Les cours du pétrole poursuivaient leur baisse jeudi, plombés par un renforcement du dollar, et les craintes d'une contagion de la crise grecque au sein de la zone euro, rendant le brut libellé en monnaie américaine moins attrayante. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait 1,15 dollar par rapport à la clôture de la veille, à 81,46 dollars, alors que le "brut léger texan" (WTI), pour livraison à échéance identique, cédait 72 cents, à 79,25 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le dollar a grimpé jusqu'à 1,2654 dollar pour un euro jeudi son plus haut niveau depuis le 11 mars 2009, rendant le brut, libellé en monnaie américaine, moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises. "En effet, les inquiétudes sur la dette grecque et la probabilité d'une contagion à d'autres pays (de la zone euro, ndlr), ont dans l'ensemble été le moteur des oscillations des cours du pétrole ces derniers jours et les fondamentaux (de l'offre et de la demande) du marché pétrolier sont restés sur la touche", ont estimé les analystes. "D'ailleurs, peu de choses ont changé (à ce niveau), si ce n'est que le rebond de la demande dans les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) gagne de la vitesse", ajoutait les analystes. Néanmoins, "le marché a perdu plus de six dollars en seulement deux jours, et les chasseurs de bonnes affaires vont sûrement se préparer" à entrer en jeu, ont souligné les analystes. Sur le plan des fondamentaux, la société britannique Rockhopper a découvert du pétrole dans le bassin nord des Malouines, dans la zone d'exploration de Sea Lion, a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué, sans pouvoir dire pour l'instant si cette découverte était commercialement viable. Par ailleurs, les riverains des zones côtières du golfe du Mexique observaient jeudi avec inquiétude les efforts entrepris pour colmater la fuite sous-marine à l'origine d'une dangereuse marée noire, et notamment la mise en place d'un "couvercle" géant. R. E. Les cours du pétrole poursuivaient leur baisse jeudi, plombés par un renforcement du dollar, et les craintes d'une contagion de la crise grecque au sein de la zone euro, rendant le brut libellé en monnaie américaine moins attrayante. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait 1,15 dollar par rapport à la clôture de la veille, à 81,46 dollars, alors que le "brut léger texan" (WTI), pour livraison à échéance identique, cédait 72 cents, à 79,25 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le dollar a grimpé jusqu'à 1,2654 dollar pour un euro jeudi son plus haut niveau depuis le 11 mars 2009, rendant le brut, libellé en monnaie américaine, moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises. "En effet, les inquiétudes sur la dette grecque et la probabilité d'une contagion à d'autres pays (de la zone euro, ndlr), ont dans l'ensemble été le moteur des oscillations des cours du pétrole ces derniers jours et les fondamentaux (de l'offre et de la demande) du marché pétrolier sont restés sur la touche", ont estimé les analystes. "D'ailleurs, peu de choses ont changé (à ce niveau), si ce n'est que le rebond de la demande dans les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) gagne de la vitesse", ajoutait les analystes. Néanmoins, "le marché a perdu plus de six dollars en seulement deux jours, et les chasseurs de bonnes affaires vont sûrement se préparer" à entrer en jeu, ont souligné les analystes. Sur le plan des fondamentaux, la société britannique Rockhopper a découvert du pétrole dans le bassin nord des Malouines, dans la zone d'exploration de Sea Lion, a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué, sans pouvoir dire pour l'instant si cette découverte était commercialement viable. Par ailleurs, les riverains des zones côtières du golfe du Mexique observaient jeudi avec inquiétude les efforts entrepris pour colmater la fuite sous-marine à l'origine d'une dangereuse marée noire, et notamment la mise en place d'un "couvercle" géant. R. E.