La première session ordinaire de l'assemblée populaire de la wilaya de Boumerdès de l'année 2010, a étudié en fin de journée de lundi dernier, les plans directeurs des communes de Naciria, Ouled Aissa et Souk El Had. Pour ce qui est de Naciria, une commune située à une quarantaine de kilomètres à l'est de chef-lieu de Boumerdès, avec une population estimée à 22.000 habitants, la situation n'est guère reluisante. Cet état de fait est causé par une multitude de problèmes dans lesquels patauge cette localité depuis des décennies. Parmi ces difficultés, l'on peut citer la dégradation du cadre de vie des citoyens, l'anarchie au centre ville, l'isolement des villages, la précarité au quotidien, les potentialités agricoles non exploitées, la zone d'activité en berne et l'absence d'investissements. Le centre ville de ladite commune est dans un état de déliquescence avancée : les routes sont totalement délabrées, l'aménagement urbain est quasiment inexistant. En somme, le réseau routier est défectueux. En raison de l'insuffisance de l'enveloppe financière, le projet de l'aménagement urbain au chef-lieu, n'est toujours pas achevé. Hormis le revêtement du tronçon de 500 mètres menant à l'ancien lycée, aucune autre route n'a connu une quelconque opération de revêtement. Une autre carence de taille qui guette cette localité est celui de la prolifération du commerce informel et les constructions illicites. Plusieurs commerces ont été érigés partout aux quatre coins de la ville et disputent les trottoirs au usagers et piétons. «L'absence d'un marché a fait que les citoyens dressent partout des commerces afin de subvenir à leurs besoins», nous dira un habitant de la ville. Au niveau de la station de bus, plusieurs abris ont été transformés en échoppes par des citoyens qui ne cherchent que leurs gains. Les voyageurs sont punis par cet état de fait et les autorités locales n'ont rien fait pour améliorer la situation du secteur des transports dans cette localité. «C'est l'anarchie, en l'absence totale de l'Etat, encore pire, c'est la loi de la jungle qui règne dans notre commune», nous dira un étudiant en sciences politiques. Et d'ajouter, «la théorie de Thomas Hobbes sur la loi de la jungle convient totalement à Naciria». La situation effrayante dans laquelle se trouve la zone d'activité a plongé la commune dans une léthargie chronique. Par conséquent, la dynamique de développement est remise en cause. Plusieurs lots de terrains sont à l'abandon et n'attire plus d'investisseurs. Les potentialités agricoles que recèlent Naciria, sont sous exploitées. Le barrage se trouvant au village Voummraou, n'est qu'un exemple édifiant du laisser aller qui règne depuis des années. La première session ordinaire de l'assemblée populaire de la wilaya de Boumerdès de l'année 2010, a étudié en fin de journée de lundi dernier, les plans directeurs des communes de Naciria, Ouled Aissa et Souk El Had. Pour ce qui est de Naciria, une commune située à une quarantaine de kilomètres à l'est de chef-lieu de Boumerdès, avec une population estimée à 22.000 habitants, la situation n'est guère reluisante. Cet état de fait est causé par une multitude de problèmes dans lesquels patauge cette localité depuis des décennies. Parmi ces difficultés, l'on peut citer la dégradation du cadre de vie des citoyens, l'anarchie au centre ville, l'isolement des villages, la précarité au quotidien, les potentialités agricoles non exploitées, la zone d'activité en berne et l'absence d'investissements. Le centre ville de ladite commune est dans un état de déliquescence avancée : les routes sont totalement délabrées, l'aménagement urbain est quasiment inexistant. En somme, le réseau routier est défectueux. En raison de l'insuffisance de l'enveloppe financière, le projet de l'aménagement urbain au chef-lieu, n'est toujours pas achevé. Hormis le revêtement du tronçon de 500 mètres menant à l'ancien lycée, aucune autre route n'a connu une quelconque opération de revêtement. Une autre carence de taille qui guette cette localité est celui de la prolifération du commerce informel et les constructions illicites. Plusieurs commerces ont été érigés partout aux quatre coins de la ville et disputent les trottoirs au usagers et piétons. «L'absence d'un marché a fait que les citoyens dressent partout des commerces afin de subvenir à leurs besoins», nous dira un habitant de la ville. Au niveau de la station de bus, plusieurs abris ont été transformés en échoppes par des citoyens qui ne cherchent que leurs gains. Les voyageurs sont punis par cet état de fait et les autorités locales n'ont rien fait pour améliorer la situation du secteur des transports dans cette localité. «C'est l'anarchie, en l'absence totale de l'Etat, encore pire, c'est la loi de la jungle qui règne dans notre commune», nous dira un étudiant en sciences politiques. Et d'ajouter, «la théorie de Thomas Hobbes sur la loi de la jungle convient totalement à Naciria». La situation effrayante dans laquelle se trouve la zone d'activité a plongé la commune dans une léthargie chronique. Par conséquent, la dynamique de développement est remise en cause. Plusieurs lots de terrains sont à l'abandon et n'attire plus d'investisseurs. Les potentialités agricoles que recèlent Naciria, sont sous exploitées. Le barrage se trouvant au village Voummraou, n'est qu'un exemple édifiant du laisser aller qui règne depuis des années.