Le recours à l'échographie contribue à diminuer le taux de mortalité chez les femmes enceintes et les nourrissons, a affirmé hier, à Alger le professeur Bakhti Abdelwahab, spécialiste en gynécologie-obstétrique au CHU Frantz-Fanon de Blida. S'exprimant dans le cadre des journées de formation organisées par l'Union nationale des sages-femmes à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des sages-femmes, coïncidant avec le 5 mai de chaque année, le professeur Bakhti a estimé que le recours à l'échographie "était indispensable, notamment dans les cas où la grossesse constituait un danger". Selon ce spécialiste, l'échographie représente la "pierre angulaire" dans la politique de prévention et de dépistage précoce des malformations génétiques et des maladies transmissibles, outre le fait qu'elle permet d'identifier les différents handicaps auxquels l'enfant peut être sujet dès les premiers jours de sa vie. Le professeur Bakhti a insisté sur l'initiation des sages-femmes à l'utilisation de l'échographie, vu sa "très grande importance", particulièrement dans les régions qui sont confrontées à un manque de spécialistes en gynécologie-obstétrique. Pour sa part, Akila Guerrouche, secrétaire générale de l'Union nationale des sages-femmes, a mis en évidence le volet formation continue des sages-femmes et la nécessité pour celles-ci d'être au fait de toute nouveauté se rapportant à la profession. Mme Guerrouche a exprimé sa satisfaction quant aux efforts déployés par la direction de la Fonction publique ainsi que par les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé, en vue de la mise en place du statut particulier de la sage-femme, "dont la promulgation devrait avoir lieu dans les tout prochains jours".De son côté, le Dr Franji Barbier du CHU de Marseille (France) a estimé que l'échographie était un excellent moyen de dépistage et un procédé occupant une place bien particulière dans le système de santé. Le Dr Barbier a, en outre, indiqué que la formation et l'initiation des sages-femmes à cette spécialité ne peut que contribuer à une meilleure prise en charge de la grossesse, relevant, toutefois, que "l'échographie est incapable de tout dépister". Au cours de son intervention, le professeur Florence Borel, spécialiste dans la protection maternelle et infantile (PMI) a expliqué que la trisomie (l'absence des chromosomes 13, 18 et 21, pouvant engendrer un handicap à vie) était la pathologie la plus susceptible d'être dépistée grâce au recours à l'échographie. Abordant le volet relatif à la protection des sages-femmes, le professeur Keltoum Messahli, spécialiste en médecine légale au CHU de Blida, a observé qu'un vide juridique persistait dans ce domaine, d'où la nécessité de déployer des efforts pour remédier à cette situation. Le recours à l'échographie contribue à diminuer le taux de mortalité chez les femmes enceintes et les nourrissons, a affirmé hier, à Alger le professeur Bakhti Abdelwahab, spécialiste en gynécologie-obstétrique au CHU Frantz-Fanon de Blida. S'exprimant dans le cadre des journées de formation organisées par l'Union nationale des sages-femmes à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des sages-femmes, coïncidant avec le 5 mai de chaque année, le professeur Bakhti a estimé que le recours à l'échographie "était indispensable, notamment dans les cas où la grossesse constituait un danger". Selon ce spécialiste, l'échographie représente la "pierre angulaire" dans la politique de prévention et de dépistage précoce des malformations génétiques et des maladies transmissibles, outre le fait qu'elle permet d'identifier les différents handicaps auxquels l'enfant peut être sujet dès les premiers jours de sa vie. Le professeur Bakhti a insisté sur l'initiation des sages-femmes à l'utilisation de l'échographie, vu sa "très grande importance", particulièrement dans les régions qui sont confrontées à un manque de spécialistes en gynécologie-obstétrique. Pour sa part, Akila Guerrouche, secrétaire générale de l'Union nationale des sages-femmes, a mis en évidence le volet formation continue des sages-femmes et la nécessité pour celles-ci d'être au fait de toute nouveauté se rapportant à la profession. Mme Guerrouche a exprimé sa satisfaction quant aux efforts déployés par la direction de la Fonction publique ainsi que par les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé, en vue de la mise en place du statut particulier de la sage-femme, "dont la promulgation devrait avoir lieu dans les tout prochains jours".De son côté, le Dr Franji Barbier du CHU de Marseille (France) a estimé que l'échographie était un excellent moyen de dépistage et un procédé occupant une place bien particulière dans le système de santé. Le Dr Barbier a, en outre, indiqué que la formation et l'initiation des sages-femmes à cette spécialité ne peut que contribuer à une meilleure prise en charge de la grossesse, relevant, toutefois, que "l'échographie est incapable de tout dépister". Au cours de son intervention, le professeur Florence Borel, spécialiste dans la protection maternelle et infantile (PMI) a expliqué que la trisomie (l'absence des chromosomes 13, 18 et 21, pouvant engendrer un handicap à vie) était la pathologie la plus susceptible d'être dépistée grâce au recours à l'échographie. Abordant le volet relatif à la protection des sages-femmes, le professeur Keltoum Messahli, spécialiste en médecine légale au CHU de Blida, a observé qu'un vide juridique persistait dans ce domaine, d'où la nécessité de déployer des efforts pour remédier à cette situation.