveau BP vient d'en effacer les derniers vestiges. Les quelques «rebelles» qui se sont accrochés dans les structures dirigeantes du FLN au lendemain de l'invalidation du 8° congrès, viennent de céder face au retour en force des «légalistes redresseurs». Le 9e Congrès du FLN a non seulement consacré le retour aux vieilles structures organiques, mais aussi et surtout écarté les voix contestatrices qui écumaient la base du parti. Abdelaziz Belkhadem, dont la confiance est renouvelée sans coup férir à l'issue du 9e congrès, aura temporisé près de 40 jours pour réunir le Comité central qui a validé la composante du Bureau politique. Entretemps, il s'est passé beaucoup de choses. Dans ce sens, l'éviction de Abdelkrim Abada et de Salah Goudjil est peut-être le fait saillant de ce «remaniement». Ces deux hommes, et à un degré moindre Saïd Bouhadja, viennent d'être sacrifiés sur l'autel du Vieux parti, conséquence de leur «allégeance» à Ali Benflis, malheureux candidat à la présidentielle de 2004. L'assainissement des rangs du parti est l'enjeu principal du 9e congrès du FLN, qui vient d'accoucher d'un Bureau politique sur mesure et sans surprise aucune sinon un règlement de compte qui date de 2004. Quant au rajeunissement et l'émancipation des femmes dans les rangs du parti, leitmotivs menés tambour battant avant la tenue des assises du FLN, il n'en est que dalles ! Si les jeunes n'ont pas encore l'âge d'intégrer les instances dirigeantes du Vieux parti, les femmes elles, devront encore attendre. En effet, les sénatrices Leila Tayeb et Habiba Bahloul, les deux et uniques femmes qui ont pu accéder au podium, se sont vues octoyer, respectivement, les Secrétariats chargés des Affaires juridiques et libertés et les Affaires de la femme. Par ailleurs, mis à part Amar Tou et Madani Baradai, reconduits au BP, les autres sont tous issus de nouvelles nominations. Les ministres Tayeb Louh et Rachid Harraoubia ainsi que l'actuel président de l'APN figurent également dans la composante. En outre, certains membres se sont vus promouvoir au sein du BP en guise de reconnaissance pour leurs sacrifices, à l'image de Abdelhamid Si Affif et Mohamed Alioui. La nouvelle composante du Bureau politique du Front de libération national aura définitivement enterré la dissidence qui minait le Vieux parti depuis plusieurs années. Et pour cause, cette vieille-nouvelle structure, réhabilitée à l'occasion du 9e congrès, marque le parachèvement du processus de redressement mené depuis l'avènement d'Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, hanté par le souvenir de 2004, a pris le temps qu'il fallait, plus qu'il en fallait peut-être, pour «élire» les 15 membres représentant la cohorte qui chapeautera désormais les grandes décisions du Vieux parti. Donc, il aura fallu 6 années entières pour prendre la revanche sur les pro-Benflis. Le nouveau BP vient d'en effacer les derniers vestiges. Les quelques «rebelles» qui se sont accrochés dans les structures dirigeantes du FLN au lendemain de l'invalidation du 8° congrès, viennent de céder face au retour en force des «légalistes redresseurs». Le 9e Congrès du FLN a non seulement consacré le retour aux vieilles structures organiques, mais aussi et surtout écarté les voix contestatrices qui écumaient la base du parti. Abdelaziz Belkhadem, dont la confiance est renouvelée sans coup férir à l'issue du 9e congrès, aura temporisé près de 40 jours pour réunir le Comité central qui a validé la composante du Bureau politique. Entretemps, il s'est passé beaucoup de choses. Dans ce sens, l'éviction de Abdelkrim Abada et de Salah Goudjil est peut-être le fait saillant de ce «remaniement». Ces deux hommes, et à un degré moindre Saïd Bouhadja, viennent d'être sacrifiés sur l'autel du Vieux parti, conséquence de leur «allégeance» à Ali Benflis, malheureux candidat à la présidentielle de 2004. L'assainissement des rangs du parti est l'enjeu principal du 9e congrès du FLN, qui vient d'accoucher d'un Bureau politique sur mesure et sans surprise aucune sinon un règlement de compte qui date de 2004. Quant au rajeunissement et l'émancipation des femmes dans les rangs du parti, leitmotivs menés tambour battant avant la tenue des assises du FLN, il n'en est que dalles ! Si les jeunes n'ont pas encore l'âge d'intégrer les instances dirigeantes du Vieux parti, les femmes elles, devront encore attendre. En effet, les sénatrices Leila Tayeb et Habiba Bahloul, les deux et uniques femmes qui ont pu accéder au podium, se sont vues octoyer, respectivement, les Secrétariats chargés des Affaires juridiques et libertés et les Affaires de la femme. Par ailleurs, mis à part Amar Tou et Madani Baradai, reconduits au BP, les autres sont tous issus de nouvelles nominations. Les ministres Tayeb Louh et Rachid Harraoubia ainsi que l'actuel président de l'APN figurent également dans la composante. En outre, certains membres se sont vus promouvoir au sein du BP en guise de reconnaissance pour leurs sacrifices, à l'image de Abdelhamid Si Affif et Mohamed Alioui.